dimanche, décembre 17, 2006

Love Empire ou Essai sur l’amour...

...à travers le voyeurisme, l’exposition, la dualité et le dévoilement de soi :

Partie 1 :
La fiche signalétique :

Auteur :
Mark Clintberg (né en 1978 à Edmonton , Alberta)
Titre : Love Empire-L’empire de l’Amour, 2005
Dimensions : 2,5 mètres de large x 3,5 mètres de long x 5 mètres de haut
Localisation : Musée des Beaux-Arts du Canada
Technique et matériaux : Menuiserie et sono, scène en contreplaqué, sac de couchage, oreillers, photocopies roses sur papier
Genre : Installation


Description de l’Oeuvre :
«Love Empire» est une installation représentant une scène, avec sur le devant un microphone ajustable relié à deux hauts parleurs de chaque côtés de même qu’à un réseau de hauts-parleurs distribués dans tout le musée. Un mur de contreplaqué, recouvert de papier photocopié rose avec écrit «Love Empire» se trouve à un mètre cinquante du microphone. De chaque côtés de ce mur on trouve deux escaliers en bois de cinq marches chacun. On trouve une entrée latérale vers le dessous de la scène, où sont placés oreillers et sac de couchage. Leur utilité peut sembler mystérieuse pour l’heure, mais c’est logique, en fait.
Cette installation est un oeuvre de commande pour la Biennale d’Art Contemporain d’Alberta de 2005. Elle a depuis maintenant voyagé ici et là pour se retrouver au musée des Beaux-Arts du Canada en 2006.
Cette oeuvre est pure dans son traitement, toute en simplicité. Une invitation indique : ««L’empire de l’amour» est une oeuvre interactive. Vous êtes invités à aller au microphone et à déclarer votre amour pour quelqu’un ou quelque chose. Vous pouvez également vous rendre sous la scène et vous servir du sac de couchage et des l’oreillers.» Vous voulez montez.
De chaque côtés des escaliers, le musée à rajouté les écriteaux “Attention, soyez prudent dans les escaliers et sur la scène” en anglais et en français.
«L’empire de l’amour» est donc une oeuvre interactive où le spectateur est invité à venir sur scène et à parler des choses qu’il aime plus que tout au monde. Ainsi, cette oeuvre est très révélatrice, et pour une fois ce n’est pas l’artiste qui se révèle, mais bien les spectateurs en grimpant sur la scène. Cette scène est assez spacieuse pour accueillir cinq à sept personnes, pour faire des trucs cool, comme des beat-box ou des choeurs de gospel.
Le but de l’oeuvre, selon l’artiste, est de faire que le spectateur-acteur puisse se joindre à une communauté issue de l’expérimentation collective d’une émotion. En l’occurrence dans le cas présent : l’amour. Ce concept d’installation peut donc théoriquement se décliner de manière infinie, puisque l’on trouve autant d’émotions qu’il existe d’humains.
L’artiste a voulu créer sous la scène un sanctuaire où le spectateur peut se nicher avec l’objet de son amour, soit dans le but de le consommer physiquement s’il s’agit d’un amour de personne à personne ou bien de personne à animal ou de personne à autres êtres vivants organiques ; soit dans le but de trouver une sorte de refuge protecteur s’il s’agit d’un autre type d’amour. Clintberg pose ici des questions sur la dualité et la limite tenue entre le privé et le public. De plus, il joue avec les tensions inhérentes au dévoilement public d’émotions intimes par et envers des inconnus. Il pose aussi la question du voyeurisme dans l’art et dans le monde qui nous entoure, qui est celle qui va nous intéresser dans le cas présent.

Partie 2 :
Essai sur l’amour à travers le voyeurisme, l’exposition, la dualité et le dévoilement de soi :
«L’empire de l’amour» peut s’appréhender à plusieurs niveaux tant elle regorge de thèmes abordés par son existence même et sa position dans le monde actuel. En effet, en prenant l’amour comme thème, Mark Clintberg pose certaines questions sur notre apport à l’art et au monde dans sa globalité.
Sous couvert du thème universel de l’amour, l’artiste nous amène premièrement à nous apercevoir que nous sommes tous des voyeurs avant tout. Il est vrai que l’installation, quand elle est occupée par quelqu’un, attire l’attention. Mais, que regardons-nous vraiment ? Un(e) inconnu(e) qui déclare sa flamme à un(e) autre inconnu(e) pour la majorité des spectateurs. Quoique l’on en dise, c’est évidemment dans ces moments là que cette oeuvre prend tout son sens. Sans l’élément humain sur la scène, rien de nous garde dans la salle qui accueille l’estrade. Et pourtant de part sa nature, cette installation fascine. Car en effet, ici le spectateur-voyeur peut tout à fait devenir lui même le centre d’attention, le sujet-dévoilé. Et dans un sens, il ne rêve que de ça, même si dans la majorité des cas il n,en mesure pas vraiment les conséquences. L’humain est constitué de telle manière qu’il est peut-être le seul animal à avoir autant besoin de se sentir regardé qu’il observe tout en niant ses penchants sous une hypocrite pudeur. Cette scène de contreplaqué est vraiment la symbolique de ce penchant, représentant à la fois toutes les scènes du monde et toutes les occasions qu’à une personne d’être un centre d’attention. Seulement ici, la personne est dans l’obligation de dévoiler un élément intime de son être, puisque tournant autour de l’amour. Ça peut en figer plus d’un.
Si l’on meure de vouloir monter sur les planches, on se sent un peu nu une fois arrivé au sommet. Cette nudité, ce dévoilement peut être un moyen que l’artiste a trouvé pour faire sentir au spectateur qu’il n’est pas facile d’être acteur d’une oeuvre d’art. Le sujet ainsi dévoilé et mis à nu se retrouve en équilibre sur une mince corde tendue au dessus de l’abysse des sentiments humains. Ici enfin, il entrevoit sa position malsaine, dans le cas du voyeur méprisable et ambitieux comme dans celui du proclamateur fat et arrogant, sans vraiment parvenir à savoir où se situer. Techniquement, dans le cadre de cette oeuvre, il ne lui reste que deux options. La solution de facilité serait de fuir et de ne plus repenser à cette installation. La seconde est d’accepter le rôle que l’artiste veut nous faire jouer dans sa pièce dont nous sommes le héros (en effet, en jouant sur nos bas instincts, il nous fait discrètement faire ce qu’il veut, quelque soit notre position sur ou au pied de l’estrade). Ce rôle consiste en une sorte de repli sur soi, dans un passage du public au privé, la seule vraie solution pour continuer d’assumer l’amour que l’on a dévoilé en public restant de le vivre en privé, c’est-à-dire d’aller se planquer sous l’estrade.
Il est intéressant de noter que c’est bien la propre vanité du spectateur qui l’a poussé à exprimer dans la sphère publique une chose qui jusque là appartenait au domaine privé. Le repli est donc un retour en arrière extrême, comme si le spectateur avait été tellement traumatisé par l’expérience qu’il ne pouvait plus vivre que caché, emmitouflé dans un cocon.
Cette cachette finalement, qui à toutes les apparences d’un cocon, ne s’avère-t-elle pas comme étant le pire des dévoilements, la pire des mises à nu ? Car, tous les spectateurs-voyeurs et tous les spectateurs-acteurs sont conscients de ce qu’il se trame sous la scène. Ils sont conscients de cette débauche de démonstration physique de l’amour, même si le contreplaqué la cache. Et finalement, cette partie cachée, cette face noire de l’estrade, n’est-ce pas non plus une part au moins égale au dessus de celle-ci ? Le mystère entourant cette partie que l’on ne voit pas renforce justement son impact de dévoilement.
Ainsi, plus le spectateur veut se faire discret, plus il se dévoile. Quelle solution reste-t-il ?
Cette question trouve écho dans notre modèle de société actuel, où le culte de la célébrité est à son paroxysme, où tout un chacun espère pouvoir montrer qu’il existe, par quelque moyens que ce soit. Évidemment, s’il y a un sujet observé, il y a forcément un sujet voyeur. Car, qu’est-ce que la beauté de la nature s’il n’y a pas d’oeil pour la regarder ? Peut-on même dire qu’elle existe dans ce type de réalité aveugle ?
Ces sujets voyeurs sont malheureusement -et ils resteront toujours- les plus nombreux, nettement plus nombreux que les sujets observés. Ces voyeurs sont envieux, mais pour certaines raisons ne peuvent aspirer au succès du sujet de leur regard.
Ici, ces sujets voyeurs ont toute la latitude pour vivre leur rêve de gloire, même s’il s’avère qu’ils finiront vite par déchanter. Clintberg cherche assurément à réveiller son auditoire sur une situation que n’est possiblement pas de son goût.
De plus, plutôt qu’une ode à l’amour à travers la naissance d’une communauté issue de l’expression collective du sentiment amoureux, ne peut-on pas voir en «Love Empire» une allégorie de l’amour lui-même ? En allant toujours plus loin dans le dévoilement, le spectateur ne revit-il pas les mêmes phases que celles qui forment l’évolution du sentiment amoureux ? En effet, pour que ce sentiment naisse, il lui faut une cible. Pour la trouver, il faut jouer du voyeurisme, partir à la recherche d’une proie pour cet amour. Ensuite, ou bien même dans le même temps, il est nécessaire d’être soit même en exposition (ce n’est clairement pas terré chez soir que l’on rencontre l’amour). Quand les deux êtres sont ensemble, c’est bien le dévoilement de chacun qui fait grandir une attirance et la fait devenir de l’amour. C’est un cheminement long où les deux se découvrent toujours plus, jusqu’au point de non retour.

Un point atteint au détour de cette oeuvre «L’empire de l’amour».

samedi, décembre 02, 2006

BLOGOTEST ! (2)




You Were Born Under:



You are quick witted, charming, and bring luck to all who know you.

A bit greedy, you tend to go after what you want - with success.

Clever, you seek out knowledge... and eventually use what you know to your advantage.

You are very loyal, and you treat your real friends like they are family.



You are most compatible with a Dragon or Monkey.





You Are 69% Ready for Marriage



You are almost ready for marriage, and you could be ready to be engaged.

You're still figuring out the details of your ideal relationship!





You Are Somewhat Mature



You definitely act like an adult sometimes, but a big part of you is still a kid at heart.

While your immature side is definitely fun, you're going to have to grow up sooner or later.





You Are 44% Abnormal



You are at low risk for being a psychopath. It is unlikely that you have no soul.



You are at medium risk for having a borderline personality. It is somewhat likely that you are a chaotic mess.



You are at medium risk for having a narcissistic personality. It is somewhat likely that you are in love with your own reflection.



You are at medium risk for having a social phobia. It is somewhat likely that you feel most comfortable in your mom's basement.



You are at medium risk for obsessive compulsive disorder. It is somewhat likely that you are addicted to hand sanitizer.





Your Career Personality: Independent, Insightful, and Ingenious



Your Ideal Careers:



Architect

Artist

Business strategist

College professor

Computer programmer

Mathematician

Neurologist

Philosopher

Photographer

Video game developer





Your Musical Tastes Match: Nicole Kidman





See her whole playlist here (iTunes required)






Your Element Is Air



You dislike conflict, and you've been able to rise above the angst of the world.

And when things don't go your way, you know they'll blow over quickly.



Easygoing, you tend to find joy from the simple things in life.

You roll with the punches, and as a result, your life is light and cheerful.



You find it easy to adapt to most situations, and you're an open person.

With you, what you see is what you get... and people love that!





What Your Face Says



At first glance, people see you as down to earth and reliable.



Overall, your true self is reserved and logical.



With friends, you seem dramatic, lively, and quick to react.



In love, you seem energetic - almost manic.



In stressful situations, you seem cheerful and optimistic.








Your Deadly Sins






















Gluttony: 60%
Lust: 60%
Pride: 60%
Sloth: 60%
Wrath: 60%
Greed: 40%
Envy: 20%
Chance You'll Go to Hell: 51%
You'll die from a diabetic coma.





Your Life is 71% Perfect



Your life is pretty darn perfect. You don't have much to complain about.

Of course, your life is occasionally less than perfect. But you're usually too happy to notice.

mercredi, novembre 22, 2006

Oh, oh, oh ma p'tite Julie...

C'est ton anniversaire aujourd'hui...

Et j'ai oublié ton numéro entre deux déménagements. Je voulais t'appeller, et te parler. MÊME si je sais que l'on a rien à se dire, ou si peu.

lundi, octobre 23, 2006

Comment suis-je en amour ?

Le plus fou, c'est peut-être que c'est TOUT vrai.




How You Are In Love



You fall in love quickly and easily. And very often.



You tend to take more than give in relationships.



You tend to get very attached when you're with someone. You want to see your love all the time.



You love your partner unconditionally and don't try to make them change.



You stay in love for a long time, even if you aren't loved back. When you fall, you fall hard.

Les sept péchés capitaux...

...Et moi.

Gourmandise :




Your Gluttony Quotient: 63%



Eating is not just a hobby for you - it's your life.

And while your friends do appreciate your good taste in food, they're a little disgusted by how fast you shovel it down.



Hum...désir ? Ah, non...c'est l'avarice :



Your Greed Quotient: 40%



You're a little greedy, but generally you don't let your desire get the better of you.

You know that good things will come to you - as long as you wait your turn!



Paresse :



Your Sloth Quotient: 62%



You're a pretty lazy person, and you relish in your own sloth.

While being lazy does feel good, you're missing out on the really good parts of life that take a little work.



Colère :



Your Wrath Quotient: 0%



Revenge, anger, rage? They're hardly words in your vocabulary.

If someone wrongs you, you move on. You rather be indifferent than upset.



Luxure :



Your Lust Quotient: 84%



Your lust is totally out of control. You definitely have let your animal instincts take over.

And while your unbridled desire is attractive to some, most people see you as a bit of a freak!



Envie :



Your Envy Quotient: 22%



You are an occasionally envious person, but jealousy doesn't usually get the better of you.

You're wise enough to know that envy feels horrible - and does nothing to improve your life.

A little jealousy is normal: so go ahead and let yourself feel it. But don't let it bum you out!



Orgueil :



Your Pride Quotient: 57%



You have your proud moments, but you're also likely to be a little ashamed of them.

Don't be too hard on yourself. It's normal to want to make a stellar impression.

Dad, I miss you.

I miss you more each day.

Et je suis un peu plus comme toi chaque jour.

Je ne le veux pas, je méprise ton alcoolisme, même si je comprends que tu succombes à cette facilité.

Je ne sais même pas ce que tu deviens.
Je pense à toi. Tout le temps. Surtout quand je bois. Comme maintenant. Même si ce n'est qu'un verre.

Pourquoi chercher à TE détruire ?
Pourquoi chercher à NOUS détruire en TE détruisant ? À vrai dire, il n'y a que moi que ça touche encore.
Parce que je sais que tu vaux mieux que ça.

Si c'est ce qu'il faut, oublie nous. Je sais que notre présence te rappelle un tas de souvenirs, une vie que tu croyais être paradisiaque. Elle ne l'était que pour toi. Si pour que tu t'en sorte, il faut que l'on disparaisse de ta vie, je l'accepterais. Mais, on doit le savoir.

Que deviens-tu ? Où vis-tu ? Tu me manques.

mercredi, octobre 11, 2006

BLOGOTEST !




Your Birthdate: July 17



You tend to find yourself lucky - both in business and in life.

And while being wealthy is nice, you enjoy sharing your abundance with others.

You put your luck to good use: you are very ambitious and goal oriented.

Often times, you get over excited and take on more than you can manage.



Your strength: Your ability to make your own luck



Your weakness: Thinking you can do it all



Your power color: Bronze



Your power symbol: Half Moon



Your power month: August

mardi, septembre 19, 2006

Citation de Fabrice Neaud

(in JOURNAL 4, p.67-68)

"Faire oeuvre, c'est cesser de distcuter.
C'est mettre fin aux verbiages stériles.
C'est peser.
C'est juger.
C'est oser se prononcer, cesser de vouloir à tout prix "trouver le juste milieux", cesser de "couper la poire en deux".
Trancher. [...] Agir. Faire le point. Tirer un trait.
Décomposer la lumière en son spectre arc-en-ciel, n'en choisir que quelques couleurs pour faire sa propre palette, recomposer le blanc total par elle retrouvé.

C'est cela, faire oeuvre."

mercredi, août 09, 2006

C'est du direct live.

Le petit pain en chocolat, partie 2 :

De : Jeffrey Brown
A : nicoco.boucher@laposte.net
Date : 09/08/2006 15:54
Objet : RE: Le petit pain au chocolat

Hi Nicoco
Thanks very much for writing. I enjoyed looking at your blog, although I don't know French. It's another reason to learn, I've been meaning to for a couple years now, but keep getting swept along by life...I'm hoping to go back to France again next year for a longer time, so we'll see. I like the way you redrew MiniSulk to talk about it. It's nice, because it's like you make it your own in a way, by talking about it.
Best of luck with your own comics, et merci
jeffrey brown


mardi, août 08, 2006

Le petit pain au chocolat

Un échange de mail avec Jeffrey Brown, partie 1:

De : nicoco.boucher
A : jeffreybrownrq
Date : 08/08/2006 23:26
Objet : Le petit pain au chocolat

Okay, I'm sorry because I know that you must read that kind of
mail everyday but I've just read "Miniature Sulk",
"Conversation" #2 and "AIEOU" and I just LOVED it.

In fact, it's mostly because I'm an artist myself, at least
I'm trying very hard, and I recognized myself in your work,
and in your relationships.
So, I wrote to you to give you the adress of my blog, where
you can find some of my work, I'm trying to put a new page
each day.

It's there : http://croquettes.canalblog.com, and there's a
page where i speak of "Miniature Sulk", here :
http://croquettes.canalblog.com/archives/2006/07/15/2301085.html

I didn't know how to put it, but I hope you will like it.
If you can find the time to tell me what you think, even if
you don't speak french, I would be real pleased.

So, thanks a lot again.

Nicoco B.

ps : and sorry for the language, i'm french so i'm pushing it
to be understood by you...

dimanche, juin 11, 2006

Foutre le camp de ce pays de merde

Je veux.

C'est TOUT ce que je veux.

Mes propres choix m'ont amené ici et c'est encore eux qui m'empêchent de partir où je le souhaiterai.

Eux donc moi.

Tous ces gens m'insupportent, avec leur langue de barbare et leurs traditions minables.
Je ne supporte plus de voir les gens qui m'entourent, où sont Ludo, Francesco et les autres ?
Audrey revient, mais...c'est Aude que je veux revoir. C'est dans ses bras que je veux me lover. Et peu m'importe son concubinage. Et peu m'importe que nous n'ayons plus rien en commun. Je ne sais même pas si nous avons partagé quelque chose au départ.

Je veux fuir l'enfer que devient Québec, qui finalement ne me plait qu'entre septembre-octobre et mai-juin...Pourquoi essayer de construire quelque chose dans un endroit qui m'insupporte les trois-quarts de l'année ?

Que faire de ma peau ?

Que faire ?

vendredi, juin 09, 2006

mardi, mai 30, 2006

Thomas Dupuis

Ou : "Les lettres de refus" partie 2

De : Thomas Dupuis
Date : 30/05/2006 16:14
Objet : un mec ordinaire

"Bonjour,

nous avons bien reçu et lu votre projet intitulé "Un mec Ordinaire", mais c'est encore loin d'être au point et ça n'est pas vraiment le type de récit que nous avons envie d'éditer.

Votre dessin est encore assez mal fichu, le seul conseil pour l'améliorer, c'est de faire régulièrement des croquis d'après nature, ça aide énormément.

Malgré les maladresses, c'est bien raconté, clair, relativement sobre. J'ai trouvé votre récit assez touchant, l'idée du voyage dans le temps pour retrouver son enfance est assez proche d'une bande dessinée japonaise que vous connaissez peut-être qui s'appelle "Quartier Lointain" de Jiro Taniguchi. Par contre, les textes sur vos influences en terme de voyage dans le temps ne sont pas utiles à mon avis, ou alors il vaudrait mieux faire un seul texte au début ou à la fin de l'histoire.

En même temps, est-ce que ça n'aurait pas été mieux de faire un simple récit autobiographique de ce moment de votre enfance, plutôt qu'avoir recours à l'artifice du voyage dans le temps ?

En vous remerciant de votre envoi, veuillez recevoir nos sincères salutations.

Thomas Dupuis
Ed. Flblb"

Celui-là, je l'aime bien. Il est assez direct, voir même un peu méchant par moment, mais je ne pense pas qu'il ai foncièrement tort.
Au moins, il prouve qu'il a lu le récit (peut-être pas ses à-côtés où je parle de "Quartier Lointain") et je suis content qu'il le trouve sobre, car c'était ce que je recherchais.

Merci.

Comité de Lecture

Ou : "Les lettres de refus" partie 1

De : Comité de lecture
Date : 30/05/2006 15:23
Objet : Un mec ordinaire

"Cher Nicoco,

Le marché de la BD étant tellement saturé en ce moment que nous ne
pouvons répondre favorablement à votre projet.
Désolé et bonne chance dans vos démarches.
Cordialement

Pierre Paquet"

Oui, je sais que la première phrase est étrange, mais c'est ça.

Merci, c'est gentil.

dimanche, mai 14, 2006

Des otistes, des lesbiennes et des connards

Voici le résumé de mon rêve du jour.

J'ai donc révé, entre autres, de Shane (dans "the L Word", la brune sur la photo) , d'un chien husky qui me comprennait, me parlait, vomissait et tombait de plusieurs étages, sans oubler d'un Phillippe Bertrand haïssable à mon corps défendant qui n'a rien à voir, si ce n'est son nom avec Bertrand Phillippe.

En fait, j'était un genre d'agent secret et j'allais, avec mon équipe, chez une madame pour aller chercher un objet ou une information. En fait, une clef. D'ailleurs, je me souviens qu'à ce moment du rêve, j'étais pas loin de la porte d'entrée et le bas de celle-ci était ouvert pour pouvoir y faire passer un type vu plus tôt et qui passe par tous les trous (même les plus désagréables), mais il ne s'en est pas servi, quoiqu'il y ai passé le bras. Bref, en sortant, je tombe sur un version des x-men, avec, entre autres, Shane et Phillippe, pour qui, dans mon rêve, je ressens un dégout immense (bien plus que dans la réalité. Enfin, la veille, c'était de Fiona dont je révais. Elle se demandait pourquoi je ne retournais pas ses appels (je ne les reçois tout smplemen pas, ceci explique cela)). Enfin, je traverse le groupe et Shane, sans que je ne le sache vraiment, me suis.
Je ne m'en rend compte qu'une fois devant la porte de la dame avec la clef, après avoir traversé un chemin rocailleux, descendu un esalier et hésité à prendre le couloir à gauche.
Alors, Shane me dit qu'elle est avec nous (mon équipe et moi) et, au seuil de la porte donc, nous nous embrassons dans tous les sens, langoureusement, lovés l'un dans l'autre (oui, elle me plait aussi dans la vraie vie, son petit côté androgyne, tout ça...).
Puis, je rentre dans la pièce et il y a mon pôte, le chien husky. Il va regarder sur l'ordinateur de la dame pour y chercher les informations d'importance, puis je vois qu'il se retient de vomir alors je lui demande :
-Tu te sens mal ?
-Je crois que je vais vomir...
-Bon, va à la fenêtre prendre l'air, je m'en occupe.
Il y va, mais manque de tomber (ça, c'est un québequisme, Dr F.). J'essaie de le retenir, mais c'est trop tard, il me glisse des mains et chute d'un étage. Il se remet malgré tout en bord de balcon et rebelote. Il retombe sur ses pattes et je retourne à mes moutons.
En effet, je me rend compte au sortir de la pièce que l'on est pas allé assez loin, qu'au lieu de prendre la première porte, il fallait poursuivre dans le couloir, vers une salle d'exposition un peu plus loin. Là, je vois une sorte de Charlie qui m'explique tout, mais c'est très flou, je ne me souviens plus trop de ce qu'il diait. Mais, je sais que l'on était entouré de sculptures diverses.

Avant tout ça, je suis à Beynac, dans le lit qu'occupait Seb (lit que j'ai occupé un an avant de partir sur la ligne de front en 1999), avec Choucroute et le Nelge, de Oti-island qui me parlaient, voire se moquaient de quelque chose me concernant, sans que je puisse me suvenir de quoi.

Voilà, c'est sensiblement tout ce dont je me souviens.


Ah oui, non. Dans mon rêve, j'avais des micro-favoris.

samedi, avril 15, 2006

C’est un courrier pour toi, Cécile Maedonis.

Depuis le temps, tu le mérites bien.

Je suis en train de relire quelques bribes de nos conversades sur msn, que j’ai conservées sans même m’en souvenir sur un cd quelconque, un cd que je gardais avec moi pour tout autre chose. Les bribes ont précédé le retour du roi de 2004-2005 (le roi, c’est moi).
Et je crois avoir enfin compris l’éloignement que j’ai ressenti durant ce retour. Nous nous sommes éloignés, c’est indéniable. J’ai longtemps mis ça sur le compte de ta relation parfaite avec C., puis, j’ai mis ça sur le compte de mon propre empressement. Puis, sur notre place dans nos environnements respectifs.
Mais, ce n’était pas satisfaisant. Cela n’expliquait pas sans l’ombre d’un doute raisonnable le fait que nous soyons passés d’une relation communicative relative à une mise en sourdine totale. Cela n’expliquait pas que tu ai disparu aussi vite de ma vie.

En relisant ces messages, je crois que j’ai compris.
Je ne t’ai tout simplement pas vu grandir. Devenir Cécile, la femme. Parce que tu es une femme, maintenant.
Je sais bien que tu dois le savoir, mais je me sens obligé de l’écrire, je n’arrive pas vraiment à me l’imaginer. Tu es restée si longtemps la Cécile du lycée, à mes yeux.
Et c’est là toute mon erreur.

Tu m’as envoyé un texte, début juin 2003, un texte où tu exprimes, entre autres choses, ta crainte de me décevoir et ton incompréhension face à mes certitudes quant à nous, quant à ce que je ressentais pour toi. Je dois t’avouer qu’effectivement, je ne doutais pas de notre amour, je ne doutais nullement que toi et moi, ça pouvait être pour la vie…Pas une seule seconde, je t’assure, pas une seule fois, je me suis dit que je pouvais te décevoir. Pour ta part, tu ne m’as pas déçu. Aucunement. Quand on parle de personne aveuglée par l’amour, si jamais on devait en chercher une définition dans un dictionnaire, il est certain que l’on y verrait ma photo, fig. A : Nicoco aveuglé par son amour pour la jolie Cécile.
Parce que, ouais, je ne pensais qu’à toi, qu’à nous. Parce que pour moi, il ne s’était pas écoulé un an et demi, parce que pour moi, le monde entier s’était figé dans l’attente de nos retrouvailles et ce, depuis le 09 octobre 2001.

La première fois où nous nous sommes revus, c’était comme si je retournais au David-Neel quelques jours après ma fuite. Comme si nous n’avions pas bougés. Je n’avais pas de craintes de te décevoir, car je ne voyais pas notre séparation, mon absence physique comme étant un arbre à phantasmes. La déception ne vient que de la confrontation entre les fruits du fantasme et la réalité, dure ou douce.
Oui, j’avais fantasmé des choses, et oui, peut-être trop fort pour que tu n’en ai pas conscience. Mais, ce n’était pas des fantasmes sur ce que tu allais être devenue, mais sur ce que nous allions faire. Des fantasmes sur la force de notre couple.

Enfin, je radote et ce n’est pas le but premier de ma lettre que de te remémorer ma vision de toi+moi. Et puis, tu es une femme, maintenant.
Je ne peux plus me permettre de tenter de t’embobiner avec mes théories farfelues. Tu ne t’y fais plus prendre.
Tu ne te souviens probablement pas de ce que je t’ai écrit lors d’une de nos dernières (si ce n’est la dernière) conversations sur msn avant mon retour de 2004. Je l’ai gardée (oui, ça me surprend aussi, je la traîne avec moi depuis bientôt deux ans…), alors je vais te la rappeler : tu me faisais part de tes doutes face à la relation que tu vivais avec C. Je ne savais absolument rien de lui, alors je ne pouvais que parler de toi.
(J’ai tenté d’alléger le texte, hein…)

L'appel du 19 juin dit :
Personnellement, j'ai peur que ta relation avec lui ne te change et te fasse devenir une fille comme les autres, alors que tu es par essence extraordinaire.
Sinueuse dit :
c'est touchant ce que tu me dis...
Mais tu sais, je suis fatiguée de ne pas être une fille comme les autres... Je sais plus qui je suis à force de faire semblant d'être quelqu'un
L'appel du 19 juin dit :
Tu es cecile maedonis, la plus intéressante des ingénues que j'ai connu.
Tu es toi et c'est ce qui compte.
Ne te fonds surtout pas dans la masse, vis ton individualité comme une qualité qui fait de toi une personne au-dessus des autres.
Je te vois vraiment comme ça.
La manière incongrue avec laquelle tu réagis a certaines situations est merveilleuse.
La manière que tu as d'être sans te soucier des gens autour de toi, la manière que tu as de te laisser aller dans tes faux-semblants, parfois, tout cela dépasse ce que la majorité des femmes peuvent faire.
Tu es très compliquée, c'est vrai, mais tu es à la fois toute simple.
Sinueuse dit :
mais alors pourquoi on me comprend pas?
Je veux dire, y'a pas beaucoup de gens qui savent dire ce qu'il faut
pourquoi !?
L'appel du 19 juin dit :
Parce que tu vis différemment des autres…
Avec une logique et une manière d'appréhender le monde qui peut sembler étrange pour autrui.
Enfin, c'est difficile à expliquer. Si je te voyais, je saurais peut-être un peu plus comment te le dire. Là, je ne sais pas du tout comment tu réagis derrière ton miroir.
Je ne veux pas te savoir triste.
Et puis tu es si jeune, c'est normal de ne pas toujours arriver a se situer face a tout
Sinueuse dit :
Je suis jamais triste... Je suis toujours moi c'est tout...Juste Cécile un peu paumée
L'appel du 19 juin dit :
Cécile un peu paumée… doit-elle le rester?
Il ne faut pas que tu laisses ton individualité de coté sous prétexte que cela t'empêche de te situer. Je pense que tout cela va se fixer ; qu'un jour, tu seras suffisamment à l'aise avec ta personne pour ne plus t'embêter avec tes incertitudes.
Il suffit de prendre la vie relax
Sinueuse dit :
mouais...Mais bon, tu commences à me connaître, prendre la vie avec simplicité...Je sais pas faire


Je crois que finalement, en bien peu de temps, tu as appris à prendre la vie comme elle vient. Peut-être grâce à C. ou grâce à d’autres. Je t’avouerais que cela flatterai mon ego de savoir que je t’y ai aidé, mais je ne pense pas que j’en serais là si ça avait été le cas…

Voilà. Tu as pris ton envol trop vite pour moi. Alors que j’essayais de te montrer que le monde vu du ciel était simple et magique, alors que je voulais t’apprendre à voler de tes propres ailes, que je m’en sentais la responsabilité, non pas du père, mais plutôt du frère comme je te l’ai dit un peu plus tard cet été là, toi, tu t’es envolée au sommet des montagnes, sans même que je ne m’en sois aperçu.

Normalement, dans ces cas-là, on se dit Adieu.
Pour ma part, j’hésite, même si toi, tu l’as probablement déjà fait en silence le jour du lapin que tu m’as posé à Digne (t’en souviens-tu, simplement ?). Je devrais arriver à me sortir de ce marasme, de ce nuage dépressif qui entoure ce que le ‘nous’ (toi+moi) est devenu.

‘Pourquoi cette relation ne peut-elle pas rester juste un très bon souvenir, comme elle l’était jusque là ?’

Je me le demande et je me demande si tu te le demandes.
Peut-être parce que tout ça a fini en peau de boudin, sans que je ne m’en aperçoive, sans qu’une seule personne de mon entourage n’ai eu la présence d’esprit de me signifier la fin de la relation (au sens large du terme) ‘Cécile et Nicoco’. Peut-être est-ce parce que tu étais mon secret le mieux gardé...peu de gens dans mon entourage savait cette relation.
Début juillet, suite à plusieurs mails sans réponse et un appel infructueux sur ton portable, j’ai cru enfin l’imprimer dans ma tête.
‘La relation qu’entretenaient Cécile et Nicoco repose ici en paix, dans cette cabine téléphonique de Cannes. 09/2001-07/2005 : Elle aurait pu atteindre les quatre ans, mais peut-on vraiment y inclure les derniers mois ? Elle y était déjà vacillante. Elle s’est éteinte sans préavis, sans même fournir un testament sur lequel se fier. Amen.’

Mais, je trouve dommage de finir une si belle partie de ma vie sur cette touche morbide.
Alors, comme un idiot, je tente de raviver une flamme que j’ai moi-même soufflé, dans mon aveuglement terrible.

Cette lettre, c’est ça : une dernière allumette.
Je sais qu’elle n’allumera aucun feu, et ce n’est pas son rôle.
Peut-être rallumera-t-elle certaines braises pour mieux les éteindre. Ou pour enfin les éteindre. C’est évidemment toi seule qui a les cartes en mains à partir de maintenant.

And it’s been on my mind...calling long distance…you sound so close, but you're such a long way from home...’ –Ray Davies

Allez, bonne nuit (pour ne pas briser les habitudes, il est 02h48) jeune femme.

Nicoco B.

lundi, mars 13, 2006

Rêve de mariage, de lesbiennes...

...et de Marylou.

Premier Temps-Lesbiennes:

J'ai une ouverture avec Alice de "The L Word" alors que Red Forman de "that's 70 show" semble être mon père. Alice et moi sommes dans le lit que j'avais à Beynac, un lit une place, mais ça n'a pas l'air de la défriser. Je n'ose par contre pas trop lui faire de choses, parce que je n'ai rien à lui offrir.
Elle me dit qu'elle ne veut rien de moi de toutes façons, si ce n'est du sexe de temps en temps.

Deuxième Temps-GRETA:

Je rêve que je suis au GRETA à proposer que l'on produise mon CD (dans ce rêve, j'ai fait une maquette de cd). Je vois quelques types avec qui j'ai fait ma formation de projectionniste : Yohann tire sur des serpents tandis qu'Olivier et sa cliques se mettent des poulpes sur la tête. Ensuite, je me réveille (dans mon rêve) le matin pour aller au GRETA, à pieds (une quarantaine de km), et je passe par la fenêtre d'une maison dans un petit village loin de Digne-Les-Bains (la ville ou est situé le GRETA) avec une fille et son berger-pittbull qui m'aime bien. La maison est décorée un peu hippie, avec de l'encens et des machins faits mains partout. Avec l'odeur des hippies en prime. Finalement, on va au GRETA en voiture, un vieux tacot (ou bazou).

Troisième Temps-Mariage :

Puis, je suis dans un mariage, j'ai la chemise blanche que je portais pour le mariage de mon père (juillet 2000). Il y a plein de monde : Manu (mon cousin), Alice et ses copines, Marylou et ses colocataires et mon père, qui me demande depuis combien de temps je porte cette chemise, qu'il voit sale alors qu'elle est fraichement lavée (une bonne allégorie de ma perception de nos relations).
Aors moi, je me promène entre tous, avec mon t-shirt noir, ma chemise blanche et mon caleçon gris à l'envers et rien d'autre.
Après avoir suivi Alice et ses amies, je danse dans un coin gay et lesbien. On me regarde bizarrement à cause de mon caleçon, que l'on rend pour un maillot de bain.
En sortant de là, quelqu'un demande à avoir des signatures pour fare des t-shirts. Il veut que l'on signe avec des stylos rouges ou violets.
Je vais ensuite voir Marylou, qui est ailleurs, dans un coin semblable à un vestiaire. Il y a de l'huile au sol et je ne reste pas longtemps.


Le temps de me réveiller.


Il y a aussi, avant le GRETA, le rêve ou je caline une gamine dans ce qui me sert de chambre actuellement, mais je préfère ne pas trop en parler.

Sinon, j'ai trouvé ce site en cherchant des images pour mon texte. J'aime bien le trait.