samedi, mars 13, 2004

Je passe parfois du Coca Light...

(au lieu de : "du coq à l'ane")

Bon, je vais revenir un peu sur les évenements de cette semaine.

J'ai travaillé sur mes projets au Cégép, après avoir enfin fini mon
projet synthèse 1 (on peut en voir un bout ici:

C'est sans couleurs, sans textes, mais bon, c'est un bout de mon projet...)
lundi à midi (c'est-à-dire qu'après être rentré de travailler dimanche soir
(je faisais 17h-20h, je crois), j'ai bossé dessus toute la nuit
jusqu'au petit matin, écoutant du David Bowie pour tenir) et
l'avoir présenté devant la belle bande de bleus bites qui compose ma classe.

Mercredi, j'étais censé avoir un cours de français jusqu'a 11h,
mais ma prof est en pleine dépression.
J'ai donc du attendre de 8h15 à 11h pour aller m'entraîner à la piscine.
Finalement, je suis allé cherché des livres à la bibliothèque, dont
Le Chevalier Inexistant, de Italo Calvino, qui conclue la trilogie
"Nos Ancêtres". Ce livre est un bijou. L'écriture est simple et si proche
de ce que Voltaire avait pu faire sur Candide et Zadig
que s'en est fabuleux. Le langage, même s'il reprend la politese de
l'époque dans laquelle l'histoire est située n'en prend pas toutes les lourdeurs.

En bref, Calvino a réussi à rendre actuel un bouqin se situant
dans un passé lointain (l'époque de Charlemagne) sans que l'histoire
ne s'en retrouve terriblement datée.
Comment ne pas conseiller cette trilogie à tous
(Le Vicompte Pourfendu, Le Baron Perché, Le Chevalier Inexistant)?

Bref, en lisant ce bouqin, je me suis retrouvé à aller imprimer
des choses et sur mon chemin vers l'imprimerie, je tombe nez-à nez avec
Rosanne, une de mes ex. On parle de tout, de rien, lutain, c'est fou ce qu'elle
ne représente plus rien pour moi.
Bref, après quelques déconvenues, je rentre chez moi vers 16h00
et je décide de relaxer un peu. Je regarde la télé et à 16h33, le téléphone sonne.

J'AVAIS OUBLIÉ QUE JE BOSSAIS 16H30 !

Oui c'est tout moi, ça.
Alors, j'ai couru pour finalement arriver vers 16h45.
Mas bon, bonne nouvelle en arrivant, on m'a proposé
un max de remplacements parce que certaines personnes
ne veulent pas travailler tel jour ou d'autres se sont cassés
les doights, ce qui fait que cette semaine, je bosse 22h, au Harvey's.

C'est très bien, parce que j'ai besoin de sous pour me payer
mon voyage à new york.

Et puis, depuis une semaine : IL FAIT BEAU ET CHAUD AU CACANADA !

C'est fou, alors je marche au lieu de prendre le taxi
pour aller bosser, afin de profiter du soleil.
Je suis crevé, mais bon, c'est pas grave, je suis bien.

Sinon, j'ai inventé quelques jeux de mots au Harvey's :
"Douze commandements" au lieu de : "doucement"
"Passer du Coca Light" au lieu de : "Passer du coq à l'ane"
Et puis, il y en a un autre, mais je l'ai oublié, je ferais mieux
de les noter la prochaine fois.

Oh, et puis, j'ai découvert "toothpast for dinner", un site
d'artiste qu'il fait bon voir pour se dérider l'anus.

Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui.

mercredi, mars 03, 2004

La mort aux dents

Un repas de famille trépidant, raconté de manière
non moins trépidante par Nick Butch:


10 juin 1942, 8h42:
Cette journée avait bien mal commencée.
Oh ca oui, croyez-moi, bien mal...Et je m'y connais bien
en journées mal commencées. Ça, croyez-moi. Oh, oui.
Encore une fois, je m'étais fait réveiller en sursaut par
mon telephone antédilluvien, alors que je m'étais endormi
sur la chaise en bois qui pince les fesses de mon bureau de
detective où j'avais élu domicile, faute d'avoir assez d'argent
pour payer le loyer de mon appartement.
Ainsi, la stridente sonnerie de mon vieux bigophone me sorti
de ma douce torpeur et me rappela que dans la vie, il y avait
autre chose à foutre que de dormir, comme par exemple bosser
afin de devenir un detective de renom et d'enfin avoir de beaux
chapeaux, du wisky à volonté sur mon bureau ou encore des
blondes plantureuses venant du froid me mettant sur une
enquete afin de, finalement, coucher avec moi, bref, il fallait un peu de
routine dans ma vie ponctuée de malchances. Mais, comment faisait
Dick Tracy?
Arrivé au combiné de téléphone, voilà t'y pas que la sonnerie cesse.
J'en profitais donc pour me préparer car, le soir même,
un repas de "famille" m'attendait. Avec LA Famille. Oui, toute
la famille du milieu, avec les "freres", les "soeurs", les "cousins",
les "cousines", les "rats", les "salades", les "chous", même
la "belle-maman" serai présente, bref, la totale. Le moment
parfait pour se débarasser de ce ramassis d'aspirants terroristes.

21 juin 1942, 25h98:
Cette soirée au Hilton avec toute la "famille" fut assez
éprouvante, surtout que...mais, il vaut mieux reprendre du début...

La pluie battait donc fort ce soir-là, et comme nous étions
en plein mois de juin, l'humidité se faisait ressentir dans l'air.
Je sais bien que la dite humidité a tendance à faire sortir les
malfrats, j'étais donc sur mes gardes en allant à ce repas.
En arrivant, je vis un buffet extraordinairement rempli,
des amoncellements de viandes cotoyant des crudités de
toutes sortes, le tout deservi par une quantité d'alcools
coulant à profusion et 145 convives attroupés dans les parages.
Je décidais de faire comme la meute et d'aller me chercher
quelques amuses-gueule pour débuter la soirée.
Je commandai un martini, car c'était tout ce que ma bourse me permettait.
-Deux glaçons?
-Je déteste les glaçons, répondis-je au barman imprudent.

J'allai m'assoir le cul entre deux chaises, sachant qu'un meurtre
allait se dérouler ce soir, ici-même. Et oui, j'enquêtais under-cover.
J'écoutais donc les gens au détour des conversations,
j'entendis certaines blagues comme:
Qu'est ce qui est seize?
Un petit chemin, parce qu'il est treize et trois.

Éclats de rires dans l'assemblée.
Rien qui ne pouvait m'aider, aucun suspects, aucun faux pas.

Je décidai donc de profiter de mes liens, de mes "oncles"
et autres "cousins" pour me saouler aux frais de la "princesse",
puisque jusque là, rien n'avait fait avancer mon enquête, alors autant en profiter.

Grossière erreur.

Le lendemain matin, je me réveillai le cul sur ma chaise
qui pince les fesses et, comme la veille, le téléphone sonnait.
Cette fois-ci, j'eu le temps de décrocher avant que mon interlocuteur ne raccroche et il me chuchotat ces mots:
Regarde le journal...
C'est à ce moment là qu'un journal, le New-York Global Post,
glissa sous ma porte. Je vis tout de suite les gros titres:
TOUTE LA "FAMILLE" ASSASSINÉE, UN DÉTECTIVE IMPLIQUÉ!
Le tout suivi d'un portrait-robot de moi-même et d'une mise a prix.
Paniqué, la seule solution me venant en tête était la fuite.
Comment expliquer à mes collègues mon implication dans
un évenement dont je n'avais nuls souvenirs?
En enfilant mon paleto, j'entendis les sirènes de la police dans les environs.
Les bruits de sirènes sont assez fréquents dans le comté,
il faut bien l'admettre, mais je savais que c'était pour moi.
En ouvrant la porte pour fuir, je tombai nez-à-nez avec
un policeman ayant perdu tout sens de l'humour, à voir sa tête.
La mine grise, le teint morbide, une chemise délavée et du poil
au menton, celui-ci n'avait pas dû avoir l'occasion de dormir depuis un bail.

Puis ce qui devait arriver arriva.
Menottes aux quenottes, fermeture de bureau, accusations,
décrédibilté, vengeances de certains, tentatives de meurtres
à mon égard, jugement baclé et probablement trafiquoté
par les survivants du 'milieu".
Je me demande encore parfois comment j'en suis arrivé là.

Aujourd'hui, j'ai trouvé une nouvelle famille avec mes co-détenus
et nous sommes en train de manger de la purée de petits pois
tous ensemble en nous racontant pourquoi et comment
nous sommes arrivés là. J'ai aussi eu l'occasion de récupérer
ce journal pour achever l'écriture de l'aventure qui m'a mené ici.
Mais, mon esprit s'embrouille, j'ai de plus en plus de mal à défaire
le réel de mon imaginaire. J'ai la tête embrumée et je ne pense plus
qu'à ces petits pois de malheurs. Je les imagine rouges, ce sont
des goutes de sang, je mange du sang.

Miam miam.

C'est fun.

Giga.

Héhé.

C'est ici que le journal intime de Nick Butch s'arrête.
D'aucun pensent qu'il est devenu fou par la suite.
D'autres disent qu'il a tout simplement perdu l'usage de ses mains.

Ah oui, au fait

Ça pour une coïncidence...

Il s'avère qu'il y a environ un an, j'ai fait une bd où le héros
(moi) fait une bd et l'encre aevc de la technologie moderne,
une plume et un encrier. Seulement, pas de bol, son encrier
tombe sur ses pages et ça lui fout la haine ("la haine, la haine
Ça nous fout la haine, la haine des moutons.").

Depuis, c'est une grande crainte que je partage avec mon personnage.
Ainsi, lorsque j'ai vécu mon léger accident (de merde),
je n'ai pu m'empecher de sourrire en pensant à ma bd prémonitoire.

Je devrais essayer de la poster d'ici peu, mais je dois d'abord la scanner.

lundi, mars 01, 2004

Les koalas, c'est chouette...

Les chouettes, c'est koala.

Pouet pouet, je pourrais écrire plein de trucs biens,
mais je préfère ressasser la grosse merde qui vient
de m' harvey's (jeu de mots "arriver" <--> "harvey's").

Tout commenca le premier mars à minuit. L'heure fatidique.
Alors que je regardais de la documentation dans des livres
pour une série d'illustrations à l'encre d'Inde (sorte d'encre
de chine synthétique) que je fait dans le cadre d'un cour
d'art plastiques, j'ai fait tombé la dite documentation ce qui
a occasionné la chute du pot d'encre
sur ma main gauche et au sol.

Je dois remettre mon travail fini lundi, et je n'ai fait
qu'un quart de celui-ci.

J'ai une partie de la main toute noire ce qui donne l'impresion
que j'ai combattu un poulpe comme ci j'étais un grand chasseur
de poulpe, alors que pas du tout. C'est con, parce que j'étais
bien parti pour finir une bonne partie de ce projet ce soir, mais
"Oh noooon, pas de bol, c'état ta dernière bouteile d'encre, nicoco.
Ce qui veut dire que demain tu devras aller t'en acheter assez tôt
pour éviter de prendre trop de retard dans ton projet."

Et oui, fais chier. En plus, comme je travaillais ce matin, j'étais
encore en jean du Harvey's et, c'est vraiment chien,
j'ai désormais une grosse tache d'encre noire probablement
indélébile sur le bas de la cuisse.

Mon chat ne m'approche plus tellement cette encre chimique pue.

Ah, ce que j'ai hâte d'avoir enfin fini mes cours au CEGEP de merde.

Tout est débile.

Ah, petite lueur dans ce monde de merde : Aujourd'hui, j'ai vu
un type au Harvey's avec une casquette où trônaient les initiales "HFT".
Et puis finalement, "I believe in a thing called love", c'est pas mal.
Mais quelle daube.