mardi, mai 30, 2006

Thomas Dupuis

Ou : "Les lettres de refus" partie 2

De : Thomas Dupuis
Date : 30/05/2006 16:14
Objet : un mec ordinaire

"Bonjour,

nous avons bien reçu et lu votre projet intitulé "Un mec Ordinaire", mais c'est encore loin d'être au point et ça n'est pas vraiment le type de récit que nous avons envie d'éditer.

Votre dessin est encore assez mal fichu, le seul conseil pour l'améliorer, c'est de faire régulièrement des croquis d'après nature, ça aide énormément.

Malgré les maladresses, c'est bien raconté, clair, relativement sobre. J'ai trouvé votre récit assez touchant, l'idée du voyage dans le temps pour retrouver son enfance est assez proche d'une bande dessinée japonaise que vous connaissez peut-être qui s'appelle "Quartier Lointain" de Jiro Taniguchi. Par contre, les textes sur vos influences en terme de voyage dans le temps ne sont pas utiles à mon avis, ou alors il vaudrait mieux faire un seul texte au début ou à la fin de l'histoire.

En même temps, est-ce que ça n'aurait pas été mieux de faire un simple récit autobiographique de ce moment de votre enfance, plutôt qu'avoir recours à l'artifice du voyage dans le temps ?

En vous remerciant de votre envoi, veuillez recevoir nos sincères salutations.

Thomas Dupuis
Ed. Flblb"

Celui-là, je l'aime bien. Il est assez direct, voir même un peu méchant par moment, mais je ne pense pas qu'il ai foncièrement tort.
Au moins, il prouve qu'il a lu le récit (peut-être pas ses à-côtés où je parle de "Quartier Lointain") et je suis content qu'il le trouve sobre, car c'était ce que je recherchais.

Merci.

Comité de Lecture

Ou : "Les lettres de refus" partie 1

De : Comité de lecture
Date : 30/05/2006 15:23
Objet : Un mec ordinaire

"Cher Nicoco,

Le marché de la BD étant tellement saturé en ce moment que nous ne
pouvons répondre favorablement à votre projet.
Désolé et bonne chance dans vos démarches.
Cordialement

Pierre Paquet"

Oui, je sais que la première phrase est étrange, mais c'est ça.

Merci, c'est gentil.

dimanche, mai 14, 2006

Des otistes, des lesbiennes et des connards

Voici le résumé de mon rêve du jour.

J'ai donc révé, entre autres, de Shane (dans "the L Word", la brune sur la photo) , d'un chien husky qui me comprennait, me parlait, vomissait et tombait de plusieurs étages, sans oubler d'un Phillippe Bertrand haïssable à mon corps défendant qui n'a rien à voir, si ce n'est son nom avec Bertrand Phillippe.

En fait, j'était un genre d'agent secret et j'allais, avec mon équipe, chez une madame pour aller chercher un objet ou une information. En fait, une clef. D'ailleurs, je me souviens qu'à ce moment du rêve, j'étais pas loin de la porte d'entrée et le bas de celle-ci était ouvert pour pouvoir y faire passer un type vu plus tôt et qui passe par tous les trous (même les plus désagréables), mais il ne s'en est pas servi, quoiqu'il y ai passé le bras. Bref, en sortant, je tombe sur un version des x-men, avec, entre autres, Shane et Phillippe, pour qui, dans mon rêve, je ressens un dégout immense (bien plus que dans la réalité. Enfin, la veille, c'était de Fiona dont je révais. Elle se demandait pourquoi je ne retournais pas ses appels (je ne les reçois tout smplemen pas, ceci explique cela)). Enfin, je traverse le groupe et Shane, sans que je ne le sache vraiment, me suis.
Je ne m'en rend compte qu'une fois devant la porte de la dame avec la clef, après avoir traversé un chemin rocailleux, descendu un esalier et hésité à prendre le couloir à gauche.
Alors, Shane me dit qu'elle est avec nous (mon équipe et moi) et, au seuil de la porte donc, nous nous embrassons dans tous les sens, langoureusement, lovés l'un dans l'autre (oui, elle me plait aussi dans la vraie vie, son petit côté androgyne, tout ça...).
Puis, je rentre dans la pièce et il y a mon pôte, le chien husky. Il va regarder sur l'ordinateur de la dame pour y chercher les informations d'importance, puis je vois qu'il se retient de vomir alors je lui demande :
-Tu te sens mal ?
-Je crois que je vais vomir...
-Bon, va à la fenêtre prendre l'air, je m'en occupe.
Il y va, mais manque de tomber (ça, c'est un québequisme, Dr F.). J'essaie de le retenir, mais c'est trop tard, il me glisse des mains et chute d'un étage. Il se remet malgré tout en bord de balcon et rebelote. Il retombe sur ses pattes et je retourne à mes moutons.
En effet, je me rend compte au sortir de la pièce que l'on est pas allé assez loin, qu'au lieu de prendre la première porte, il fallait poursuivre dans le couloir, vers une salle d'exposition un peu plus loin. Là, je vois une sorte de Charlie qui m'explique tout, mais c'est très flou, je ne me souviens plus trop de ce qu'il diait. Mais, je sais que l'on était entouré de sculptures diverses.

Avant tout ça, je suis à Beynac, dans le lit qu'occupait Seb (lit que j'ai occupé un an avant de partir sur la ligne de front en 1999), avec Choucroute et le Nelge, de Oti-island qui me parlaient, voire se moquaient de quelque chose me concernant, sans que je puisse me suvenir de quoi.

Voilà, c'est sensiblement tout ce dont je me souviens.


Ah oui, non. Dans mon rêve, j'avais des micro-favoris.