jeudi, juillet 29, 2004

Hier, j'ai pas trouvé de boulot...

mais, j'ai trouvé un chien...

Un chien noir, jeune (à peine un an), qui errait dans les rues de Manosque (le ville pas loin de mon village). Je ne savais pas quoi en faire (le pauvre sentait très fort et avait des problèmes dermatologiques), certains m'ont conseillé le véto ou la fourrière. Mais, personne ne pouvait m'indiquer la direction de l'un où de l'autre (quelle bande de ploucs). Enfin, je trouve une dame qui me dit où se trouve la spa du coin, à environ une heure de marche à pieds de là. Bon, j'ai que ça à faire, il est 10h30 et mon bus pour rentrer chez moi est à 13h30. Ne sachant pas trop par où aller, malgré les indications de la madame, je demande mon chemin à un chaland qui me fait remarquer qu'il y a un véto en haut de la ville (je m'approche dangereusement du bas).
Je rebrousse donc chemin et, après etre repassé là où je l'avais trouvé et demandé le chemin du véto à des policiers municipaux qui faisaient alors leur ronde, j'arrive chez le véto. Sans myens d'identifications, il ne peut rien faire, meme pas l'emmener à la fourrière. Je n'ai pas le choix, je dois aller voir au bureau de la police pour qu'ils l'emmenent à la fourrière.
Le véto me dit que c'est en bas de la ville. Bon. J'en viens, mais j'y retourne.

Je repars donc vers le bas de la ville et quand je demande à un bonhomme le chemin de la police, il me "dit" (entre guillemets, car un cancer de la gorge le fait chuchoter quand il veut crier (fumer c'est mal)) que le commissariat le plus proche est a deux kilomètres. o_O'
Soleil de plomb, très peu d'envie. Je décide d'appeller la police et de damander.
Je compose donc le 18.
Quand ça sonne, je me rend compte que le 18, c'est pas la police.
Quand ça décroche, le doute n'est plus possible.
"-Sapeurs pompiers, bonjour .
-Ah, euh désolé, c'était la police que je voulais appeller.
-Ah, la police c'est le 17, monsieur.
-Et oui, je le sais bien.
-Alors vous etes bien con, monsieur.
-Non, mais ça va pas de me parler comme ça, grosse bite?"

Hum. Une partie de ce dialogue a été refaite pour mettre plus de piment dans cette histoire naze.

Oui, donc bon, j'appelle le 17, je demande le chemin du commissariat, "il est en haut de la ville" ( >:( ( ceci est un smiley pas content)).
Je dois encore repasser par la place où j'ai trouvé le chien. Là, je retrouve les deux fliquailles antérieures. Je leur raconte mon histoire. Encore.
Et à, ils me disent qu'ils connaissent le chien et qu'il se promène le matin et qu'il rentre chez lui l'après-midi. Ils me proposent de le laisser aller.

Oui, bon, je suis d'accord, mais ces flics, je suis passé devant eux, et je leur ai déjà expliqué mon problème. Ils n'auraient pas pu me le dire tout de suite?
Avec tout ça, je me suis retrouvé à faire 6 ou 7 kilomètres à pied (ça use, ça use).

Après, il ne faudra pas s'étonner si j'ai les mains qui puent !

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