Première évaluation de français.
C'est l'histoire d'un flic qui veut finir sa soirée en explosant la cervelle de deux jeunes de cité, un noir et un asiatique. J'avais pour mission de finir l'histoire, à partir du moment où le policier s'apprête à tirer.
Le bonhomme au pistolero est si proche des deux jeunes qu’ils peuvent voir les goûtes de sueur qui dégoulinent sur son visage congestionné et ravagé par l’alcool. Dans ces moments là, c’est tout ce que l’on voit.
Cela devait bien finir par arriver, pensais-je alors…C’est ce soir que je meurs.
Mais, il y eu cette étincelle dans l’œil de Luc…C’est dans ces cas-là que l’on est heureux d’avoir des amis asiatiques. Ils maîtrisent toujours quelques prises de karaté.
Il n’en fallut pas plus pour endormir la flicaille avinée, malgré un flingue plus qu’effrayant, dont Luc s’empara sur le champ.
Les flingues, c’est comme les pénis, il paraît. L’expression plus ou moins consciente d’un complexe de taille. De quoi rigoler. Mais, Luc ne rigole pas et se prépare à tirer. Bien sûr, il lit l’expression blême de mon visage et bien sûr, il se contente d’y répondre par une phrase courte, qui a tout d’un syllogisme : « Ce connard allait nous buter sans plus de sommations ; il n’aura que ce qu’il mérite… »
Pas de vrai point à la fin de son argumentation. Luc est plongé dans ses souvenirs, je le sens bien.
Et même si je sais que ce pochon policier est un salaud-peut-être le pire de son espèce-, je ne peux empêcher mon corps de se glisser entre lui et le pistolet tremblant. Luc n’a pas supporté la pression des quelques dernières minutes. Moi non plus. Mais, nous y réagissons de deux manières totalement différente. Lui, répondant à la violence par la violence. Et moi…Et moi voulant juste voir tout cela s’arrêter enfin…Luc a toute ma confiance et ma vie entre ses mains.
Et évidemment, son bras tendu vers moi se repose, frémissant ; Sa main se relâche et le magnum chute au sol. Il fait un bruit sourd, alors que l’aube se lève doucement, bien loin de nos vies. Le silence en profite pour encombrer l’espace et le temps. Nous avons échappé au pire et l’adrénaline redescend.
Luc et moi nous éloignons du poivrot avachi. Chacun dans sa direction, formant un étrange triangle, le 357 noir au centre.
Le triangle des Bermudes et son épave. Un symbole extrêmement fort, alors que le vieux se réveille.
Les yeux gonflés du poulet s’ouvrent lentement. Pour lui aussi la pression est redescendue. Son regard semble suppliant et son double menton tremble comme un dildo[1].
Je ferme les yeux et souffle. Soulagé d’entendre le soleil pointer et de voir les oiseaux chantonner. La vie reprend son cours quand j’entends sangloter. Les larmes semblent venir de loin, elles semblent dégager des entrailles de la mort…Mais, elles ne sortent pas de la châtaigne[2] comme je l’ai cru au départ.
Luc est à genoux, pleurant maintenant à chaudes larmes comme un petit garçon qui aurait perdu l’animal de compagnie auquel il tenait tant.
Je ne pouvais rien faire, il n’y avait rien à dire. Le coche[3] se faisait ramasser à la petite cuillère par son équipier, trop novice pour rentrer dans son jeu, qui venait tout juste de le retrouver.
Lui non plus ne disait rien, alors que le jeune le mitraillait de questions. Il n’avait rien à dire, il ne pouvait rien y faire.
Luc aurait eu besoin de moi avant cette nuit que je n’aurais pas su[4] comment lui venir en aide.
Et pendant que les gens partaient au travail et que les enfants se préparaient pour aller en cours, je compris en regardant Luc que, de par mes gestes et mes actions du moment, je lui avais bien plus apporté que si j’avais essayé de le convaincre avec des mots.
Je lui avais montré toute la confiance que je lui portais, plaçant sans hésitations ma vie entre ses mains, et il a vu tous les insoutenables secrets qu’il se cachait depuis longtemps. Il a compris qu’il n’avait plus à vivre seul avec ; Qu’il pouvait les partager, chercher à alléger son fardeau.
Il a vu qu’il n’était pas seul.
Il m’a vu.
Alors, nous nous sommes retrouvés lui et moi, seuls au milieu de la cité silencieuse. Tout resplendissait de calme. Les incendiaires dorment à ces heures là. Le soleil chauffait nos visages refroidit par la nuit et nos bouches muettes.
Ce fut Luc qui trouva le courage –et les mots- pour briser le silence :
-…Je…j’ai faim.
-…Je crois que moi aussi…Qu’est-ce qui est ouvert à cette heure ?
-À sept heures ?
-Putain, t’es vraiment trop con !
[1] Dildo : Vibromasseur en québécois.
[2] Châtaigne : Néologisme tiré par les cheveux, qui part de l’expression « un flic marron ».
[3] Le Coche : Le flic, en québécois. Je vous l’assure.
[4] Su : « Savoir » comme dans le sens de « Pouvoir », comme en Belgique.
"L'expérience et le comportement qualifiés de schyzophréniques représentent une stratégie particulière qu'une personne invente pour supporter une situation insupportable." R.Laing
vendredi, décembre 10, 2004
lundi, novembre 29, 2004
Et puis il y a Frida qui est belle comme un soleil
Et qui m'aime pareil que moi j'aime Frida...
Bon, c'est du brel, hein, facile.
Allez, fleme, je coipie colle mes mails, même si j'ai écrit des trucs bien sympas, qui se devront de rester intimes.
Là, je viens d'avoir les clés de mon premier appart un 26 m carrés pour 260 euros charges comprises. Ça c'est la bonne nouvelle du studio, la moins bonne c'est que je dois installer l'eau et l'electricité a mon nom et tout le gna gna. Enfin, je suis content, il est vraiment très moche.
Je parle en direct du centre culturel qui fait cybercaca, j'avais plein de choses à y voir, mais j'ai tout oublié je vais devoir reprendre rendez vous.
Oh oui, je n'ai plus trop de sous, ça va probablement pas être franchement évident en attendant que le cnasea me paye pour la formation.
C'est génial, en tout cas, une super ambiance, on est un peu tous sur la même longueur d'onde, les cours sont parfois ardus, mais on fait plein de petits films, plus ridicules les uns que les autres.
Et puis, donc, on fait la fête deux, trois fois la semaine, à quatre, six, huit, nous nous eclatons comme des gamins.
Eh puis, Hey ! Je suis le délégué de clae ! Une tache pleine de responsabilités pour laquelle j'ai été élu en majorité, voir plébicité un peu comme Nicolas Sarkozy président de l'UMP.
Tiens, je ne dois pas oublié de parler de la version québécoise de Tout le monde en parle, présentée par Guy A.Lepage, dont j'ai entendu parler dans l'emission de ce samedi. Ardisson en avait l'air plutôt fier, comme quoi, il les aime bien, les cousins québécois.
Exclue Blog : J'ai révé que je participais aux dernières évaluations de la star academy, et que donc, je chantais "Je t'aime" de Lara F. devant un Gérard Louvain incrédule (connard). Genre, j'en ai révé le vendredi soir et l'évaluation était le lundi d'après !
Bon, allez, j'arrete là, plus que 10 minutes sur le internet. C'est fini, je suis trop en manque, je vais reprendre rendez-vous pour bientot.
Mouton :
Bon, c'est du brel, hein, facile.
Allez, fleme, je coipie colle mes mails, même si j'ai écrit des trucs bien sympas, qui se devront de rester intimes.
Là, je viens d'avoir les clés de mon premier appart un 26 m carrés pour 260 euros charges comprises. Ça c'est la bonne nouvelle du studio, la moins bonne c'est que je dois installer l'eau et l'electricité a mon nom et tout le gna gna. Enfin, je suis content, il est vraiment très moche.
Je parle en direct du centre culturel qui fait cybercaca, j'avais plein de choses à y voir, mais j'ai tout oublié je vais devoir reprendre rendez vous.
Oh oui, je n'ai plus trop de sous, ça va probablement pas être franchement évident en attendant que le cnasea me paye pour la formation.
C'est génial, en tout cas, une super ambiance, on est un peu tous sur la même longueur d'onde, les cours sont parfois ardus, mais on fait plein de petits films, plus ridicules les uns que les autres.
Et puis, donc, on fait la fête deux, trois fois la semaine, à quatre, six, huit, nous nous eclatons comme des gamins.
Eh puis, Hey ! Je suis le délégué de clae ! Une tache pleine de responsabilités pour laquelle j'ai été élu en majorité, voir plébicité un peu comme Nicolas Sarkozy président de l'UMP.
Tiens, je ne dois pas oublié de parler de la version québécoise de Tout le monde en parle, présentée par Guy A.Lepage, dont j'ai entendu parler dans l'emission de ce samedi. Ardisson en avait l'air plutôt fier, comme quoi, il les aime bien, les cousins québécois.
Exclue Blog : J'ai révé que je participais aux dernières évaluations de la star academy, et que donc, je chantais "Je t'aime" de Lara F. devant un Gérard Louvain incrédule (connard). Genre, j'en ai révé le vendredi soir et l'évaluation était le lundi d'après !
Bon, allez, j'arrete là, plus que 10 minutes sur le internet. C'est fini, je suis trop en manque, je vais reprendre rendez-vous pour bientot.
Mouton :
samedi, novembre 13, 2004
Une autre âme arrive à la station...
Félicitations.
À mes petits moutons, car je deteste que l'on me dise : "dessine-moi un mouton.."
Alors, voilà le premier, le mouton fruit du deux novembre :
À mes petits moutons, car je deteste que l'on me dise : "dessine-moi un mouton.."
Alors, voilà le premier, le mouton fruit du deux novembre :
Moi, la dernière fois que je suis allé dans une boite gay...
...j'ai passé la nuit chez des nudistes et j'ai failli arriver en retard a mon boulot (je commencais a 17h15, ce jour là...).
Une histoire pour geyser.
Comment tout cela a-t-il commencé ? Oh, pour passer le temps un samedi soir, après le travail, je suis allé avec deux amis à moi dans LA boîte gay du coin, l'Envol.
Ambiance sympa et plusieurs conquêtes passées.
Bref, j'y suis allé et pour rigoler après une soirée de travail, cela fait parfois du bien de se lacher sur la piste de danse, là où mon charme animal fait effet, faisant possiblement même craquer fan-cyclope et toutes ces filles qui se veulent inaccessibles. Ah, ah !
Donc, je suis là, une petite bière dans le cornet. une bière québécoise, équivalent donc au double en france. Deux petites bières dans le pif.
Alors je danse, comme ça, quelle blague, mais comme partout quand on danse, on attire les regards et les regards nous attire. Sans oublier que si les gens me regarde mon instinct de prédateur reprend le dessus et je cherche très vite, consciement ou pas, la conquête de la soirée, la personne qui succombera à ma danse lascive (qui, en vérité, n'a rien d'exceptionnelle), puis à ma langue "chaude comme la braise".
Cette fois-ci, ma cible était une fille entre 25 et 28 ans, probablement bisexuelle, en attendant, plutôt hétéro (et oui).
Elle était avec un groupe d'amis, elle s'amusait bien.
Si j'ai réussi à ne lui faire aucun effet (du genre, le top bide), j'ai attiré le regard d'un de ses congénères, un mec de taille très moyenne (1m65-1m70), terriblement séduisant, quoique trop poilu pour l'un de mes suiveurs, Yannick (celui qui m'a fait rentrer là, la première fois).
Enfin, c'est yannick, aussi. Pour lui, dès qu'il y a une once de poils, cela perd tout interêt.
Bref, finalement, ce mec hallucine sur ma manière animale de danser (je ne SAIS PAS danser), et cela amène un certain rapprochement qui fait que l'on s'embale sur scène, allez, dites-moi que vous ne l'avez jamais fait.
Ensuite, c'était la fin de soirée, on a parlé (un peu), puis, on est allé chez des amis à lui.
Il venait de québec, la ville, et il était là pour la fin de semaine. Il me dit :
"-J'ai des connaissances pratiquant le naturisme. Ça te dérange?
-Heu, non, pas spécialement, à vrai dire, c'est le genre d'expériences que j'aime faire, même si je ne suis pas du tout pratiquant."
Donc, on est allé chez les naturistes, un couple gay, dont l'un était coiffeur (cliché, mais vrai), inaugurer la piscine.
Avril ou mai, je ne sait plus trop. Il faisait plutôt froid, c'était 02h00 du mat', l'eau était gelée, mais un délire collectif comme ça, cela ne se loupe pas.
Après avoir un peu discuté, bu de la bière encore à foison, on est allé au lit.
Se choucher, mais pas dormir.
Comme il est facile d'imaginer, nous avons passé la nuit à découvrir nos corps et les possibilités qui s'ouvraient à nous.
J'ai surtout bien compris que je detestais les fellations, dans un sens comme dans l'autre (ce qui explique ma réaction face au type de manosque en octobre dernier).
Le lendemain, nous avons pris un fastueux petit déjeuné avec nos amis nudistes, dont l'un avait un slip bizarre avec bon, le devant bien dans une poche, mais les fesses à l'air, malgré les elastiques sur le contour du derrière.
Un peu comme ça, mais avec un type plutôt barraqué dedans :
Un peu comme ça, mais blanc :
Puis, nous avons pris une douche et avons repassé du temps ensemble.
La suite, on la connait, j'ai perdu la notion du temps, et ce n'est que vers 16h30 que je me suis souvenu que je travaillais au Harvey's vers 17h15.
Alors, l'on m'a vite ramné chez moi, puis, j'ai passé un coup de fil pour prévenir un possible retard.
C'était Hélène, la fille qui m'a fait rêver presque au point de me garder au québec (pas Lessard, par contre, une autre). Ça me faisait bizarre de parler à elle, directement après avoir passé la nuit avec un autre, un peu comme si je l'avais trompée, alors que jamais nous n'étions sorti ensemble.
Bref, je me suis dépéché, je suis arrivé à l'heure et je n'étais même pas fatigué.
La morale étant que faire l'amour, bien faire l'amour, n'épuise pas, mais au contraire revigore.
Une histoire pour geyser.
Comment tout cela a-t-il commencé ? Oh, pour passer le temps un samedi soir, après le travail, je suis allé avec deux amis à moi dans LA boîte gay du coin, l'Envol.
Ambiance sympa et plusieurs conquêtes passées.
Bref, j'y suis allé et pour rigoler après une soirée de travail, cela fait parfois du bien de se lacher sur la piste de danse, là où mon charme animal fait effet, faisant possiblement même craquer fan-cyclope et toutes ces filles qui se veulent inaccessibles. Ah, ah !
Donc, je suis là, une petite bière dans le cornet. une bière québécoise, équivalent donc au double en france. Deux petites bières dans le pif.
Alors je danse, comme ça, quelle blague, mais comme partout quand on danse, on attire les regards et les regards nous attire. Sans oublier que si les gens me regarde mon instinct de prédateur reprend le dessus et je cherche très vite, consciement ou pas, la conquête de la soirée, la personne qui succombera à ma danse lascive (qui, en vérité, n'a rien d'exceptionnelle), puis à ma langue "chaude comme la braise".
Cette fois-ci, ma cible était une fille entre 25 et 28 ans, probablement bisexuelle, en attendant, plutôt hétéro (et oui).
Elle était avec un groupe d'amis, elle s'amusait bien.
Si j'ai réussi à ne lui faire aucun effet (du genre, le top bide), j'ai attiré le regard d'un de ses congénères, un mec de taille très moyenne (1m65-1m70), terriblement séduisant, quoique trop poilu pour l'un de mes suiveurs, Yannick (celui qui m'a fait rentrer là, la première fois).
Enfin, c'est yannick, aussi. Pour lui, dès qu'il y a une once de poils, cela perd tout interêt.
Bref, finalement, ce mec hallucine sur ma manière animale de danser (je ne SAIS PAS danser), et cela amène un certain rapprochement qui fait que l'on s'embale sur scène, allez, dites-moi que vous ne l'avez jamais fait.
Ensuite, c'était la fin de soirée, on a parlé (un peu), puis, on est allé chez des amis à lui.
Il venait de québec, la ville, et il était là pour la fin de semaine. Il me dit :
"-J'ai des connaissances pratiquant le naturisme. Ça te dérange?
-Heu, non, pas spécialement, à vrai dire, c'est le genre d'expériences que j'aime faire, même si je ne suis pas du tout pratiquant."
Donc, on est allé chez les naturistes, un couple gay, dont l'un était coiffeur (cliché, mais vrai), inaugurer la piscine.
Avril ou mai, je ne sait plus trop. Il faisait plutôt froid, c'était 02h00 du mat', l'eau était gelée, mais un délire collectif comme ça, cela ne se loupe pas.
Après avoir un peu discuté, bu de la bière encore à foison, on est allé au lit.
Se choucher, mais pas dormir.
Comme il est facile d'imaginer, nous avons passé la nuit à découvrir nos corps et les possibilités qui s'ouvraient à nous.
J'ai surtout bien compris que je detestais les fellations, dans un sens comme dans l'autre (ce qui explique ma réaction face au type de manosque en octobre dernier).
Le lendemain, nous avons pris un fastueux petit déjeuné avec nos amis nudistes, dont l'un avait un slip bizarre avec bon, le devant bien dans une poche, mais les fesses à l'air, malgré les elastiques sur le contour du derrière.
Un peu comme ça, mais avec un type plutôt barraqué dedans :
Un peu comme ça, mais blanc :
Puis, nous avons pris une douche et avons repassé du temps ensemble.
La suite, on la connait, j'ai perdu la notion du temps, et ce n'est que vers 16h30 que je me suis souvenu que je travaillais au Harvey's vers 17h15.
Alors, l'on m'a vite ramné chez moi, puis, j'ai passé un coup de fil pour prévenir un possible retard.
C'était Hélène, la fille qui m'a fait rêver presque au point de me garder au québec (pas Lessard, par contre, une autre). Ça me faisait bizarre de parler à elle, directement après avoir passé la nuit avec un autre, un peu comme si je l'avais trompée, alors que jamais nous n'étions sorti ensemble.
Bref, je me suis dépéché, je suis arrivé à l'heure et je n'étais même pas fatigué.
La morale étant que faire l'amour, bien faire l'amour, n'épuise pas, mais au contraire revigore.
mardi, octobre 26, 2004
99 luftballons
"Y a-t-il de l'eau salée dans la mer ?"
Je sui nez à nez avec un sosie de Nancy, une magnifique québécoise dont je rêve encore, parfois.
Elle sembleplus jeune, mais elle a le même regard, touten douceur, un regard juvénile.
Et puis, ce profil...Ce nez, préfigurant un léger retroussement, ces lèvres fines comme du papier à cigarettes, ce minuscule menton, ce sourrire en trois temps...bref, si jamais je prenais contact avec elle, ce ne serait quepour satisfaire une néverose.
Celle de sortir avec Nancy.
Elle a des chuassettes dépareillées. Une noire avec des motifs blancs, une blanche motifiée de noire.
Sa ceinture rose, quoiqu'au tendre milieu de son corp, semble attirer l'attention exagéremment sur son côté infantile, qu'elle assume et fiche au visage du monde, en criant haut et fort : "Et alors ?"
Et ces cheuveux...miam, miam...Vous loupez ce spectacle. Des ondulations, une mèche qui fuit et encercle l'oeil par l'intérieur du front.
Une beauté.
À part ça, aujourd'hui, j'ai fait du stop.
Le probleme (où se situe l'accent, vérole ?) majeur étant l'aletre météo sur la région.
Mais, je suis motivé, les gens du stage sont sympa, les filles de mon groupe son majoritairement sexy et je vais aller en collocation avec l'une d'elles.
Bref, oraison, stop. Je commence vers 07h15.
La pluie, fine, n'est pas problématique.
Puis, sans prévenir, elle se renforce. 07h30. Elle gagne en intensité, l'orage gronde au loin. 07h35. Je suis trempé jusqu'aux os et toujours sans "lift", sans chauffeur.
Puis, un monsieur pressé s'arrete, il peut me mener jusqu'aux Mées (soit une avancée de 15 km).
Bon. Une fois que l'on arrive, je recommence mon manège alors que la pluie coule à flots, comme vache qui pisse.
Une voiture passe, m'éclabousse ! SALOPE ! J'en avais des pieds à l'entrejambe !
Après cinq minutes de galère, un type me ramasse.
Il me prend pour quelqu'un d'autre, je dissipe la malentendu.
Il est Arabe. J'écoute sa musique de fond, ce sont des psaumes musulmans.
On discute de la vie, de l'humanité et des civilisations. C'était un ouvrier.
Il n'en demeure pas mois que cette discussion fut peut-être la plus importante que j'ai pu avoir avec un type qui me prennait en stop.
J'y ai appris bien des choses et j'ai rencontré une personne généreuse.
Il m'a traduit les psaumes à mesure que la radio les entonnaient.
Il m'a finalement laissé à la zone industrielle de Digne les bains, car il allait à Volx.
Après avoir atadu le bus sousla pluie, j'ai subit mes cours où j'ai appris un tas de trucs sur la couleur, la lumière et l'oeil.
Mais rien ne vaudra la discussion avec ce musulman dont j'ignore jusqu'au prénom.
Saviez-vous que le commandant Cousteau s'est converti à l'islam avant de mourrir ?
Je sui nez à nez avec un sosie de Nancy, une magnifique québécoise dont je rêve encore, parfois.
Elle sembleplus jeune, mais elle a le même regard, touten douceur, un regard juvénile.
Et puis, ce profil...Ce nez, préfigurant un léger retroussement, ces lèvres fines comme du papier à cigarettes, ce minuscule menton, ce sourrire en trois temps...bref, si jamais je prenais contact avec elle, ce ne serait quepour satisfaire une néverose.
Celle de sortir avec Nancy.
Elle a des chuassettes dépareillées. Une noire avec des motifs blancs, une blanche motifiée de noire.
Sa ceinture rose, quoiqu'au tendre milieu de son corp, semble attirer l'attention exagéremment sur son côté infantile, qu'elle assume et fiche au visage du monde, en criant haut et fort : "Et alors ?"
Et ces cheuveux...miam, miam...Vous loupez ce spectacle. Des ondulations, une mèche qui fuit et encercle l'oeil par l'intérieur du front.
Une beauté.
À part ça, aujourd'hui, j'ai fait du stop.
Le probleme (où se situe l'accent, vérole ?) majeur étant l'aletre météo sur la région.
Mais, je suis motivé, les gens du stage sont sympa, les filles de mon groupe son majoritairement sexy et je vais aller en collocation avec l'une d'elles.
Bref, oraison, stop. Je commence vers 07h15.
La pluie, fine, n'est pas problématique.
Puis, sans prévenir, elle se renforce. 07h30. Elle gagne en intensité, l'orage gronde au loin. 07h35. Je suis trempé jusqu'aux os et toujours sans "lift", sans chauffeur.
Puis, un monsieur pressé s'arrete, il peut me mener jusqu'aux Mées (soit une avancée de 15 km).
Bon. Une fois que l'on arrive, je recommence mon manège alors que la pluie coule à flots, comme vache qui pisse.
Une voiture passe, m'éclabousse ! SALOPE ! J'en avais des pieds à l'entrejambe !
Après cinq minutes de galère, un type me ramasse.
Il me prend pour quelqu'un d'autre, je dissipe la malentendu.
Il est Arabe. J'écoute sa musique de fond, ce sont des psaumes musulmans.
On discute de la vie, de l'humanité et des civilisations. C'était un ouvrier.
Il n'en demeure pas mois que cette discussion fut peut-être la plus importante que j'ai pu avoir avec un type qui me prennait en stop.
J'y ai appris bien des choses et j'ai rencontré une personne généreuse.
Il m'a traduit les psaumes à mesure que la radio les entonnaient.
Il m'a finalement laissé à la zone industrielle de Digne les bains, car il allait à Volx.
Après avoir atadu le bus sousla pluie, j'ai subit mes cours où j'ai appris un tas de trucs sur la couleur, la lumière et l'oeil.
Mais rien ne vaudra la discussion avec ce musulman dont j'ignore jusqu'au prénom.
Saviez-vous que le commandant Cousteau s'est converti à l'islam avant de mourrir ?
dimanche, octobre 24, 2004
Un entre-deux silencieux...
Pour tout ça, je reste un peu...
Bon, là, je me fais à manger, en attendant, je papote.
J'ai fais un sacré rêve, cette nuit, avec la représentation de la femme idéale que je me fais, une représentation qui n'a rien à voir avec les top models que l'on pourrait imaginer.
Enfin, j'ai passé la nuit à la draguer, l'inviter, romantiser, vivre à cent à l'heure à ses côtés, sans jamais parvenir à quelquechose de physique.
Et en me rasant dans mon sommeil, je me coupait le petit morceau que je laisse pousser depuis des mois sans trop de succès, mais qui me donne un air "mousquetaire". Ça ressemble à quoi ? Ben, à une ligne de poils qui descent du bas de la lèvre au bas du menton. C'est quelque peu classe, et les gens me vouvoient. Si, si. Cela me veillit.
Bon.
Il y aura toujours un problème insoluble dans la cuisson de pates, même de celles prêtes en cinq minutes.
Il faut faire chauffer l'eau, action qui prend facile dix minutes.
Je vous laisse, les miennes sont prêtes.
Ah oui, il va falloir que je vous raconte ma journée à manosque, il y a un mois ou presque.
Après manger, promis.
Bon, là, je me fais à manger, en attendant, je papote.
J'ai fais un sacré rêve, cette nuit, avec la représentation de la femme idéale que je me fais, une représentation qui n'a rien à voir avec les top models que l'on pourrait imaginer.
Enfin, j'ai passé la nuit à la draguer, l'inviter, romantiser, vivre à cent à l'heure à ses côtés, sans jamais parvenir à quelquechose de physique.
Et en me rasant dans mon sommeil, je me coupait le petit morceau que je laisse pousser depuis des mois sans trop de succès, mais qui me donne un air "mousquetaire". Ça ressemble à quoi ? Ben, à une ligne de poils qui descent du bas de la lèvre au bas du menton. C'est quelque peu classe, et les gens me vouvoient. Si, si. Cela me veillit.
Bon.
Il y aura toujours un problème insoluble dans la cuisson de pates, même de celles prêtes en cinq minutes.
Il faut faire chauffer l'eau, action qui prend facile dix minutes.
Je vous laisse, les miennes sont prêtes.
Ah oui, il va falloir que je vous raconte ma journée à manosque, il y a un mois ou presque.
Après manger, promis.
mercredi, octobre 13, 2004
L'expérience incongrue...
Regardez bien, c'est magique.
1________1,024
2________2,048
4________4,096
8________8,192
16_______16,294
32_______32,688
64_______65,376
128_____130,750
256_____261,500
512_____523,000
1 024___1 046,000
On a donc une différence de 22, une différence exponentielle :
2 048__________2 092 (+44)
4 096__________4 184 (+88)
8 192__________8 368 (+176)
16 294________16 736 (+442)
32 688________33 472 (+784)
65 376________66 944 (+1568)
130 750______133 888 (+3138)
261 500______267 776 (+6276)
523 000_____535 552 (+12 522)
1 046 000___1 071 104 (+25 104)
Elle devient quand même 25 104.
Oui, bon, alors, à part ça, oui, je ne compte pas les moutons,
mais les chiffres quand je suis au lit.
Mais, j'aimerais bien que l'on m'explique cette montée
pas si logique (si encore le nombre doublait à chaque fois, mais non, même pas).
1________1,024
2________2,048
4________4,096
8________8,192
16_______16,294
32_______32,688
64_______65,376
128_____130,750
256_____261,500
512_____523,000
1 024___1 046,000
On a donc une différence de 22, une différence exponentielle :
2 048__________2 092 (+44)
4 096__________4 184 (+88)
8 192__________8 368 (+176)
16 294________16 736 (+442)
32 688________33 472 (+784)
65 376________66 944 (+1568)
130 750______133 888 (+3138)
261 500______267 776 (+6276)
523 000_____535 552 (+12 522)
1 046 000___1 071 104 (+25 104)
Elle devient quand même 25 104.
Oui, bon, alors, à part ça, oui, je ne compte pas les moutons,
mais les chiffres quand je suis au lit.
Mais, j'aimerais bien que l'on m'explique cette montée
pas si logique (si encore le nombre doublait à chaque fois, mais non, même pas).
samedi, octobre 09, 2004
L'effet papillon
C'est un film qui sort en DVD, mais c'est aussi un rêve que j'ai fait.
J'étais Andy Kauffman, ook? Dans les annes 60 et tout.
Et je devais aller dans un cinoche pour empecher un type à la tunique violette et qui ressemblait a Kevin Spacey de tuer un autre type.
Alors, je rentre dans la salle, après avoir emprunté une tunique violette, et je me pose avec kevin Spacey (ah, oui, il était chauve) et puis, bon, j'essaye de l'empecher de faire son truc et puis je me retrouve a faire une blague à la kauffman (sous entendu : drole mais affreusement pas drole, un sacré bide) à la fin de la séance.
Les gens partent, je me fais huer, mais je dis : "ah,ah, vous allez voir, dans 30 ans, il y aura des films sur moi ! et on rediffusera la série TAXI ! Vous serez ridicules !) et là, je me dédouble et je me vois sortir en trombe de la salle de cinéma, tout en y restant.
Le pire n'est pas encore arrivé ! Je voyage dans le temps quelques minutes avant le début de la scéance, pour re-empecher kevin Spacey de faire le con, mais aussi pour m'empecher de faire ma sale blague !
Alors, je vois les gens étonnés de me voir là (ben oui, je suis dans leur passé), et je me dis, bon, je vais m'attendre à la sortie du cinoche. Je sors, et je croise encore Kevin Spacey, qui lui rentrait dans la salle. Je me dis : "là, je ne dois pas le louper." Et je le suis.
Sur le court chemin (un escalier avec le comptoir et un large couloir de forme carrée), je croise une fille en tunique violette qui sort de la salle a son tour. Bon, cette fille, c'et Liv Tyler.
Je lui demande si je peux lui emprunter sa tunique et là, mon rêve a pris une tournure vraiment cochonne !
Donc, là, lutain, voilà-t-y pas qu'elle se met a me sucer en me mettant une crême sur l'engin !
Ce n'est pas tout ! lle me parlait de karma et d'energie et de cosmologie et de positions a prendre pour découvrir le plaisir sensuel et tout. Bon, au bout d'un moment, la contorsion, ça la faisait chier, elle me dit : "allez, on passe à la pénétration".
Moi, je demande : "ook, tu veux que je mette une capote ?" (faites TOUJOURS ça, les jeunes, la réponse devrait etre majoritairement favorable et c'est bien. Surtout quand la fille
vous est inconnue). Bon, elle, elle m'a regardé bizzarrement, mais on était dans les années 60, non seulement c'était peu utilisé, mais c'était aussi rare.
Bon, alors crac crac, elle me dit : "tiens jai l'impression qu'elle est plus grande" (ou je ne sais trop quoi, enfin, la manière dont elle l'a dit montrait qu'elle avait du mal a tout prendre) et puis aussi que j'étais bon et tout, enfin, c'était un rêve, quoi.
Et c'est là que je me suis révéillé.
J'étais Andy Kauffman, ook? Dans les annes 60 et tout.
Et je devais aller dans un cinoche pour empecher un type à la tunique violette et qui ressemblait a Kevin Spacey de tuer un autre type.
Alors, je rentre dans la salle, après avoir emprunté une tunique violette, et je me pose avec kevin Spacey (ah, oui, il était chauve) et puis, bon, j'essaye de l'empecher de faire son truc et puis je me retrouve a faire une blague à la kauffman (sous entendu : drole mais affreusement pas drole, un sacré bide) à la fin de la séance.
Les gens partent, je me fais huer, mais je dis : "ah,ah, vous allez voir, dans 30 ans, il y aura des films sur moi ! et on rediffusera la série TAXI ! Vous serez ridicules !) et là, je me dédouble et je me vois sortir en trombe de la salle de cinéma, tout en y restant.
Le pire n'est pas encore arrivé ! Je voyage dans le temps quelques minutes avant le début de la scéance, pour re-empecher kevin Spacey de faire le con, mais aussi pour m'empecher de faire ma sale blague !
Alors, je vois les gens étonnés de me voir là (ben oui, je suis dans leur passé), et je me dis, bon, je vais m'attendre à la sortie du cinoche. Je sors, et je croise encore Kevin Spacey, qui lui rentrait dans la salle. Je me dis : "là, je ne dois pas le louper." Et je le suis.
Sur le court chemin (un escalier avec le comptoir et un large couloir de forme carrée), je croise une fille en tunique violette qui sort de la salle a son tour. Bon, cette fille, c'et Liv Tyler.
Je lui demande si je peux lui emprunter sa tunique et là, mon rêve a pris une tournure vraiment cochonne !
Donc, là, lutain, voilà-t-y pas qu'elle se met a me sucer en me mettant une crême sur l'engin !
Ce n'est pas tout ! lle me parlait de karma et d'energie et de cosmologie et de positions a prendre pour découvrir le plaisir sensuel et tout. Bon, au bout d'un moment, la contorsion, ça la faisait chier, elle me dit : "allez, on passe à la pénétration".
Moi, je demande : "ook, tu veux que je mette une capote ?" (faites TOUJOURS ça, les jeunes, la réponse devrait etre majoritairement favorable et c'est bien. Surtout quand la fille
vous est inconnue). Bon, elle, elle m'a regardé bizzarrement, mais on était dans les années 60, non seulement c'était peu utilisé, mais c'était aussi rare.
Bon, alors crac crac, elle me dit : "tiens jai l'impression qu'elle est plus grande" (ou je ne sais trop quoi, enfin, la manière dont elle l'a dit montrait qu'elle avait du mal a tout prendre) et puis aussi que j'étais bon et tout, enfin, c'était un rêve, quoi.
Et c'est là que je me suis révéillé.
jeudi, octobre 07, 2004
Enzo Enzo
C'était un petit cousin par alliance.
Même pas un an, mais très joyeux.
Jean Pierre Pernault sourit
Et ce jeune manque de vie.
Les gens sont des bouseux.
Une famille endeuillie,
Une famille à laquelle personne ne pense.
A laquelle MOI, je pense.
Ce petit était vraiment trop petit.
Et, je sais, "c'est comme ça",
Mais, cet après-midi là,
Même le soleil pleurait
La perte de ce petit bébé.
Même pas un an, mais très joyeux.
Jean Pierre Pernault sourit
Et ce jeune manque de vie.
Les gens sont des bouseux.
Une famille endeuillie,
Une famille à laquelle personne ne pense.
A laquelle MOI, je pense.
Ce petit était vraiment trop petit.
Et, je sais, "c'est comme ça",
Mais, cet après-midi là,
Même le soleil pleurait
La perte de ce petit bébé.
lundi, octobre 04, 2004
There is no hell like a motel..
Aujourd'hui, Manosque.
J'y suis allé pour des papiers et des demandes administratives.
Et pour revoir Laure.
J'y ai découvert un vieux bizarre.
Vers midi, alors que je me posais sur un banc, afin de déguster un petit sanwiche, un vieux, que j'avais croisé le matin dans la rue, est venu me faire la conversade.
Il avait déjà l'air ahuri des gens un peu foldingos et il me parlait de Derrick en des termes élogieux.
"Un vieux beauf, pensais-je. Comme on en voit tant, très second degré dans l'âme, un mini diner de con en perspective...".
S'il n'y avait eu que cela.
Bon, on parle. de rien et de rien. On parle de mon sanwiche, c'est dire.
Là, il me propose : "Tu veux monter chez moi, je t'offre une bière, ça passera mieux avec ton sanwiche..."
Je lui répond que hum...la bière, j'apprécie moyen chaud.
Il me dit "oh, tant pis..." et se lève pour rentrer chez lui afin de ne pas louper Derrick.
C'est là qu'il ajoute, après quelques secondes de silence :
"Tu veux que je te fasse une pipe ?"
o_O'
"-Hein ?
-Une bonne p'tite pipe...
-Euh, non merci, je dois me concentrer sur mon entrevue...
-Allez, quoi, une bonne pipe...
-Oh, vous savez, ça va aller, j'ai un peu la tête ailleurs alors non, merci...
-Bon, tant pis, alors. Au revoir.
-Ah, ah, euh...amusez-vous bien, hein...."
Et donc, voilà, j'étais vraiment surpris et géné et pour une fois, ce n'était pas un rêve, je ne pouvais même pas essayer de me réveiller.
Sinon, cette fois-ci, je n'ai pas vu Laure (contrairement à l'autre fois), mais j'ai refait une ballade avec un chien.
Gros et odorant. Mais, doux comme un nounours.
Finalement, il est allé voir à un internat de lycée plombé de jolies filles et la dame de l'internat LUI a ouvert. L'a fait rentré.
Me laissant comme un con sans explications à l'entrée de l'internat.
N'en revenant pas, je suis parti.
J'y suis allé pour des papiers et des demandes administratives.
Et pour revoir Laure.
J'y ai découvert un vieux bizarre.
Vers midi, alors que je me posais sur un banc, afin de déguster un petit sanwiche, un vieux, que j'avais croisé le matin dans la rue, est venu me faire la conversade.
Il avait déjà l'air ahuri des gens un peu foldingos et il me parlait de Derrick en des termes élogieux.
"Un vieux beauf, pensais-je. Comme on en voit tant, très second degré dans l'âme, un mini diner de con en perspective...".
S'il n'y avait eu que cela.
Bon, on parle. de rien et de rien. On parle de mon sanwiche, c'est dire.
Là, il me propose : "Tu veux monter chez moi, je t'offre une bière, ça passera mieux avec ton sanwiche..."
Je lui répond que hum...la bière, j'apprécie moyen chaud.
Il me dit "oh, tant pis..." et se lève pour rentrer chez lui afin de ne pas louper Derrick.
C'est là qu'il ajoute, après quelques secondes de silence :
"Tu veux que je te fasse une pipe ?"
o_O'
"-Hein ?
-Une bonne p'tite pipe...
-Euh, non merci, je dois me concentrer sur mon entrevue...
-Allez, quoi, une bonne pipe...
-Oh, vous savez, ça va aller, j'ai un peu la tête ailleurs alors non, merci...
-Bon, tant pis, alors. Au revoir.
-Ah, ah, euh...amusez-vous bien, hein...."
Et donc, voilà, j'étais vraiment surpris et géné et pour une fois, ce n'était pas un rêve, je ne pouvais même pas essayer de me réveiller.
Sinon, cette fois-ci, je n'ai pas vu Laure (contrairement à l'autre fois), mais j'ai refait une ballade avec un chien.
Gros et odorant. Mais, doux comme un nounours.
Finalement, il est allé voir à un internat de lycée plombé de jolies filles et la dame de l'internat LUI a ouvert. L'a fait rentré.
Me laissant comme un con sans explications à l'entrée de l'internat.
N'en revenant pas, je suis parti.
samedi, octobre 02, 2004
Letter to Hermione
Doudoudoudou daaaaa....
Elle me dit Monsieur quand je souris
Je lui dit : "Madame, il faut bien que je rie".
Elle me répond : "Vous avez raison, Monsieur,
Mais il n'empeche, quelle classe quand le bonheur se lit dans vos yeux !"
Je ne suis pas Baudelaire, mais je vous emmerde les poings fermés.
Bowie
Elle me dit Monsieur quand je souris
Je lui dit : "Madame, il faut bien que je rie".
Elle me répond : "Vous avez raison, Monsieur,
Mais il n'empeche, quelle classe quand le bonheur se lit dans vos yeux !"
Je ne suis pas Baudelaire, mais je vous emmerde les poings fermés.
Bowie
jeudi, septembre 30, 2004
"L'épinard de Yukiko"
Au lieu de : "Les brocolis de Jango"
Fréderic Boilet, Ego comme X, 15 euros, 2001
Il était une fois...ou plutôt, il était là-bas, l'histoire d'un homme qui veux raconter l'histoire d'une fille.
Hum.
Il était une fois, Yukiko et son épinard.
Voilà le pitch, nul besoin de savoir autre chose pour rentrer dans l'intimité d'un homme et d'une femme, dans la découverte amoureuse, dans la tranche de vie où nous ne sommes que des spectateurs, des intrus.
Frédéric Boilet nous tisse une toile merveilleuse où le Japon est dépeint comme un pays tendre et amoureux, Frédéric Boilet se sert du Japon comme d'un décor idéal pour une histoire d'amour idéalisée.
A la lecture de cette manga, l'on se rend compte que nulle part ailleurs une telle alchimie aurait pu avoir lieu.
Alors voilà, Fred a une petite amie.
Elle est belle et son prénom, c'est Yukiko.
Enfin, parce que les histoires d'amour finissent mal, en général, celle-ci ne fait pas exception.
L'on ressort par contre de cette lecture avec l'impression d'avoir vu tout le magnifique d'une relation, l'on ressort de cette lecture avec l'envie.
L'envie d'aimer, l'envie de dire "Bonjour l'amour" et non plus "Bonjour tristesse".
Le dessin, tendre et fluide, terriblement réaliste, tout en douceur, guide le lecteur, sert agréablement une histoire toute en finesse.
Une lecture rapide, coulante comme une rivière, un lecture d'où le temps est exclu, une lecture qui voit le temps s'arrêter ou à tout le moins ralentir, tant on aimerait que tout ce calme dure toujours.
Voilà, lecture conseillée, je l'ai trouvé à la bibliothèque municipale d'oraison, comme quoi, cela doit se trouver avec facilité. Par contre, le prix est un peu exorbitant, mais voici La version en ligne.
Fréderic Boilet, Ego comme X, 15 euros, 2001
Il était une fois...ou plutôt, il était là-bas, l'histoire d'un homme qui veux raconter l'histoire d'une fille.
Hum.
Il était une fois, Yukiko et son épinard.
Voilà le pitch, nul besoin de savoir autre chose pour rentrer dans l'intimité d'un homme et d'une femme, dans la découverte amoureuse, dans la tranche de vie où nous ne sommes que des spectateurs, des intrus.
Frédéric Boilet nous tisse une toile merveilleuse où le Japon est dépeint comme un pays tendre et amoureux, Frédéric Boilet se sert du Japon comme d'un décor idéal pour une histoire d'amour idéalisée.
A la lecture de cette manga, l'on se rend compte que nulle part ailleurs une telle alchimie aurait pu avoir lieu.
Alors voilà, Fred a une petite amie.
Elle est belle et son prénom, c'est Yukiko.
Enfin, parce que les histoires d'amour finissent mal, en général, celle-ci ne fait pas exception.
L'on ressort par contre de cette lecture avec l'impression d'avoir vu tout le magnifique d'une relation, l'on ressort de cette lecture avec l'envie.
L'envie d'aimer, l'envie de dire "Bonjour l'amour" et non plus "Bonjour tristesse".
Le dessin, tendre et fluide, terriblement réaliste, tout en douceur, guide le lecteur, sert agréablement une histoire toute en finesse.
Une lecture rapide, coulante comme une rivière, un lecture d'où le temps est exclu, une lecture qui voit le temps s'arrêter ou à tout le moins ralentir, tant on aimerait que tout ce calme dure toujours.
Voilà, lecture conseillée, je l'ai trouvé à la bibliothèque municipale d'oraison, comme quoi, cela doit se trouver avec facilité. Par contre, le prix est un peu exorbitant, mais voici La version en ligne.
jeudi, septembre 23, 2004
Sur la route du chemin...
...Je me perd sans cesse.
A gauche? Je t'avais dit de prendre à droite !
C'est ainsi que j'ai découvert les mérites des erreurs. C'est ainsi que j'ai appris à me tromper. C'est ainsi que j'ai pris plaisir à l'echec en mettant mat.
Et c'est à cet endroit que je l'ai rencontrée.
Toutes les histoires d'amour tournent autour d'une personne dont on s'éprend. Eperdument. Follement. Illogiquement.
Tout comme lorsque l'on ment.
Cette fille était jeune, à la peau douce et nacrée. Nabokov aurait utilisé le terme disgracieux de lolita pour la définir. Mais, elle préférait qu'on la nomme Elsa.
Si j'avais su dans quoi je m'embarquerais alors, le double exil qui deviendrait le mien, je crois...non...non, je ne crois pas. Je crois que j'aurais malgré tout plongé tete baissée, noyé dans la beauté charnelle qu'elle dégageait.
Oui, au lieu de la dissuader, oui, au lieu de ne pas la laisser m'aimer.
Toutes les descriptions que je tenterais de faire pour la faire exister dans vos regards vides ne feraient naitre que des doublures grotesques, des ingénues sans charme, des enfants sans talent.
Elle est impossible à décrire car impossible à imaginer dans sa globalité.
Même en décrivant chaque parcelles de son etre dans les moindres détails, atomes par atomes, la partie physique tant la métaphysique, nous n'arriverions qu'au portait grossier d'une fille banale et sans interet.
Des défauts, elle en avait, des mignons bien sur, des trop grossiers pour être consignables ici, des merveilleux de tendresse evidement, des qui vous dégoutent de la femme en tant qu'etre aimable et aimant, le pire de tous, celui qui vous ferait régurgiter votre déjeuner si vous l'aviez pris ce matin, celui qui nous mena elle et moi où nous sommes étant que je l'aimais comme jamais.
Je l'ai rencontrée au premier soir de l'automne, un soir étouffant de chaleur moite, une chaleur clichée de ce genre de soirées. Elle se tenait a deux pas de moi.
Elle savait dans son regard se montrer distante.
Elle savait aussi dévoiler le petit peu de fragilité dont les hommes ont besoin pour se sentir exister auprès de femmes dans son genre.
Elle avait cette force qui dit aux gens comme moi, à nous, hommes modernes et castrés, qu'ils feraient mieux de ne pas approcher, sous peine de voir leur vie disparaitre, sous peine de se sentir atomiser par sa présence excitante.
"Mais alors, me demanderiez-vous, si vous ne l'avez pas approchée, comment avoir une idée de ses sentiments ?"
Et vous auriez raison si vous n'aviez pas mille fois tort de raisonner de la sorte.
Oui, car sans contacts autre que visuels, sans avoir meme eu l'occasion de partager le doux son de sa voix, comment aurai-je pu la sonder au point de lire son amour?
Pauvres sots que vous etes ! Comment croire qu'une fille si parfaitement indescriptible puisse etre autre chose que le fruit de mes fantasmes les plus délurés ? Que cette fille puisse etre autre chose que la somme de toutes ces gamines au regard pubère qui ont peuplé ma jeunesse et qui hantent encore mes nuits ?
Oui, elles m'aimaient, car je savais les aimer en retour de leur simple nubilité.
Oui, elle ne s'appellait elsa que par le simple caprice de mon imagination.
Oui, je ne l'aimais que parce qu'elle n'était qu'une enfant de l'irréalité qu'organise mon chaotique mental.
Et c'est pour cela que son sort de fruit défendu ephémère, de fruit disparu m'a désolé.
Et c'est pour cela que mon sort d'amoureux transit d'une beauté imaginaire m'a fait pleurer comme jamais.
A gauche? Je t'avais dit de prendre à droite !
C'est ainsi que j'ai découvert les mérites des erreurs. C'est ainsi que j'ai appris à me tromper. C'est ainsi que j'ai pris plaisir à l'echec en mettant mat.
Et c'est à cet endroit que je l'ai rencontrée.
Toutes les histoires d'amour tournent autour d'une personne dont on s'éprend. Eperdument. Follement. Illogiquement.
Tout comme lorsque l'on ment.
Cette fille était jeune, à la peau douce et nacrée. Nabokov aurait utilisé le terme disgracieux de lolita pour la définir. Mais, elle préférait qu'on la nomme Elsa.
Si j'avais su dans quoi je m'embarquerais alors, le double exil qui deviendrait le mien, je crois...non...non, je ne crois pas. Je crois que j'aurais malgré tout plongé tete baissée, noyé dans la beauté charnelle qu'elle dégageait.
Oui, au lieu de la dissuader, oui, au lieu de ne pas la laisser m'aimer.
Toutes les descriptions que je tenterais de faire pour la faire exister dans vos regards vides ne feraient naitre que des doublures grotesques, des ingénues sans charme, des enfants sans talent.
Elle est impossible à décrire car impossible à imaginer dans sa globalité.
Même en décrivant chaque parcelles de son etre dans les moindres détails, atomes par atomes, la partie physique tant la métaphysique, nous n'arriverions qu'au portait grossier d'une fille banale et sans interet.
Des défauts, elle en avait, des mignons bien sur, des trop grossiers pour être consignables ici, des merveilleux de tendresse evidement, des qui vous dégoutent de la femme en tant qu'etre aimable et aimant, le pire de tous, celui qui vous ferait régurgiter votre déjeuner si vous l'aviez pris ce matin, celui qui nous mena elle et moi où nous sommes étant que je l'aimais comme jamais.
Je l'ai rencontrée au premier soir de l'automne, un soir étouffant de chaleur moite, une chaleur clichée de ce genre de soirées. Elle se tenait a deux pas de moi.
Elle savait dans son regard se montrer distante.
Elle savait aussi dévoiler le petit peu de fragilité dont les hommes ont besoin pour se sentir exister auprès de femmes dans son genre.
Elle avait cette force qui dit aux gens comme moi, à nous, hommes modernes et castrés, qu'ils feraient mieux de ne pas approcher, sous peine de voir leur vie disparaitre, sous peine de se sentir atomiser par sa présence excitante.
"Mais alors, me demanderiez-vous, si vous ne l'avez pas approchée, comment avoir une idée de ses sentiments ?"
Et vous auriez raison si vous n'aviez pas mille fois tort de raisonner de la sorte.
Oui, car sans contacts autre que visuels, sans avoir meme eu l'occasion de partager le doux son de sa voix, comment aurai-je pu la sonder au point de lire son amour?
Pauvres sots que vous etes ! Comment croire qu'une fille si parfaitement indescriptible puisse etre autre chose que le fruit de mes fantasmes les plus délurés ? Que cette fille puisse etre autre chose que la somme de toutes ces gamines au regard pubère qui ont peuplé ma jeunesse et qui hantent encore mes nuits ?
Oui, elles m'aimaient, car je savais les aimer en retour de leur simple nubilité.
Oui, elle ne s'appellait elsa que par le simple caprice de mon imagination.
Oui, je ne l'aimais que parce qu'elle n'était qu'une enfant de l'irréalité qu'organise mon chaotique mental.
Et c'est pour cela que son sort de fruit défendu ephémère, de fruit disparu m'a désolé.
Et c'est pour cela que mon sort d'amoureux transit d'une beauté imaginaire m'a fait pleurer comme jamais.
vendredi, septembre 17, 2004
La vie est un théatre...
Les décors sont de Roger Hart.
Cette fille avançait
Toujours allait de l'avant
Ce garçon, lui, reculait
Ailleurs dans le temps.
Ils se connaissent
Depuis, oh, bien longtemps
Et ils sèment...
Oui, mais jusqu'à quand?
Car, c'est toujours la meme rengaine...
Un gars aime une fille
Qui le lui rend à peine.
Cette fille avançait
Toujours allait de l'avant
Ce garçon, lui, reculait
Ailleurs dans le temps.
Ils se connaissent
Depuis, oh, bien longtemps
Et ils sèment...
Oui, mais jusqu'à quand?
Car, c'est toujours la meme rengaine...
Un gars aime une fille
Qui le lui rend à peine.
vendredi, septembre 03, 2004
Je t'en remets au vent
(Hubert-Félix Thiéfaine)
D'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va voir sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
D'avoir voulu vivre avec moi
T'as gâché deux ans de ta vie
Deux ans suspendus à ta croix
A veiller sur mes insomnies
Pourtant toi tu as tout donné
Et tout le meilleur de toi-même
A moi qui ai tout su garder
Toujours replié sur moi-même
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Toi tu essayais de comprendre
Ce que mes chansons voulaient dire
Agenouillée dans l'existence
Tu m'encourageais à écrire
Mais moi je restais hermétique
Indifférent à tes envies
A mettre sa vie en musique
On en oublie parfois de vivre
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Tout est de ma faute en ce jour
Et je reconnais mes erreurs
Indifférent à tant d'amour
J'accuse mes imbuvables humeurs
Mais toi ne te retourne pas
Va voir sur ton nouveau chemin
Je n'ai jamais aimé que moi
Et je reste sans lendemain
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
Mon pauvre amour, sois plus heureuse maintenant
Mon pauvre amour, je t'en remets au vent
mercredi, août 25, 2004
Oh, ma chere sara, voyez vous, j'ai une vie en dehors de le internet,
il m'arrive meme parfois de ne pas me connecter pendant 3 jours entiers !
Enfin, il m'est arrivé une bévue récemment, et j'aimerais vous en faire part.
Je ne suis pas encore dans mes 56 jours de chances qui conmmenceront vendredi prochain, alors ceci explique peut etre mon raté sentimental des derniers jours.
Je vous explique : Je me suis retrouvé dans une grande ville pour aller chercher des papiers et j'y étais conduit pas ma belle-mère. Elle m'avait posé à un certain endroit et je devais la rejoindre à la gare routière, une fois mes affaires finies à un certain autre endroit, séparé du premier par une série de batiments, mais surtout par une librairie.
Hésitant, j'etais sur le trottoir opposé a la librairie, je passe devant, refusant d'y aller, puis, je craque et je traverse.
En reprenant mon chemin à l'envers pour aller à la librairie, je crois le regard d'une fille magnifique très belle, très seule, très assise par terre à attendre je ne sais quoi, mais surement pas moi.
Elle me voit, nos regards, evidemment, se croisent, elle me dit "bonjour", je lui souris en la saluant, je continue mon chemin, entre dans la librairie et me dit que je devrais aller lui parler en sortant.
Je sors, repasse devant elle, mon regard se posant automatiquement sur sa beauté, pas un mot ne pouvant sortir de ma bouche. Son regard lui aussi se pose sur moi, mais je continue mon bout de chemin, pensant que je ne peux rester avec elle à lui parler, car je suis attendu un peu plus loin.
J'ai immédiatement regretté mon non-acte et je sais que j'aurais probablement beaucoup de mal à retrouver cette fille, mais je pense que notre rencontre n'était pas due au hasard.
Que puis-je faire pour la revoir, chère Sara?
En l'attente de votre réponse probablement éclairée, je vais me coucher.
Nicoco B.
Enfin, il m'est arrivé une bévue récemment, et j'aimerais vous en faire part.
Je ne suis pas encore dans mes 56 jours de chances qui conmmenceront vendredi prochain, alors ceci explique peut etre mon raté sentimental des derniers jours.
Je vous explique : Je me suis retrouvé dans une grande ville pour aller chercher des papiers et j'y étais conduit pas ma belle-mère. Elle m'avait posé à un certain endroit et je devais la rejoindre à la gare routière, une fois mes affaires finies à un certain autre endroit, séparé du premier par une série de batiments, mais surtout par une librairie.
Hésitant, j'etais sur le trottoir opposé a la librairie, je passe devant, refusant d'y aller, puis, je craque et je traverse.
En reprenant mon chemin à l'envers pour aller à la librairie, je crois le regard d'une fille magnifique très belle, très seule, très assise par terre à attendre je ne sais quoi, mais surement pas moi.
Elle me voit, nos regards, evidemment, se croisent, elle me dit "bonjour", je lui souris en la saluant, je continue mon chemin, entre dans la librairie et me dit que je devrais aller lui parler en sortant.
Je sors, repasse devant elle, mon regard se posant automatiquement sur sa beauté, pas un mot ne pouvant sortir de ma bouche. Son regard lui aussi se pose sur moi, mais je continue mon bout de chemin, pensant que je ne peux rester avec elle à lui parler, car je suis attendu un peu plus loin.
J'ai immédiatement regretté mon non-acte et je sais que j'aurais probablement beaucoup de mal à retrouver cette fille, mais je pense que notre rencontre n'était pas due au hasard.
Que puis-je faire pour la revoir, chère Sara?
En l'attente de votre réponse probablement éclairée, je vais me coucher.
Nicoco B.
mercredi, août 18, 2004
Help me , girl...
...cause I'm going insane...
Girl have you ever been hungry
So hungry that you had no pride?
Well I got that feeling
That biting, gnawing deep inside
It's a funny pain
One I can't explain
You gotta help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
I know about all the good things
And what that long green stuff can buy
Right or wrong it's a groove girl
Yet somehow I'm not satisfied
You gotta show me the way
Turn my night into day
You gotta help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
Oh, I need someone
Someone to comfort me
Be my someone
Be my reality girl
You gotta show me the way
And turn my night into day
Help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
Oh, Help me girl
Help me
Baby
Help me girl
In need your love
I need your love so bad
Eric Burdon and the Animals, aie aie, c'est chouette.
[bande-son]
Girl have you ever been hungry
So hungry that you had no pride?
Well I got that feeling
That biting, gnawing deep inside
It's a funny pain
One I can't explain
You gotta help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
I know about all the good things
And what that long green stuff can buy
Right or wrong it's a groove girl
Yet somehow I'm not satisfied
You gotta show me the way
Turn my night into day
You gotta help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
Oh, I need someone
Someone to comfort me
Be my someone
Be my reality girl
You gotta show me the way
And turn my night into day
Help me girl
Help me girl
'Cause I'm going insane
Oh, Help me girl
Help me
Baby
Help me girl
In need your love
I need your love so bad
Eric Burdon and the Animals, aie aie, c'est chouette.
[bande-son]
jeudi, juillet 29, 2004
Hier, j'ai pas trouvé de boulot...
mais, j'ai trouvé un chien...
Un chien noir, jeune (à peine un an), qui errait dans les rues de Manosque (le ville pas loin de mon village). Je ne savais pas quoi en faire (le pauvre sentait très fort et avait des problèmes dermatologiques), certains m'ont conseillé le véto ou la fourrière. Mais, personne ne pouvait m'indiquer la direction de l'un où de l'autre (quelle bande de ploucs). Enfin, je trouve une dame qui me dit où se trouve la spa du coin, à environ une heure de marche à pieds de là. Bon, j'ai que ça à faire, il est 10h30 et mon bus pour rentrer chez moi est à 13h30. Ne sachant pas trop par où aller, malgré les indications de la madame, je demande mon chemin à un chaland qui me fait remarquer qu'il y a un véto en haut de la ville (je m'approche dangereusement du bas).
Je rebrousse donc chemin et, après etre repassé là où je l'avais trouvé et demandé le chemin du véto à des policiers municipaux qui faisaient alors leur ronde, j'arrive chez le véto. Sans myens d'identifications, il ne peut rien faire, meme pas l'emmener à la fourrière. Je n'ai pas le choix, je dois aller voir au bureau de la police pour qu'ils l'emmenent à la fourrière.
Le véto me dit que c'est en bas de la ville. Bon. J'en viens, mais j'y retourne.
Je repars donc vers le bas de la ville et quand je demande à un bonhomme le chemin de la police, il me "dit" (entre guillemets, car un cancer de la gorge le fait chuchoter quand il veut crier (fumer c'est mal)) que le commissariat le plus proche est a deux kilomètres. o_O'
Soleil de plomb, très peu d'envie. Je décide d'appeller la police et de damander.
Je compose donc le 18.
Quand ça sonne, je me rend compte que le 18, c'est pas la police.
Quand ça décroche, le doute n'est plus possible.
"-Sapeurs pompiers, bonjour .
-Ah, euh désolé, c'était la police que je voulais appeller.
-Ah, la police c'est le 17, monsieur.
-Et oui, je le sais bien.
-Alors vous etes bien con, monsieur.
-Non, mais ça va pas de me parler comme ça, grosse bite?"
Hum. Une partie de ce dialogue a été refaite pour mettre plus de piment dans cette histoire naze.
Oui, donc bon, j'appelle le 17, je demande le chemin du commissariat, "il est en haut de la ville" ( >:( ( ceci est un smiley pas content)).
Je dois encore repasser par la place où j'ai trouvé le chien. Là, je retrouve les deux fliquailles antérieures. Je leur raconte mon histoire. Encore.
Et à, ils me disent qu'ils connaissent le chien et qu'il se promène le matin et qu'il rentre chez lui l'après-midi. Ils me proposent de le laisser aller.
Oui, bon, je suis d'accord, mais ces flics, je suis passé devant eux, et je leur ai déjà expliqué mon problème. Ils n'auraient pas pu me le dire tout de suite?
Avec tout ça, je me suis retrouvé à faire 6 ou 7 kilomètres à pied (ça use, ça use).
Après, il ne faudra pas s'étonner si j'ai les mains qui puent !
Un chien noir, jeune (à peine un an), qui errait dans les rues de Manosque (le ville pas loin de mon village). Je ne savais pas quoi en faire (le pauvre sentait très fort et avait des problèmes dermatologiques), certains m'ont conseillé le véto ou la fourrière. Mais, personne ne pouvait m'indiquer la direction de l'un où de l'autre (quelle bande de ploucs). Enfin, je trouve une dame qui me dit où se trouve la spa du coin, à environ une heure de marche à pieds de là. Bon, j'ai que ça à faire, il est 10h30 et mon bus pour rentrer chez moi est à 13h30. Ne sachant pas trop par où aller, malgré les indications de la madame, je demande mon chemin à un chaland qui me fait remarquer qu'il y a un véto en haut de la ville (je m'approche dangereusement du bas).
Je rebrousse donc chemin et, après etre repassé là où je l'avais trouvé et demandé le chemin du véto à des policiers municipaux qui faisaient alors leur ronde, j'arrive chez le véto. Sans myens d'identifications, il ne peut rien faire, meme pas l'emmener à la fourrière. Je n'ai pas le choix, je dois aller voir au bureau de la police pour qu'ils l'emmenent à la fourrière.
Le véto me dit que c'est en bas de la ville. Bon. J'en viens, mais j'y retourne.
Je repars donc vers le bas de la ville et quand je demande à un bonhomme le chemin de la police, il me "dit" (entre guillemets, car un cancer de la gorge le fait chuchoter quand il veut crier (fumer c'est mal)) que le commissariat le plus proche est a deux kilomètres. o_O'
Soleil de plomb, très peu d'envie. Je décide d'appeller la police et de damander.
Je compose donc le 18.
Quand ça sonne, je me rend compte que le 18, c'est pas la police.
Quand ça décroche, le doute n'est plus possible.
"-Sapeurs pompiers, bonjour .
-Ah, euh désolé, c'était la police que je voulais appeller.
-Ah, la police c'est le 17, monsieur.
-Et oui, je le sais bien.
-Alors vous etes bien con, monsieur.
-Non, mais ça va pas de me parler comme ça, grosse bite?"
Hum. Une partie de ce dialogue a été refaite pour mettre plus de piment dans cette histoire naze.
Oui, donc bon, j'appelle le 17, je demande le chemin du commissariat, "il est en haut de la ville" ( >:( ( ceci est un smiley pas content)).
Je dois encore repasser par la place où j'ai trouvé le chien. Là, je retrouve les deux fliquailles antérieures. Je leur raconte mon histoire. Encore.
Et à, ils me disent qu'ils connaissent le chien et qu'il se promène le matin et qu'il rentre chez lui l'après-midi. Ils me proposent de le laisser aller.
Oui, bon, je suis d'accord, mais ces flics, je suis passé devant eux, et je leur ai déjà expliqué mon problème. Ils n'auraient pas pu me le dire tout de suite?
Avec tout ça, je me suis retrouvé à faire 6 ou 7 kilomètres à pied (ça use, ça use).
Après, il ne faudra pas s'étonner si j'ai les mains qui puent !
mercredi, juillet 21, 2004
WEBLOGGING
Don't play that game.
Par contre, vous pouvez ecouter Aqualung, the Scooters et bien entendu Franz Ferdinand.
Voila du rock endiablé et engagé. Ou de la pop alternative.
Enfin, c'est tout de meme les Scooters qui remportent la palme du meilleur produit de consommation. Un son original, mais pas trop, aux influences bien (trop ?) marquées. Enfin, au niveau visuel, c'est simple mais, efficace.
Un titre d'album très inspiré de Amused to death de fameux Roger Waters.
J'avoue ne l'avoir acheté rien que pour ça.
Par contre, vous pouvez ecouter Aqualung, the Scooters et bien entendu Franz Ferdinand.
Voila du rock endiablé et engagé. Ou de la pop alternative.
Enfin, c'est tout de meme les Scooters qui remportent la palme du meilleur produit de consommation. Un son original, mais pas trop, aux influences bien (trop ?) marquées. Enfin, au niveau visuel, c'est simple mais, efficace.
Un titre d'album très inspiré de Amused to death de fameux Roger Waters.
J'avoue ne l'avoir acheté rien que pour ça.
vendredi, juillet 02, 2004
When I realize god may be a young man
Too...
Car, en effet, qu'est-ce que le temps? Le temps n'est-il pas une donnée retractible et extensible à l'infini (dans la mesure ou elle depend aussi de notre sensibilité). Ainsi, dans la supposition qu'il existe un Dieu, il est tout comme l'univers. Tout vieux et tout jeune à la fois. Enorme et riquiqui. Yin et Yang. L'Un et l'Autre. Tout ceci sans dualité, sans combat. Sans effusions de sang. "Ebony and Ivory Living in a perfect harmony...".Merveilleusement égal et sans égal à la fois. Ah, la foi ! Allah, foi.
Peut-être que je ne m'y prend pas de la bonne manière. J'expose des hypothèses et je les traite comme des vérités. Des Dogmes. Tout ce que je sais, le voilà :
Car, en effet, qu'est-ce que le temps? Le temps n'est-il pas une donnée retractible et extensible à l'infini (dans la mesure ou elle depend aussi de notre sensibilité). Ainsi, dans la supposition qu'il existe un Dieu, il est tout comme l'univers. Tout vieux et tout jeune à la fois. Enorme et riquiqui. Yin et Yang. L'Un et l'Autre. Tout ceci sans dualité, sans combat. Sans effusions de sang. "Ebony and Ivory Living in a perfect harmony...".Merveilleusement égal et sans égal à la fois. Ah, la foi ! Allah, foi.
Peut-être que je ne m'y prend pas de la bonne manière. J'expose des hypothèses et je les traite comme des vérités. Des Dogmes. Tout ce que je sais, le voilà :
"Tout ce que je sais...
...C'est que je ne sais Rien"
Tout est ainsi à apprendre, tout est à remettre en question. Ma vie, mon engagement en elle. Tout. L'utilité de mon voyage. Ses raisons. Tout.
Tout est ainsi à apprendre, tout est à remettre en question. Ma vie, mon engagement en elle. Tout. L'utilité de mon voyage. Ses raisons. Tout.
"And he tells me that is real...
...Then ask me how I feel..."
Mon (res)sentiment envers Aude. La fille dont je rêve trop souvent, toujours amoureusement. Je n'ose pas l'appeller, la revoir. Et pourquoi ?
Mon (res)sentiment envers Aude. La fille dont je rêve trop souvent, toujours amoureusement. Je n'ose pas l'appeller, la revoir. Et pourquoi ?
"Hey you, would you help me to carry the stone ?
Open your heart. I'm coming home..."
Je rêve. Souvent. Je rêve souvent de mes amis. De ceux que j'ai quitté il y a déjà cinq ans. Ouvrez vos coeurs. Je reviens à la maison. Enfin.
Est-ce que rien n'aura changé ? Pourquoi tout doit changer, faner et disparaitre ? Ah, ah. je rêvais que ce texte ne soit SURTOUT pas une série autobiographique, un journal intime. Enfin. Suis-je capable de faire autre chose?
Je rêve. Souvent. Je rêve souvent de mes amis. De ceux que j'ai quitté il y a déjà cinq ans. Ouvrez vos coeurs. Je reviens à la maison. Enfin.
Est-ce que rien n'aura changé ? Pourquoi tout doit changer, faner et disparaitre ? Ah, ah. je rêvais que ce texte ne soit SURTOUT pas une série autobiographique, un journal intime. Enfin. Suis-je capable de faire autre chose?
"Is there anybody out there?"
Oui, il y a moi.
Et mes amis. Et ma famille.
Partout.
Je suis loin d'être seul.
MERCI.
Et mes amis. Et ma famille.
Partout.
Je suis loin d'être seul.
MERCI.
lundi, juin 28, 2004
"L' étang d'Inite" au lieu de : "Les tandinites"
Oh, oh, oh.
Bon, voilà. Quelques nouvelles du haut de
mon clavier azerty que je ne maîtrise pas
du tout.
Je suis à Sète, bientôt à Beynac, mon petit
village natal. J'ai appellé Cécile. Et les Dr F.
Je suis apaisé, c'est extra.
Mes amis du québec me manquent-ils?
Le Harvey's, oui. Si on m'avait dit ça il y a 6 mois,
je ne l'aurai pas cru. Et pourtant.
Je n'ose pas appeller dans mon Beynac. Je n'ose pas
appeller Ludo, le premier des mousquetaires.
Une foule de gens que je croyais être mes amis
ne se soucient peut-être même plus de ce que j'ai pu
devenir.
"J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal
et j'aimerai que mon coeur soit intersidéral"
Enfin, moi qui ne voulais surtout pas tourner au soap,
c'est pûtôt raté.
J'hésite à poster une blague nazie. Si je me fait
playbiscité, je la raconterais. Sinon, je le ferais
aussi, mais pas en public.
Je devais poster une image, mais je dois d'abord la retrouver.
Tant pis.
Bon, voilà. Quelques nouvelles du haut de
mon clavier azerty que je ne maîtrise pas
du tout.
Je suis à Sète, bientôt à Beynac, mon petit
village natal. J'ai appellé Cécile. Et les Dr F.
Je suis apaisé, c'est extra.
Mes amis du québec me manquent-ils?
Le Harvey's, oui. Si on m'avait dit ça il y a 6 mois,
je ne l'aurai pas cru. Et pourtant.
Je n'ose pas appeller dans mon Beynac. Je n'ose pas
appeller Ludo, le premier des mousquetaires.
Une foule de gens que je croyais être mes amis
ne se soucient peut-être même plus de ce que j'ai pu
devenir.
"J'espère que mes erreurs n'ont pas fait trop de mal
et j'aimerai que mon coeur soit intersidéral"
Enfin, moi qui ne voulais surtout pas tourner au soap,
c'est pûtôt raté.
J'hésite à poster une blague nazie. Si je me fait
playbiscité, je la raconterais. Sinon, je le ferais
aussi, mais pas en public.
Je devais poster une image, mais je dois d'abord la retrouver.
Tant pis.
mardi, juin 01, 2004
Ceci est un message sublime anal.
Enfin non, il ne vient pas de mon derrière, c'est juste un jeu de mots.
A part ça, rien à dire de bien folichon, je lis Lolita,
de Nabokov, c'est lourd, mais parfois plein de trouvailles
et j'ai fini le Cegep (enfin !). Normalement, je ne devrais
pas tarder à recevoir mon bulletin, en attendant, je fais
des heures au Harvey's, histoire de m'amasser des sous
pour revenir en France. Tenez, la semaine dernière, j'ai
fait 40 heures et cette semaine 42. N'est-ce pas fou?
Bon, je pourrais vous parler de mes frasques sexuelles,
de mes talents cachés de compositeur de mélodies déjà
célèbres, de mes jeux de mots nazis (Allez, en voilà un :
C'est la mémé d'Hitler qui dit à son petit fils :
"Prends une petite laine, dehors, il ne fait pas Shoah.")
et peut-être de plein d'autres trucs, mais ce n'est pas
vraiment comme si je n'avais que ça à faire, là, maintenant.
Je suis en manque de cul.
A part ça, rien à dire de bien folichon, je lis Lolita,
de Nabokov, c'est lourd, mais parfois plein de trouvailles
et j'ai fini le Cegep (enfin !). Normalement, je ne devrais
pas tarder à recevoir mon bulletin, en attendant, je fais
des heures au Harvey's, histoire de m'amasser des sous
pour revenir en France. Tenez, la semaine dernière, j'ai
fait 40 heures et cette semaine 42. N'est-ce pas fou?
Bon, je pourrais vous parler de mes frasques sexuelles,
de mes talents cachés de compositeur de mélodies déjà
célèbres, de mes jeux de mots nazis (Allez, en voilà un :
C'est la mémé d'Hitler qui dit à son petit fils :
"Prends une petite laine, dehors, il ne fait pas Shoah.")
et peut-être de plein d'autres trucs, mais ce n'est pas
vraiment comme si je n'avais que ça à faire, là, maintenant.
Je suis en manque de cul.
mercredi, mai 12, 2004
IE version 5.1 pour MAC
Oh, grands Dieux, mais quelle merde !
Les accents chient vraiment fort fort.
Tant pis. Vive Firebird.
Oh et sinon "La Matrice Rechargée" est
un bon somnifère, "More" un très bon film
sur la drogue et "Breakfast in America" un
très bon album de SuperTramp.
Pouet Pouet.
Mais, où est Hélène?
Les accents chient vraiment fort fort.
Tant pis. Vive Firebird.
Oh et sinon "La Matrice Rechargée" est
un bon somnifère, "More" un très bon film
sur la drogue et "Breakfast in America" un
très bon album de SuperTramp.
Pouet Pouet.
Mais, où est Hélène?
mardi, mai 11, 2004
C'est fabuleux !
Voir même incroyable !
Ainsi donc, n'importe qui peut avoir
son propre site web, qu'il soit bien
fait ou pas, qu'il soit instructif ou pas.
Oui, j'ai du mal à en revenir.
Hélène Lessard a un site web.
J'ai déjà souvent de mal à croire que
j'ai un site web (qui a dit "ça se voit"?),
mais m'imaginer que HL la pire élève de
notre groupe d'art, qui a réussi à avoir
2,7/5 (la note de passage était de 3/5)
alors qu'elle devait présenter un de ses
projets oralement, HL qui a réussi a dégouter
les profs de ses projets (Christian est de plus
en plus déséspéré en voyant l'évolution artistique
d'Hélène...), qui a un manque de recul flagrant face à
tout plein de trucs, Hélène à l'otrthographe malade,
Hélène a un site web.
(Désolé pour cette phrase digne d'une nouvelle
tirée de "Sous le Soleil Jaguar", de Italo Calvino...))
Son site de malheur est disponible ici, là :
Le Monde d'Elfy
Mamamia. Morceaux choisis :
"Seulement, je me suis dis, tant qu'à en faire un
tout si ben d'en faire un de cohérent."
"Pour moi Kenshin est un héros de tout ce qui a plus de normal."
"Étant nous-même dabns une société démocratique,
il serait normal pour pour défendre cette cause si je
saurais été à cette époque."
"Il est déterminé à remtte en cause que le Sekihotai
n'était une fausse armée ni de vulgaires criminelles."
Tout ceci n'est pas un vulgaire fake, mais une vraie fille.
Je la connais.
Je me suis rendu compte qu'elle avait un site web,
ce matin lors du cours de video, apres le petit examen que nous avions.
Une fois que j'ai donné ma feuille au prof, j'aime porter un regard
sur l'avancée de mes congénères. Ça me motive. Me rassure.
Mais en voyant le site oueb d'Elfy, j'ai explosé de rire.
Il y a de quoi, non?
Ainsi donc, n'importe qui peut avoir
son propre site web, qu'il soit bien
fait ou pas, qu'il soit instructif ou pas.
Oui, j'ai du mal à en revenir.
Hélène Lessard a un site web.
J'ai déjà souvent de mal à croire que
j'ai un site web (qui a dit "ça se voit"?),
mais m'imaginer que HL la pire élève de
notre groupe d'art, qui a réussi à avoir
2,7/5 (la note de passage était de 3/5)
alors qu'elle devait présenter un de ses
projets oralement, HL qui a réussi a dégouter
les profs de ses projets (Christian est de plus
en plus déséspéré en voyant l'évolution artistique
d'Hélène...), qui a un manque de recul flagrant face à
tout plein de trucs, Hélène à l'otrthographe malade,
Hélène a un site web.
(Désolé pour cette phrase digne d'une nouvelle
tirée de "Sous le Soleil Jaguar", de Italo Calvino...))
Son site de malheur est disponible ici, là :
Le Monde d'Elfy
Mamamia. Morceaux choisis :
"Seulement, je me suis dis, tant qu'à en faire un
tout si ben d'en faire un de cohérent."
"Pour moi Kenshin est un héros de tout ce qui a plus de normal."
"Étant nous-même dabns une société démocratique,
il serait normal pour pour défendre cette cause si je
saurais été à cette époque."
"Il est déterminé à remtte en cause que le Sekihotai
n'était une fausse armée ni de vulgaires criminelles."
Tout ceci n'est pas un vulgaire fake, mais une vraie fille.
Je la connais.
Je me suis rendu compte qu'elle avait un site web,
ce matin lors du cours de video, apres le petit examen que nous avions.
Une fois que j'ai donné ma feuille au prof, j'aime porter un regard
sur l'avancée de mes congénères. Ça me motive. Me rassure.
Mais en voyant le site oueb d'Elfy, j'ai explosé de rire.
Il y a de quoi, non?
Interview Beaux-Arts Magazine : Nick Butch, le garçon Boucher.
Par Georges Edouard Albert De laRoche.
Nick Butch a apporté à l’art moderne
une vision différente et avant-gardiste,
ayant inspiré mille artistes par la suite.
Mais, il a su rester humble, comme nous l’a
prouvé cette entrevue.
Assis dans son salon de style retro-punk
anglais extrêmement glamour, Nick Butch
m’as reçu avec le sourire, me disant :
« Hé, yo, fais pas ta radache, tires-toi
une bûche ! ». Ce que j’ai fait. Avec le
sourire. Puis, j’ai commencé à lui poser
plusieurs questions.
BAM : Quelle-est votre démarche artistique
afin de produire une œuvre tridimensionnelle ?
NB : Et bien, à vrai dire, si je peux
m’exprimer ainsi, je laisse aller mon imaginaire,
je laisse aller mes fantaisies, je reste
ouvert aux idées qui traversent mon esprit
pendant la journée, tout en cherchant
inconsciemment l’idée qui collera avec le
concept que je cherche. Alors, j’imagine
comment utiliser chaque aventure extraordinaire
qui comble mes journées pour créer.
C’est un défi intéressant, qui permet de
repousser les limites que l’on se fixe tous
dans notre art. Mes limites sont donc uniquement
celles que mes liens créatifs me permettent.
BAM : Quelles sont les ressources que vous
utilisez et comment les exploitez-vous?
NB : Ah, pour ça, j’utilise l’outil le plus
proche de moi et qui ne me quitte jamais
(même si des fois, on peut le croire
« so far away from LA »), mon cerveau.
Il n’est peut-être pas très médiatisé,
mais c’est grâce à lui que mes concepts
se mettent en place (parfois tard dans la
nuit, comme pour ma sculpture actuelle )
et que je planifie le fonctionnement théorique
de mes travaux. Ensuite, bien entendu, je
fouille dans les livres, dans les revues
d’art et surtout dans la vraie vie.
Je regarde, dehors, les gens vivre.
Je regarde leurs objets usuels, leurs us et
coutumes, tout cela m’inspire dans mes projets,
tout cela me pousse à les aborder différemment.
À ce niveau là, je commence à faire des schémas
et à penser à mes matériaux. Le vrai monde m’est
utile lors de cette phase, car j’utilise
souvent des matériaux tirées de quincaillerie
ou de mécanique. Je fais des recherches
dans les livres d’art pour voir comment
les matériaux que je vais utiliser ont
déjà été travaillés, afin d’apporter un
point de vue, sinon différent, au moins plus personnel.
Ainsi, après avoir recueilli un paquet
de données, je les met en ordre afin
de ne pas me perdre dans mes bêtises
et j’attaque la planification du projet,
puis sa création.
BAM : Quels sont les liens que vous
pouvez faire avec votre projet « Passé…Présent »
qui se retrouve actuellement exposé au
Cégep Beauce-Appalaches (institution
mondialement reconnue pour leurs expos du feu de dieu) ?
NB : Pour ce projet, l’idée de traiter
non pas d’un évènement passé il y a très
longtemps et ayant encore des réminiscences
aujourd’hui, mais plutôt de travailler avec
un de mes projets me semblait intéressante,
même si marquée d’un narcissisme patenté.
L’idée de jouer avec le contexte temporel
pour donner un sens différent à une sculpture
me trottait dans la tête et toutes les autres
idées qui entraient en concurrence ne faisaient
pas le poids. Ainsi, j’ai décidé d’utiliser mon
projet « Abstraction…Figuration » mettant en scène
l’éphémère, un phénomène temporel fabuleux que
j’avais filmé et prix en photo.
Pour mon projet « L’éphémère à refaire »
(« Passé…Présent »), je voulais remettre
mon projet éphémère en contexte avec ceux
d’un autre artiste des 10 dernières années :
Cai Guo-Qiang. Cet artiste travaillait
beaucoup l’éphémère avec des sculptures
performances de 30 secondes, 4 minutes,
5 secondes. Des œuvres à tendance pyrotechniques
pouvant paraître fort simple, mais à l’effet
visuel très fort.
Ainsi, j’espère avoir réinterprété mon
projet éphémère pour lui donner une nouvelle
valeur temporelle. Il n’est plus passé,
mais il reste toujours présent, même
s’il est désormais impossible de le
refaire brûler.
BAM : Et bien, merci Nicoco B. !
NB : Mon nom est Butch. Nick Butch.
Nick Butch a apporté à l’art moderne
une vision différente et avant-gardiste,
ayant inspiré mille artistes par la suite.
Mais, il a su rester humble, comme nous l’a
prouvé cette entrevue.
Assis dans son salon de style retro-punk
anglais extrêmement glamour, Nick Butch
m’as reçu avec le sourire, me disant :
« Hé, yo, fais pas ta radache, tires-toi
une bûche ! ». Ce que j’ai fait. Avec le
sourire. Puis, j’ai commencé à lui poser
plusieurs questions.
BAM : Quelle-est votre démarche artistique
afin de produire une œuvre tridimensionnelle ?
NB : Et bien, à vrai dire, si je peux
m’exprimer ainsi, je laisse aller mon imaginaire,
je laisse aller mes fantaisies, je reste
ouvert aux idées qui traversent mon esprit
pendant la journée, tout en cherchant
inconsciemment l’idée qui collera avec le
concept que je cherche. Alors, j’imagine
comment utiliser chaque aventure extraordinaire
qui comble mes journées pour créer.
C’est un défi intéressant, qui permet de
repousser les limites que l’on se fixe tous
dans notre art. Mes limites sont donc uniquement
celles que mes liens créatifs me permettent.
BAM : Quelles sont les ressources que vous
utilisez et comment les exploitez-vous?
NB : Ah, pour ça, j’utilise l’outil le plus
proche de moi et qui ne me quitte jamais
(même si des fois, on peut le croire
« so far away from LA »), mon cerveau.
Il n’est peut-être pas très médiatisé,
mais c’est grâce à lui que mes concepts
se mettent en place (parfois tard dans la
nuit, comme pour ma sculpture actuelle )
et que je planifie le fonctionnement théorique
de mes travaux. Ensuite, bien entendu, je
fouille dans les livres, dans les revues
d’art et surtout dans la vraie vie.
Je regarde, dehors, les gens vivre.
Je regarde leurs objets usuels, leurs us et
coutumes, tout cela m’inspire dans mes projets,
tout cela me pousse à les aborder différemment.
À ce niveau là, je commence à faire des schémas
et à penser à mes matériaux. Le vrai monde m’est
utile lors de cette phase, car j’utilise
souvent des matériaux tirées de quincaillerie
ou de mécanique. Je fais des recherches
dans les livres d’art pour voir comment
les matériaux que je vais utiliser ont
déjà été travaillés, afin d’apporter un
point de vue, sinon différent, au moins plus personnel.
Ainsi, après avoir recueilli un paquet
de données, je les met en ordre afin
de ne pas me perdre dans mes bêtises
et j’attaque la planification du projet,
puis sa création.
BAM : Quels sont les liens que vous
pouvez faire avec votre projet « Passé…Présent »
qui se retrouve actuellement exposé au
Cégep Beauce-Appalaches (institution
mondialement reconnue pour leurs expos du feu de dieu) ?
NB : Pour ce projet, l’idée de traiter
non pas d’un évènement passé il y a très
longtemps et ayant encore des réminiscences
aujourd’hui, mais plutôt de travailler avec
un de mes projets me semblait intéressante,
même si marquée d’un narcissisme patenté.
L’idée de jouer avec le contexte temporel
pour donner un sens différent à une sculpture
me trottait dans la tête et toutes les autres
idées qui entraient en concurrence ne faisaient
pas le poids. Ainsi, j’ai décidé d’utiliser mon
projet « Abstraction…Figuration » mettant en scène
l’éphémère, un phénomène temporel fabuleux que
j’avais filmé et prix en photo.
Pour mon projet « L’éphémère à refaire »
(« Passé…Présent »), je voulais remettre
mon projet éphémère en contexte avec ceux
d’un autre artiste des 10 dernières années :
Cai Guo-Qiang. Cet artiste travaillait
beaucoup l’éphémère avec des sculptures
performances de 30 secondes, 4 minutes,
5 secondes. Des œuvres à tendance pyrotechniques
pouvant paraître fort simple, mais à l’effet
visuel très fort.
Ainsi, j’espère avoir réinterprété mon
projet éphémère pour lui donner une nouvelle
valeur temporelle. Il n’est plus passé,
mais il reste toujours présent, même
s’il est désormais impossible de le
refaire brûler.
BAM : Et bien, merci Nicoco B. !
NB : Mon nom est Butch. Nick Butch.
lundi, mai 03, 2004
Extrait de Tit-Coq :
De Gratien Gélinas.
«-MARIE-ANGE : Parle… je t'en supplie!
-TIT-COQ : Ce que j'avais à te dire, c'était clair et net… mais depuis que j'ai mis les pieds ici-dedans… Oui… Malgré moi, je pense à ce que ç'aurait pu être beau, cette minute-ci… et à ce que c'est laid… assez laid déjà sans que je parle. Mais s'il y a une justice sur la terre, il faut au moins que tu saches que t'es une saloperie! Une saloperie… pour t'être payé ma pauvre gueule de gogo pendant deux ans en me jurant que tu m'aimais. C'était aussi facile, aussi lâche de me faire gober ça que d'assommer un enfant. Avant toi, pas une âme au monde s'était aperçue que j'étais en vie; alors j'ai tombé dans le piège, le cœur par-dessus la tête, tellement j'étais heureux! T'es une saloperie! Et je regrette de t'avoir fait l'honneur dans le temps de te respecter comme une sainte vierge, au lieu de te prendre comme la première venue! (Sortant l'album de sa vareuse) Je te rapporte ça. Au cas où tu l'aurais oublié avec le reste, c'est l'album de famille que tu m'as donné quand je suis parti… Il y a une semaine encore, j'aurais aimé mieux perdre un œil que de m'en séparer. Seulement je me rends compte aujourd'hui que c'est rien qu'un paquet de cartons communs, sales et usés. Tu le jetteras à la poubelle toi-même! Maintenant, je n'ai plus rien de toi. À part ton maudit souvenir… Mais j'arriverai bien à m'en décrasser le cœur, à force de me rentrer dans la tête que des femmes aussi fidèles que toi, il en traîne à tous les coins de rue! »
Dans cet extrait de Tit-Coq, signé Gratien Gélinas, notre personnage principal rompt finalement avec la femme qu’il aimait, après qu’elle l’eut grandement déçu. Cet extrait se trouve ne plus appartenir à la littérature du terroir tout en étant un précurseur de ce qui va devenir la littérature urbaine et la littérature identitaire. En effet, Tit-coq ne sait plus trop ce qu’il va devenir de même qu’il n’a jamais su d’où il venait vraiment (c’est un bâtard orphelin). Son amour, tout ce à quoi il s’est accroché pendant la guerre s’est trouvé être de la caca, une illusion, de l’hypocrisie. Ces deux thèmes sont souvent traités dans ces types de littérature. Gratien, pour démontrer la rage de notre petit coq de s’être fait floué ainsi utilise un vocabulaire dépréciatif à souhait en étant assez sec et méchant avec Marie-Ange (« Une saloperie… pour t'être payé ma pauvre gueule de gogo pendant deux ans en me jurant que tu m'aimais. »). Ainsi, son couple, ou plutôt le couple qu’il aurait aimé créer a éclaté bien comme il faut. À la fin de cet extrait, nul doute que le coq ne voudra plus rien savoir de Marie-Ange.
De plus, le thème de l’identité est délicatement soulevé dans cet extrait à travers une sorte d’hyperbole métaphorique (« Avant toi, pas une âme au monde s'était aperçue que j'étais en vie; alors j'ai tombé dans le piège, le cœur par-dessus la tête…»). Bien sûr, il éxagère quand il dit que personne ne le voyait exister, bien sûr que si on a le cœur par-dessus la tête, c’est que l’on est un peu mort, mais bon, là n’est pas vraiment la question. Le fait est que Tit-Coq à le cœur brisé et qu’il se retrouve au même point qu’avant sa rencontre avec la jeunette. Seul, sans avenir, sans passé. Sans vie ?
Posons-nous la question et reflexionons en cœur pendant que je ferme le paragraphe.
À croire que je suis bon en français, hein?
«-MARIE-ANGE : Parle… je t'en supplie!
-TIT-COQ : Ce que j'avais à te dire, c'était clair et net… mais depuis que j'ai mis les pieds ici-dedans… Oui… Malgré moi, je pense à ce que ç'aurait pu être beau, cette minute-ci… et à ce que c'est laid… assez laid déjà sans que je parle. Mais s'il y a une justice sur la terre, il faut au moins que tu saches que t'es une saloperie! Une saloperie… pour t'être payé ma pauvre gueule de gogo pendant deux ans en me jurant que tu m'aimais. C'était aussi facile, aussi lâche de me faire gober ça que d'assommer un enfant. Avant toi, pas une âme au monde s'était aperçue que j'étais en vie; alors j'ai tombé dans le piège, le cœur par-dessus la tête, tellement j'étais heureux! T'es une saloperie! Et je regrette de t'avoir fait l'honneur dans le temps de te respecter comme une sainte vierge, au lieu de te prendre comme la première venue! (Sortant l'album de sa vareuse) Je te rapporte ça. Au cas où tu l'aurais oublié avec le reste, c'est l'album de famille que tu m'as donné quand je suis parti… Il y a une semaine encore, j'aurais aimé mieux perdre un œil que de m'en séparer. Seulement je me rends compte aujourd'hui que c'est rien qu'un paquet de cartons communs, sales et usés. Tu le jetteras à la poubelle toi-même! Maintenant, je n'ai plus rien de toi. À part ton maudit souvenir… Mais j'arriverai bien à m'en décrasser le cœur, à force de me rentrer dans la tête que des femmes aussi fidèles que toi, il en traîne à tous les coins de rue! »
Dans cet extrait de Tit-Coq, signé Gratien Gélinas, notre personnage principal rompt finalement avec la femme qu’il aimait, après qu’elle l’eut grandement déçu. Cet extrait se trouve ne plus appartenir à la littérature du terroir tout en étant un précurseur de ce qui va devenir la littérature urbaine et la littérature identitaire. En effet, Tit-coq ne sait plus trop ce qu’il va devenir de même qu’il n’a jamais su d’où il venait vraiment (c’est un bâtard orphelin). Son amour, tout ce à quoi il s’est accroché pendant la guerre s’est trouvé être de la caca, une illusion, de l’hypocrisie. Ces deux thèmes sont souvent traités dans ces types de littérature. Gratien, pour démontrer la rage de notre petit coq de s’être fait floué ainsi utilise un vocabulaire dépréciatif à souhait en étant assez sec et méchant avec Marie-Ange (« Une saloperie… pour t'être payé ma pauvre gueule de gogo pendant deux ans en me jurant que tu m'aimais. »). Ainsi, son couple, ou plutôt le couple qu’il aurait aimé créer a éclaté bien comme il faut. À la fin de cet extrait, nul doute que le coq ne voudra plus rien savoir de Marie-Ange.
De plus, le thème de l’identité est délicatement soulevé dans cet extrait à travers une sorte d’hyperbole métaphorique (« Avant toi, pas une âme au monde s'était aperçue que j'étais en vie; alors j'ai tombé dans le piège, le cœur par-dessus la tête…»). Bien sûr, il éxagère quand il dit que personne ne le voyait exister, bien sûr que si on a le cœur par-dessus la tête, c’est que l’on est un peu mort, mais bon, là n’est pas vraiment la question. Le fait est que Tit-Coq à le cœur brisé et qu’il se retrouve au même point qu’avant sa rencontre avec la jeunette. Seul, sans avenir, sans passé. Sans vie ?
Posons-nous la question et reflexionons en cœur pendant que je ferme le paragraphe.
À croire que je suis bon en français, hein?
Gratien Gélinas :
Un homme, un vrai.
Il était une fois un homme. Cet homme,
qui fut jeune à une époque, vieux à une autre
se prénommait Gratien Gélinas. Aujourd’hui,
il est mort. Je sais, c’est triste. Mais, ce n’est
pas une raison pour que ce roi de l’avant-garde
sombre dans l’oubli qui est l’apanage des
grandes vedettes québécoises du XX° siècle.
Ce Gratien, je l’ai rencontré dans d’autres vies.
À l’époque, je vendais des journaux à 5 cents
dans la rue à Saint-Tite en (Mauricie).
Le 08 décembre 1909, Gratien naissait dans
les choux alors que je me gelais dans le matin
hivernal. Sa jeunesse fut marquée du divorce
(pratique mal vue à l’époque et donc peu
courante et donc mal vue…) de ses parents
et son manque de ressources financières
l’empêcha de s’adonner au théâtre tel qu’il
aurait voulu dans son enfance.
Mais, dès 1928, alors que je tentais de
provoquer le crash boursier de 1929,
lui se lancera dans une carrière semi-professionnelle
dans le théâtre. En 1934, alors que je m’étais
suicidé trois fois, il obtenait son premier rôle
dans le radio-roman Le curé du village et se
faisait remarquer par les gens du milieu artistique de l’époque.
Après quelques années, il créa le personnage
de Fridolin, un adolescent faussement naïf
que je savais inspiré de ma personne (j’avais
alors dix-sept ans). Face au succès, ce
personnage radiophonique sera décliné au théâtre.
La suite était facile à deviner. Après s’être
inspiré de moi pour un de ses personnages,
il lui fallait s’inspirer de lui-même.
C’est ainsi qu’est né Tit-Coq, un bâtard
va-t’en guerre qui connut un succès phénoménal
dès sa sortie en 1948. Il est intéressant de voir
que ce fût la première pièce dramatique québécoise
et il est plus intéressant encore de noter que c’est
moi, alors petite putain de Montréal qui vendait ma
jambe pour pas cher qui lui ai proposé de l’écrire et
par le fait même de devenir un précurseur.
Dans les années 50 à 70, Gratien n’accouche
que de deux pièces (Bousille et les justes en
1956 suivie en 1966 de Hier, les enfants dansaient.),
mais quelles pièces ! À l’époque, j’étais critique
au théâtre, et il était clair que Gratien allait marquer
la face culturelle du Québec.
En 1986, alors que je venait de renaître
sous la forme d’un français, Gratien revenait
au théâtre pour montrer à tout le monde qu’il
savait encore tenir un crayon. Cela a donné
La Passion de Narcisse Mondoux qui eut encore
une fois un grand succès et qui sera joué jusqu’en 1993.
Le 16 mars 1999, deux mois tout rond
avant que je n’emménage au Québec,
mon brave Gratien est mort. Comme ça. Paf.
Je n’ai même pas pu le rencontrer dans cette
nouvelle vie, si ce n’est a travers ses pièces,
toutes plus proches de la réalité québécoise les unes que les autres.
Bibliographie (plus ou moins exhaustive):
-Les Fridolinades, 1938
-Tit-Coq, 1948
-Bousille et les justes, 1956
-Hier, les enfants dansaient, 1966
-La Passion de Narcisse Mondoux, 1986
Médiagraphie :
-GÉLINAS Gratien-Répertoire des membres du CEAD :
http://www.cead.qc.ca/repw3/gelinasgratien.htm
-Prenez Place ! Gratien Gélinas : http://www.collectionscanada.ca/05/0519_f.html
-Gratien Gélinas :
http://www.denise-pelletier.qc.ca/fiches/auteurs/gelinas.html
Il était une fois un homme. Cet homme,
qui fut jeune à une époque, vieux à une autre
se prénommait Gratien Gélinas. Aujourd’hui,
il est mort. Je sais, c’est triste. Mais, ce n’est
pas une raison pour que ce roi de l’avant-garde
sombre dans l’oubli qui est l’apanage des
grandes vedettes québécoises du XX° siècle.
Ce Gratien, je l’ai rencontré dans d’autres vies.
À l’époque, je vendais des journaux à 5 cents
dans la rue à Saint-Tite en (Mauricie).
Le 08 décembre 1909, Gratien naissait dans
les choux alors que je me gelais dans le matin
hivernal. Sa jeunesse fut marquée du divorce
(pratique mal vue à l’époque et donc peu
courante et donc mal vue…) de ses parents
et son manque de ressources financières
l’empêcha de s’adonner au théâtre tel qu’il
aurait voulu dans son enfance.
Mais, dès 1928, alors que je tentais de
provoquer le crash boursier de 1929,
lui se lancera dans une carrière semi-professionnelle
dans le théâtre. En 1934, alors que je m’étais
suicidé trois fois, il obtenait son premier rôle
dans le radio-roman Le curé du village et se
faisait remarquer par les gens du milieu artistique de l’époque.
Après quelques années, il créa le personnage
de Fridolin, un adolescent faussement naïf
que je savais inspiré de ma personne (j’avais
alors dix-sept ans). Face au succès, ce
personnage radiophonique sera décliné au théâtre.
La suite était facile à deviner. Après s’être
inspiré de moi pour un de ses personnages,
il lui fallait s’inspirer de lui-même.
C’est ainsi qu’est né Tit-Coq, un bâtard
va-t’en guerre qui connut un succès phénoménal
dès sa sortie en 1948. Il est intéressant de voir
que ce fût la première pièce dramatique québécoise
et il est plus intéressant encore de noter que c’est
moi, alors petite putain de Montréal qui vendait ma
jambe pour pas cher qui lui ai proposé de l’écrire et
par le fait même de devenir un précurseur.
Dans les années 50 à 70, Gratien n’accouche
que de deux pièces (Bousille et les justes en
1956 suivie en 1966 de Hier, les enfants dansaient.),
mais quelles pièces ! À l’époque, j’étais critique
au théâtre, et il était clair que Gratien allait marquer
la face culturelle du Québec.
En 1986, alors que je venait de renaître
sous la forme d’un français, Gratien revenait
au théâtre pour montrer à tout le monde qu’il
savait encore tenir un crayon. Cela a donné
La Passion de Narcisse Mondoux qui eut encore
une fois un grand succès et qui sera joué jusqu’en 1993.
Le 16 mars 1999, deux mois tout rond
avant que je n’emménage au Québec,
mon brave Gratien est mort. Comme ça. Paf.
Je n’ai même pas pu le rencontrer dans cette
nouvelle vie, si ce n’est a travers ses pièces,
toutes plus proches de la réalité québécoise les unes que les autres.
Bibliographie (plus ou moins exhaustive):
-Les Fridolinades, 1938
-Tit-Coq, 1948
-Bousille et les justes, 1956
-Hier, les enfants dansaient, 1966
-La Passion de Narcisse Mondoux, 1986
Médiagraphie :
-GÉLINAS Gratien-Répertoire des membres du CEAD :
http://www.cead.qc.ca/repw3/gelinasgratien.htm
-Prenez Place ! Gratien Gélinas : http://www.collectionscanada.ca/05/0519_f.html
-Gratien Gélinas :
http://www.denise-pelletier.qc.ca/fiches/auteurs/gelinas.html
«Ma première démarche artistique»
ou : « comment se faire passer pour un artiste de l’art alors qu’en fait, non, pas du tout ».
Dans le monde de l’art, la forme
et le fond ont tendance à empiéter l’un sur
l’autre. Souvent, un artiste va préférer se
concentrer sur la forme de son projet,
sur la manière dont les couleurs sont agencées,
plutôt que sur le fond, sur le concept qui donne
une profondeur, une puissance autre que visuelle
au projet, qui fait réfléchir. Parfois, c’est l’inverse
qu’il se produit. De mon point de vue, le fond
est primordial, comme on a pu le remarquer
dans plusieurs de mes précédents projets
(« Vies 1/Vies 2 » ).
Ici, j’ai voulu partir avec une démarche
inverse, à savoir oublier totalement le fond
pour me laisser porter plus sur les extravagances
des formes et des couleurs, rapprochant dans
mon travail les courants opposés, mais similaires
sur certains points, que sont l’expressionnisme
abstrait (symbolisé par des gens comme Pollock)
et l’abstraction géométrique (Ellsworth Kelly en tête).
Le seul concept qui se retrouve dans
mon travail est cette tentative de fusionner le
meilleur de ces deux courants pour former une
série où le fond est dépassé par la simplicité
expressionniste de la forme.
On y croit presque, hein?
Bientôt, je vais vendre ma première toile (ou pas).
Dans le monde de l’art, la forme
et le fond ont tendance à empiéter l’un sur
l’autre. Souvent, un artiste va préférer se
concentrer sur la forme de son projet,
sur la manière dont les couleurs sont agencées,
plutôt que sur le fond, sur le concept qui donne
une profondeur, une puissance autre que visuelle
au projet, qui fait réfléchir. Parfois, c’est l’inverse
qu’il se produit. De mon point de vue, le fond
est primordial, comme on a pu le remarquer
dans plusieurs de mes précédents projets
(« Vies 1/Vies 2 » ).
Ici, j’ai voulu partir avec une démarche
inverse, à savoir oublier totalement le fond
pour me laisser porter plus sur les extravagances
des formes et des couleurs, rapprochant dans
mon travail les courants opposés, mais similaires
sur certains points, que sont l’expressionnisme
abstrait (symbolisé par des gens comme Pollock)
et l’abstraction géométrique (Ellsworth Kelly en tête).
Le seul concept qui se retrouve dans
mon travail est cette tentative de fusionner le
meilleur de ces deux courants pour former une
série où le fond est dépassé par la simplicité
expressionniste de la forme.
On y croit presque, hein?
Bientôt, je vais vendre ma première toile (ou pas).
jeudi, avril 22, 2004
“Octobre” : Un film ; une chanson (qui n’ont rien à voir).
Oui, ce message ne contient pas le terme "New York", mais on s'en fout.
“Le vent fera craquer les branches, la brume viendra dans
sa robe blanche. Il y aura des feuilles partout, couchées sur
les cailloux, Octobre tiendra sa revanche...” Francis Cabrel, Octobre.
Cette journée d’avril avait bizarrement commencé.
Le soleil brillait comme jamais et un vent frais apaisait la nature
folle de retrouver un printemps tant attendu, suite logique d’un
hiver infernal ayant couvert le pays depuis trop longtemps.
C’était dans ce matin doux que la stridente sonnerie de mon réveil
alerta mon moi endormi dans les draps froids et caféinés que je
n’eu pas le temps ni l’argent d’emmener nettoyer au pressing du
coin après l’incident du café, survenu il y a déja quelques temps.
Je préfère passer le reste de la matinée sous silence, n’assumant
pas encore complétement les actes que j’y ai posé. Peut-être que
dans quelques années, après plusieurs séances chez le thérapeute
je serais capabe d’aborder cette facette de moi, mais pas ici ; pas maintenant.
Ainsi, en début d’après-midi, je tombais nez-à-bobine avec
le film nostalgique “Octobre”, de Pierre Falardeau, datant de 1994.
Ne sachant trop quoi faire de ce temps-mort entre mes cours et
mon travail, je me passais le film, sans oublier bien entendu de
m’endormir vers la scène la plus violente du film
(celle où il y a du sang, des cris et tout. Berk).
Pierre Falardeau, dans ce “fait-vécu”, nous raconte la semaine
la plus marquante du mois d’octobre 1970, celle où une cellule du FLQ
(la cellule Chénier), composée des frères Rose, de Francis Simard et
puis d’un inconnu (qui ne l’était pas à l’époque, mais qui l’est devenu
contre son gré) du nom de Bernard Lortie a décidé d’appuyer la cellule
Libération dans sa vague d’enlévement en kidnappant le député
Pierre Laporte le 10 octobre1970 . Cet enlevenement, suivi de tout plein
de satanés trucs et de coups de pas de bol, conduira à la mort de ce pauvre Pierre.
Une mort, c’est toujours triste. Une minute de silence est demandée, s’il-vous-plait.
“Enfin, me semblait-il, l’histoire est connue, elle est entrée
dans la culture populaire, la culture populiste, est-il besoin d’en faire un film?”
Effectivement, Falardeau se devait de le faire. Que ce soit pour rendre
public le livre de Simard, racontant sa version des faits ou que ce soit
pour appréhender la mort de Laporte selon le point de vue de ses
ravisseurs, Falardeau devait trouver un moyen d’assimiller enfin le choc
qu’il eut en entendant dans un taxi, le 17 octobre 1970, que le FLQ était
meurtrier. Un choc qui eut pour effet, cummulé à probablement bien
d’autres chocs culturels, d’orienter sa carrière anthropologique
(à l’époque, il étudiait cette matière) vers le cinéma.
L’histoire, vue par une personne extérieure à cette culture felquiste
et souverainiste est intéressante dans la mesure où elle tend à vouloir
êre un apéritif. On sent, en voyant le film, qu’il regorge de clins d’œil,
et qu’il demande au spectateur une réflexion sur l’avant et sur l’après
“octobre 70”. Il pose des questions au spectateur, lui demande d’avoir
un avis sur la question, car on sent (et c’est normal) que ce film est de
parti pris (il raconte l’histoire selon un point de vue felquiste).
L’on peut alors se demander comment les gouvernements ont
appréhendé la nouvelle des évènements, quelles furents leurs
réactions, quelles furent les options.
S’il fallait pointer un défaut de ce film, ce serait cela. Son unilatéralisme latent.
Mais, comment faire autrement? La seule personne qui a voulu en parler
ouvertement depuis 24 ans est Francis Simard, à travers son livre "Pour en finir avec Octobre".
J’ai lu, de-ci, de-là, que Falardeau avait voulu rendre ces
figures historiques que sont devenus les frères Roses et leurs
acolytes, plus humains, moins iconiques, que ce soit à travers
l’évolution du stress ou encore le manque d’organistion flagrant.
Et bien, c’est réussi.
Même en connaissant l’issue de l’histoire, le spectateur se sent
vivre la crise, se sent felquiste, se sent mal face au non-choix de
tuer Laporte. L’accent est tellement mis sur les personnes dans
ce film que l’on en vient à en éprouver de la sympathie à leur égard,
tout en sachant pertinemment ce qu’ils ont fait. Peut-on leur en vouloir?
Ont-ils eu le choix où furent-ils dépassés par les évènements?
Qui ne l’aurait pas été? Falardeau nous démontre le courage qu’il
leur a fallu dans leurs actes, les rabaissant à notre niveau de simple
personne avant de les remettre sur leur pied d’estal à la fin du film
en nous rappelant leurs mots au tribunal : “Pas Coupables. Responsables.”
Cette simple phrase démontre bien la confiance qui était au fond d’eux.
La confiance qu’ils avaient en leurs ideaux, et en la valeur de leurs actes.
Ils ont faits ce qu’ils avaient a faire. Ils ont géré leur crise de manière responsable.
Même si cela devait signer la fin du FLQ, même si cela devait démolir
le début de prise de consience du peuple québécois de sa léthargie,
ils semblaient persuadés que grace à ces simples mots, le futur
allait s’annoncer plus francophone, plus libre.
Ont-ils eu torts?
Leurs mots ont-ils eu un impact sur ne serait-ce qu’une partie de la population ?
Très certainement, et Falardeau le sait. Ainsi, fatalement,
en placant cette phrase avant le générique, il s’assure de garder l’image
d’un groupe soudé et voulant amener le Québec dans de plus hautes
sphères que le peuple s’est forgé du FLQ et de ses membres les plus exposés.
L’image du FLQ fut détruite quand l’on appris la mort de Laporte.
Falardeau ne pouvait se permettre de la redétruire une seconde fois,
au risque de se mettre une bonne partie de la population qu’il aime défendre à dos.
En effet, encore aujourd’hui le FLQ a des partisants rétro-actifs. Je le sais, j’en connais.
“Le vent fera craquer les branches, la brume viendra dans
sa robe blanche. Il y aura des feuilles partout, couchées sur
les cailloux, Octobre tiendra sa revanche...” Francis Cabrel, Octobre.
Cette journée d’avril avait bizarrement commencé.
Le soleil brillait comme jamais et un vent frais apaisait la nature
folle de retrouver un printemps tant attendu, suite logique d’un
hiver infernal ayant couvert le pays depuis trop longtemps.
C’était dans ce matin doux que la stridente sonnerie de mon réveil
alerta mon moi endormi dans les draps froids et caféinés que je
n’eu pas le temps ni l’argent d’emmener nettoyer au pressing du
coin après l’incident du café, survenu il y a déja quelques temps.
Je préfère passer le reste de la matinée sous silence, n’assumant
pas encore complétement les actes que j’y ai posé. Peut-être que
dans quelques années, après plusieurs séances chez le thérapeute
je serais capabe d’aborder cette facette de moi, mais pas ici ; pas maintenant.
Ainsi, en début d’après-midi, je tombais nez-à-bobine avec
le film nostalgique “Octobre”, de Pierre Falardeau, datant de 1994.
Ne sachant trop quoi faire de ce temps-mort entre mes cours et
mon travail, je me passais le film, sans oublier bien entendu de
m’endormir vers la scène la plus violente du film
(celle où il y a du sang, des cris et tout. Berk).
Pierre Falardeau, dans ce “fait-vécu”, nous raconte la semaine
la plus marquante du mois d’octobre 1970, celle où une cellule du FLQ
(la cellule Chénier), composée des frères Rose, de Francis Simard et
puis d’un inconnu (qui ne l’était pas à l’époque, mais qui l’est devenu
contre son gré) du nom de Bernard Lortie a décidé d’appuyer la cellule
Libération dans sa vague d’enlévement en kidnappant le député
Pierre Laporte le 10 octobre1970 . Cet enlevenement, suivi de tout plein
de satanés trucs et de coups de pas de bol, conduira à la mort de ce pauvre Pierre.
Une mort, c’est toujours triste. Une minute de silence est demandée, s’il-vous-plait.
“Enfin, me semblait-il, l’histoire est connue, elle est entrée
dans la culture populaire, la culture populiste, est-il besoin d’en faire un film?”
Effectivement, Falardeau se devait de le faire. Que ce soit pour rendre
public le livre de Simard, racontant sa version des faits ou que ce soit
pour appréhender la mort de Laporte selon le point de vue de ses
ravisseurs, Falardeau devait trouver un moyen d’assimiller enfin le choc
qu’il eut en entendant dans un taxi, le 17 octobre 1970, que le FLQ était
meurtrier. Un choc qui eut pour effet, cummulé à probablement bien
d’autres chocs culturels, d’orienter sa carrière anthropologique
(à l’époque, il étudiait cette matière) vers le cinéma.
L’histoire, vue par une personne extérieure à cette culture felquiste
et souverainiste est intéressante dans la mesure où elle tend à vouloir
êre un apéritif. On sent, en voyant le film, qu’il regorge de clins d’œil,
et qu’il demande au spectateur une réflexion sur l’avant et sur l’après
“octobre 70”. Il pose des questions au spectateur, lui demande d’avoir
un avis sur la question, car on sent (et c’est normal) que ce film est de
parti pris (il raconte l’histoire selon un point de vue felquiste).
L’on peut alors se demander comment les gouvernements ont
appréhendé la nouvelle des évènements, quelles furents leurs
réactions, quelles furent les options.
S’il fallait pointer un défaut de ce film, ce serait cela. Son unilatéralisme latent.
Mais, comment faire autrement? La seule personne qui a voulu en parler
ouvertement depuis 24 ans est Francis Simard, à travers son livre "Pour en finir avec Octobre".
J’ai lu, de-ci, de-là, que Falardeau avait voulu rendre ces
figures historiques que sont devenus les frères Roses et leurs
acolytes, plus humains, moins iconiques, que ce soit à travers
l’évolution du stress ou encore le manque d’organistion flagrant.
Et bien, c’est réussi.
Même en connaissant l’issue de l’histoire, le spectateur se sent
vivre la crise, se sent felquiste, se sent mal face au non-choix de
tuer Laporte. L’accent est tellement mis sur les personnes dans
ce film que l’on en vient à en éprouver de la sympathie à leur égard,
tout en sachant pertinemment ce qu’ils ont fait. Peut-on leur en vouloir?
Ont-ils eu le choix où furent-ils dépassés par les évènements?
Qui ne l’aurait pas été? Falardeau nous démontre le courage qu’il
leur a fallu dans leurs actes, les rabaissant à notre niveau de simple
personne avant de les remettre sur leur pied d’estal à la fin du film
en nous rappelant leurs mots au tribunal : “Pas Coupables. Responsables.”
Cette simple phrase démontre bien la confiance qui était au fond d’eux.
La confiance qu’ils avaient en leurs ideaux, et en la valeur de leurs actes.
Ils ont faits ce qu’ils avaient a faire. Ils ont géré leur crise de manière responsable.
Même si cela devait signer la fin du FLQ, même si cela devait démolir
le début de prise de consience du peuple québécois de sa léthargie,
ils semblaient persuadés que grace à ces simples mots, le futur
allait s’annoncer plus francophone, plus libre.
Ont-ils eu torts?
Leurs mots ont-ils eu un impact sur ne serait-ce qu’une partie de la population ?
Très certainement, et Falardeau le sait. Ainsi, fatalement,
en placant cette phrase avant le générique, il s’assure de garder l’image
d’un groupe soudé et voulant amener le Québec dans de plus hautes
sphères que le peuple s’est forgé du FLQ et de ses membres les plus exposés.
L’image du FLQ fut détruite quand l’on appris la mort de Laporte.
Falardeau ne pouvait se permettre de la redétruire une seconde fois,
au risque de se mettre une bonne partie de la population qu’il aime défendre à dos.
En effet, encore aujourd’hui le FLQ a des partisants rétro-actifs. Je le sais, j’en connais.
jeudi, avril 01, 2004
Hier soir, j'ai découché...
Ma soirée fut loin d'être à chier...
Bon, où j'en suis dans mon sale blog de merde?
Oulala, mais il maque plein de semaines dans ce blog.
Bon, lundi avant lundi dernier, j'ai du donner mon chat
parce que l'on ne pouvait pas le garder. C'est triste,
mais bon, j'éspere qu'il est heureux où il est et qu'ils
ne l'ont pas castré ou dégriffé, ces gros cons voleurs
de chats mignons. Maintenant, je ne peux que regarder
les photos que l'on a pris en pleurant de triste tristesse.
Niveau bouquins, je me suis cassé le cul à lire l'horrible
"Jonathan L., Le Goéland", que je ne conseille
décidement à personne et que l'on ne me dise
pas que ce truc n'est pas moraliste, c'est une
vraie horreur condensée en une centaine de pages.
Ça m'a fait pensé à "La Prophetie des Andes", tiens.
****************Jeu de mots :****************
"La Prophetie des Andouilles" au lieu de : "La Prophetie des Andes"
******************ha!ha!ha!*****************
J'ai pu comemcer "Cosmicomics", d'Italo Calvino,
livre qui se trouve être un recueil de nouvelles de
science-fiction ayant pour fil rouge un personnage,
notre narrateur, qui nous conte ses aventures de
jeunesse et de vieillesse, dans une ambiance
"coin du feu" et une deconstruction temporelle
entre les nouvelles qui premet de les lire séparéments s
ans se sentir perdu.
Rien que pour les dernières phrases, ce bouquin vaut son prix.
Et puis, il y a "Le Vrai Monde ?", une pièce de théatre
de Michel Tremblay, auteur québécois mais exceptionnel.
L'histoire d'un jeune lors de la fin des années 60 qui reve
de devenir auteur littéraire, du conflit des générations et
du mal-être qu'il ressent dans sa famille.
Une pièce très intimiste, se rapprochant sur bien des points
de l'autobiographie, mais si profonde, si intime qu'elle parvient
à faire passer le lecteur de la plus petite particule d'individualité
aux concepts généraux et universels dans lesquels n'importe
quel humain peut se reconnaitre avec une facilité jouissive.
Des personnages bien trouvés et des dialogues parfois si mordants,
si incisifs, si choquants, des sous-entendus si pésant, des silences
si salvateurs et coupables à la fois qu'ils nous font pardonner à Michel
le fait que parfois la pièce se perd en longueurs.
Attention cependant, si vous souffrez d'un complexe d'Oedipe
ou bien d'Elektre, cette pièce vous touchera probablement bien
plus intensément, et elle peut même vous faire pleurer tant
la mise en scène créée une ambiance lourde de non-dits et autres.
Une trouvaille intéressante et bien utilisée est le fait que lors de
la pièce, on voit l'histoire et l'histoire telle que le personnage de
l'auteur l'a ressentie et écrite dans sa pièce en même temps.
Ainsi, l'on se retrouve avec des sauts d'un univers fictif à l'autre,
l'un influencant l'autre, pervertissant notre vision de l'autre.
Ce procédé n'est pas sans rappeller la pièce
"Six Personnages en quete d'auteur" de Pirandello, mais le
traitement est différent et peut être un peu plus optimiste.
Sinon, j'ai remis un projet de sculpture avec 7 jours de retard,
ce qui fait que, perdant 10% par jours ouvrables de retard
(c'est à dire que les fins de semaines de compte pas et d'autres
jours aussi) , ja'i 40% de ma note qui va partir en points de retards.
Ainsi, si j'ai 75% pour ce projet, ça me donnera 35% en réalité.
Ouch.
Oh, et puis, j'ai fait une nuit blanche deux ans, jours pour jours,
après avoir passé une nuit blanche à Valleyfield à papoter avec
une fille de rêve. C'était dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29.
Et j'ai failli en refaire une hier avec une fille.
Moi. Et une fille. Dans une chambre. Dans un lit.
Enfin.
J'ai passé la nuit d'hier à faire des mamours à une fille
qui m'avait pris mon aimant et qui ne voulait pas me le rendre.
Oui, en fait, nous nous sommes endormis vers 04h du matin,
après s'être longement tripoté dans tous les sens.
Et finalement, elle ne m'a même pas rendu l'aimant.
Bon, ce sera un pretexte à d'autres mamours, je pense.
Sinon, niveau musique, j'ai recemment decouvert
"The Brian Jonestown Massacre", un groupe pop qui semble
être britannique et fan de Bowie
(que je vais peut-être aller voir en concert dimanche 4 avril,
avec la fille avec qui j'ai passé une nuit blanche, il y a deux ans).
Ça peut ressembler à du Blur ou autres Oasis. C'est pas mal et
peu connu au québec.
J'ai aussi decouvert "GRATKIPOLS" (en surfant sur le site web de Celestin),
un groupe genre de musette bizzare, très intrigant et pas prise de tête.
Ça peut ressembler aux Kidneys Beans, mais c'est pas comme si
il y avait beaucoup de fans des KB qui lisaient mon blog.
C'est tout de même plus calme, très accordéonné, comme
les Ogres de Barback, par exemple, pour avoir une
comparaison moins foireuse.
Beaucoup de reprises, beaucoup de bonnes chansons.
Hum, et bien je crois que c'est tout, les amis.
PS : J'avais un "ps", mais je ne sais plus où il est parti.
Ça devait tournait autour d'un jeu de mots où d'une photo.
Bon, où j'en suis dans mon sale blog de merde?
Oulala, mais il maque plein de semaines dans ce blog.
Bon, lundi avant lundi dernier, j'ai du donner mon chat
parce que l'on ne pouvait pas le garder. C'est triste,
mais bon, j'éspere qu'il est heureux où il est et qu'ils
ne l'ont pas castré ou dégriffé, ces gros cons voleurs
de chats mignons. Maintenant, je ne peux que regarder
les photos que l'on a pris en pleurant de triste tristesse.
Niveau bouquins, je me suis cassé le cul à lire l'horrible
"Jonathan L., Le Goéland", que je ne conseille
décidement à personne et que l'on ne me dise
pas que ce truc n'est pas moraliste, c'est une
vraie horreur condensée en une centaine de pages.
Ça m'a fait pensé à "La Prophetie des Andes", tiens.
****************Jeu de mots :****************
"La Prophetie des Andouilles" au lieu de : "La Prophetie des Andes"
******************ha!ha!ha!*****************
J'ai pu comemcer "Cosmicomics", d'Italo Calvino,
livre qui se trouve être un recueil de nouvelles de
science-fiction ayant pour fil rouge un personnage,
notre narrateur, qui nous conte ses aventures de
jeunesse et de vieillesse, dans une ambiance
"coin du feu" et une deconstruction temporelle
entre les nouvelles qui premet de les lire séparéments s
ans se sentir perdu.
Rien que pour les dernières phrases, ce bouquin vaut son prix.
Et puis, il y a "Le Vrai Monde ?", une pièce de théatre
de Michel Tremblay, auteur québécois mais exceptionnel.
L'histoire d'un jeune lors de la fin des années 60 qui reve
de devenir auteur littéraire, du conflit des générations et
du mal-être qu'il ressent dans sa famille.
Une pièce très intimiste, se rapprochant sur bien des points
de l'autobiographie, mais si profonde, si intime qu'elle parvient
à faire passer le lecteur de la plus petite particule d'individualité
aux concepts généraux et universels dans lesquels n'importe
quel humain peut se reconnaitre avec une facilité jouissive.
Des personnages bien trouvés et des dialogues parfois si mordants,
si incisifs, si choquants, des sous-entendus si pésant, des silences
si salvateurs et coupables à la fois qu'ils nous font pardonner à Michel
le fait que parfois la pièce se perd en longueurs.
Attention cependant, si vous souffrez d'un complexe d'Oedipe
ou bien d'Elektre, cette pièce vous touchera probablement bien
plus intensément, et elle peut même vous faire pleurer tant
la mise en scène créée une ambiance lourde de non-dits et autres.
Une trouvaille intéressante et bien utilisée est le fait que lors de
la pièce, on voit l'histoire et l'histoire telle que le personnage de
l'auteur l'a ressentie et écrite dans sa pièce en même temps.
Ainsi, l'on se retrouve avec des sauts d'un univers fictif à l'autre,
l'un influencant l'autre, pervertissant notre vision de l'autre.
Ce procédé n'est pas sans rappeller la pièce
"Six Personnages en quete d'auteur" de Pirandello, mais le
traitement est différent et peut être un peu plus optimiste.
Sinon, j'ai remis un projet de sculpture avec 7 jours de retard,
ce qui fait que, perdant 10% par jours ouvrables de retard
(c'est à dire que les fins de semaines de compte pas et d'autres
jours aussi) , ja'i 40% de ma note qui va partir en points de retards.
Ainsi, si j'ai 75% pour ce projet, ça me donnera 35% en réalité.
Ouch.
Oh, et puis, j'ai fait une nuit blanche deux ans, jours pour jours,
après avoir passé une nuit blanche à Valleyfield à papoter avec
une fille de rêve. C'était dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29.
Et j'ai failli en refaire une hier avec une fille.
Moi. Et une fille. Dans une chambre. Dans un lit.
Enfin.
J'ai passé la nuit d'hier à faire des mamours à une fille
qui m'avait pris mon aimant et qui ne voulait pas me le rendre.
Oui, en fait, nous nous sommes endormis vers 04h du matin,
après s'être longement tripoté dans tous les sens.
Et finalement, elle ne m'a même pas rendu l'aimant.
Bon, ce sera un pretexte à d'autres mamours, je pense.
Sinon, niveau musique, j'ai recemment decouvert
"The Brian Jonestown Massacre", un groupe pop qui semble
être britannique et fan de Bowie
(que je vais peut-être aller voir en concert dimanche 4 avril,
avec la fille avec qui j'ai passé une nuit blanche, il y a deux ans).
Ça peut ressembler à du Blur ou autres Oasis. C'est pas mal et
peu connu au québec.
J'ai aussi decouvert "GRATKIPOLS" (en surfant sur le site web de Celestin),
un groupe genre de musette bizzare, très intrigant et pas prise de tête.
Ça peut ressembler aux Kidneys Beans, mais c'est pas comme si
il y avait beaucoup de fans des KB qui lisaient mon blog.
C'est tout de même plus calme, très accordéonné, comme
les Ogres de Barback, par exemple, pour avoir une
comparaison moins foireuse.
Beaucoup de reprises, beaucoup de bonnes chansons.
Hum, et bien je crois que c'est tout, les amis.
PS : J'avais un "ps", mais je ne sais plus où il est parti.
Ça devait tournait autour d'un jeu de mots où d'une photo.
samedi, mars 13, 2004
Je passe parfois du Coca Light...
(au lieu de : "du coq à l'ane")
Bon, je vais revenir un peu sur les évenements de cette semaine.
J'ai travaillé sur mes projets au Cégép, après avoir enfin fini mon
projet synthèse 1 (on peut en voir un bout ici:
C'est sans couleurs, sans textes, mais bon, c'est un bout de mon projet...)
lundi à midi (c'est-à-dire qu'après être rentré de travailler dimanche soir
(je faisais 17h-20h, je crois), j'ai bossé dessus toute la nuit
jusqu'au petit matin, écoutant du David Bowie pour tenir) et
l'avoir présenté devant la belle bande de bleus bites qui compose ma classe.
Mercredi, j'étais censé avoir un cours de français jusqu'a 11h,
mais ma prof est en pleine dépression.
J'ai donc du attendre de 8h15 à 11h pour aller m'entraîner à la piscine.
Finalement, je suis allé cherché des livres à la bibliothèque, dont
Le Chevalier Inexistant, de Italo Calvino, qui conclue la trilogie
"Nos Ancêtres". Ce livre est un bijou. L'écriture est simple et si proche
de ce que Voltaire avait pu faire sur Candide et Zadig
que s'en est fabuleux. Le langage, même s'il reprend la politese de
l'époque dans laquelle l'histoire est située n'en prend pas toutes les lourdeurs.
En bref, Calvino a réussi à rendre actuel un bouqin se situant
dans un passé lointain (l'époque de Charlemagne) sans que l'histoire
ne s'en retrouve terriblement datée.
Comment ne pas conseiller cette trilogie à tous
(Le Vicompte Pourfendu, Le Baron Perché, Le Chevalier Inexistant)?
Bref, en lisant ce bouqin, je me suis retrouvé à aller imprimer
des choses et sur mon chemin vers l'imprimerie, je tombe nez-à nez avec
Rosanne, une de mes ex. On parle de tout, de rien, lutain, c'est fou ce qu'elle
ne représente plus rien pour moi.
Bref, après quelques déconvenues, je rentre chez moi vers 16h00
et je décide de relaxer un peu. Je regarde la télé et à 16h33, le téléphone sonne.
J'AVAIS OUBLIÉ QUE JE BOSSAIS 16H30 !
Oui c'est tout moi, ça.
Alors, j'ai couru pour finalement arriver vers 16h45.
Mas bon, bonne nouvelle en arrivant, on m'a proposé
un max de remplacements parce que certaines personnes
ne veulent pas travailler tel jour ou d'autres se sont cassés
les doights, ce qui fait que cette semaine, je bosse 22h, au Harvey's.
C'est très bien, parce que j'ai besoin de sous pour me payer
mon voyage à new york.
Et puis, depuis une semaine : IL FAIT BEAU ET CHAUD AU CACANADA !
C'est fou, alors je marche au lieu de prendre le taxi
pour aller bosser, afin de profiter du soleil.
Je suis crevé, mais bon, c'est pas grave, je suis bien.
Sinon, j'ai inventé quelques jeux de mots au Harvey's :
"Douze commandements" au lieu de : "doucement"
"Passer du Coca Light" au lieu de : "Passer du coq à l'ane"
Et puis, il y en a un autre, mais je l'ai oublié, je ferais mieux
de les noter la prochaine fois.
Oh, et puis, j'ai découvert "toothpast for dinner", un site
d'artiste qu'il fait bon voir pour se dérider l'anus.
Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui.
Bon, je vais revenir un peu sur les évenements de cette semaine.
J'ai travaillé sur mes projets au Cégép, après avoir enfin fini mon
projet synthèse 1 (on peut en voir un bout ici:
C'est sans couleurs, sans textes, mais bon, c'est un bout de mon projet...)
lundi à midi (c'est-à-dire qu'après être rentré de travailler dimanche soir
(je faisais 17h-20h, je crois), j'ai bossé dessus toute la nuit
jusqu'au petit matin, écoutant du David Bowie pour tenir) et
l'avoir présenté devant la belle bande de bleus bites qui compose ma classe.
Mercredi, j'étais censé avoir un cours de français jusqu'a 11h,
mais ma prof est en pleine dépression.
J'ai donc du attendre de 8h15 à 11h pour aller m'entraîner à la piscine.
Finalement, je suis allé cherché des livres à la bibliothèque, dont
Le Chevalier Inexistant, de Italo Calvino, qui conclue la trilogie
"Nos Ancêtres". Ce livre est un bijou. L'écriture est simple et si proche
de ce que Voltaire avait pu faire sur Candide et Zadig
que s'en est fabuleux. Le langage, même s'il reprend la politese de
l'époque dans laquelle l'histoire est située n'en prend pas toutes les lourdeurs.
En bref, Calvino a réussi à rendre actuel un bouqin se situant
dans un passé lointain (l'époque de Charlemagne) sans que l'histoire
ne s'en retrouve terriblement datée.
Comment ne pas conseiller cette trilogie à tous
(Le Vicompte Pourfendu, Le Baron Perché, Le Chevalier Inexistant)?
Bref, en lisant ce bouqin, je me suis retrouvé à aller imprimer
des choses et sur mon chemin vers l'imprimerie, je tombe nez-à nez avec
Rosanne, une de mes ex. On parle de tout, de rien, lutain, c'est fou ce qu'elle
ne représente plus rien pour moi.
Bref, après quelques déconvenues, je rentre chez moi vers 16h00
et je décide de relaxer un peu. Je regarde la télé et à 16h33, le téléphone sonne.
J'AVAIS OUBLIÉ QUE JE BOSSAIS 16H30 !
Oui c'est tout moi, ça.
Alors, j'ai couru pour finalement arriver vers 16h45.
Mas bon, bonne nouvelle en arrivant, on m'a proposé
un max de remplacements parce que certaines personnes
ne veulent pas travailler tel jour ou d'autres se sont cassés
les doights, ce qui fait que cette semaine, je bosse 22h, au Harvey's.
C'est très bien, parce que j'ai besoin de sous pour me payer
mon voyage à new york.
Et puis, depuis une semaine : IL FAIT BEAU ET CHAUD AU CACANADA !
C'est fou, alors je marche au lieu de prendre le taxi
pour aller bosser, afin de profiter du soleil.
Je suis crevé, mais bon, c'est pas grave, je suis bien.
Sinon, j'ai inventé quelques jeux de mots au Harvey's :
"Douze commandements" au lieu de : "doucement"
"Passer du Coca Light" au lieu de : "Passer du coq à l'ane"
Et puis, il y en a un autre, mais je l'ai oublié, je ferais mieux
de les noter la prochaine fois.
Oh, et puis, j'ai découvert "toothpast for dinner", un site
d'artiste qu'il fait bon voir pour se dérider l'anus.
Voilà, je crois que c'est tout pour aujourd'hui.
mercredi, mars 03, 2004
La mort aux dents
Un repas de famille trépidant, raconté de manière
non moins trépidante par Nick Butch:
10 juin 1942, 8h42:
Cette journée avait bien mal commencée.
Oh ca oui, croyez-moi, bien mal...Et je m'y connais bien
en journées mal commencées. Ça, croyez-moi. Oh, oui.
Encore une fois, je m'étais fait réveiller en sursaut par
mon telephone antédilluvien, alors que je m'étais endormi
sur la chaise en bois qui pince les fesses de mon bureau de
detective où j'avais élu domicile, faute d'avoir assez d'argent
pour payer le loyer de mon appartement.
Ainsi, la stridente sonnerie de mon vieux bigophone me sorti
de ma douce torpeur et me rappela que dans la vie, il y avait
autre chose à foutre que de dormir, comme par exemple bosser
afin de devenir un detective de renom et d'enfin avoir de beaux
chapeaux, du wisky à volonté sur mon bureau ou encore des
blondes plantureuses venant du froid me mettant sur une
enquete afin de, finalement, coucher avec moi, bref, il fallait un peu de
routine dans ma vie ponctuée de malchances. Mais, comment faisait
Dick Tracy?
Arrivé au combiné de téléphone, voilà t'y pas que la sonnerie cesse.
J'en profitais donc pour me préparer car, le soir même,
un repas de "famille" m'attendait. Avec LA Famille. Oui, toute
la famille du milieu, avec les "freres", les "soeurs", les "cousins",
les "cousines", les "rats", les "salades", les "chous", même
la "belle-maman" serai présente, bref, la totale. Le moment
parfait pour se débarasser de ce ramassis d'aspirants terroristes.
21 juin 1942, 25h98:
Cette soirée au Hilton avec toute la "famille" fut assez
éprouvante, surtout que...mais, il vaut mieux reprendre du début...
La pluie battait donc fort ce soir-là, et comme nous étions
en plein mois de juin, l'humidité se faisait ressentir dans l'air.
Je sais bien que la dite humidité a tendance à faire sortir les
malfrats, j'étais donc sur mes gardes en allant à ce repas.
En arrivant, je vis un buffet extraordinairement rempli,
des amoncellements de viandes cotoyant des crudités de
toutes sortes, le tout deservi par une quantité d'alcools
coulant à profusion et 145 convives attroupés dans les parages.
Je décidais de faire comme la meute et d'aller me chercher
quelques amuses-gueule pour débuter la soirée.
Je commandai un martini, car c'était tout ce que ma bourse me permettait.
-Deux glaçons?
-Je déteste les glaçons, répondis-je au barman imprudent.
J'allai m'assoir le cul entre deux chaises, sachant qu'un meurtre
allait se dérouler ce soir, ici-même. Et oui, j'enquêtais under-cover.
J'écoutais donc les gens au détour des conversations,
j'entendis certaines blagues comme:
Qu'est ce qui est seize?
Un petit chemin, parce qu'il est treize et trois.
Éclats de rires dans l'assemblée.
Rien qui ne pouvait m'aider, aucun suspects, aucun faux pas.
Je décidai donc de profiter de mes liens, de mes "oncles"
et autres "cousins" pour me saouler aux frais de la "princesse",
puisque jusque là, rien n'avait fait avancer mon enquête, alors autant en profiter.
Grossière erreur.
Le lendemain matin, je me réveillai le cul sur ma chaise
qui pince les fesses et, comme la veille, le téléphone sonnait.
Cette fois-ci, j'eu le temps de décrocher avant que mon interlocuteur ne raccroche et il me chuchotat ces mots:
Regarde le journal...
C'est à ce moment là qu'un journal, le New-York Global Post,
glissa sous ma porte. Je vis tout de suite les gros titres:
TOUTE LA "FAMILLE" ASSASSINÉE, UN DÉTECTIVE IMPLIQUÉ!
Le tout suivi d'un portrait-robot de moi-même et d'une mise a prix.
Paniqué, la seule solution me venant en tête était la fuite.
Comment expliquer à mes collègues mon implication dans
un évenement dont je n'avais nuls souvenirs?
En enfilant mon paleto, j'entendis les sirènes de la police dans les environs.
Les bruits de sirènes sont assez fréquents dans le comté,
il faut bien l'admettre, mais je savais que c'était pour moi.
En ouvrant la porte pour fuir, je tombai nez-à-nez avec
un policeman ayant perdu tout sens de l'humour, à voir sa tête.
La mine grise, le teint morbide, une chemise délavée et du poil
au menton, celui-ci n'avait pas dû avoir l'occasion de dormir depuis un bail.
Puis ce qui devait arriver arriva.
Menottes aux quenottes, fermeture de bureau, accusations,
décrédibilté, vengeances de certains, tentatives de meurtres
à mon égard, jugement baclé et probablement trafiquoté
par les survivants du 'milieu".
Je me demande encore parfois comment j'en suis arrivé là.
Aujourd'hui, j'ai trouvé une nouvelle famille avec mes co-détenus
et nous sommes en train de manger de la purée de petits pois
tous ensemble en nous racontant pourquoi et comment
nous sommes arrivés là. J'ai aussi eu l'occasion de récupérer
ce journal pour achever l'écriture de l'aventure qui m'a mené ici.
Mais, mon esprit s'embrouille, j'ai de plus en plus de mal à défaire
le réel de mon imaginaire. J'ai la tête embrumée et je ne pense plus
qu'à ces petits pois de malheurs. Je les imagine rouges, ce sont
des goutes de sang, je mange du sang.
Miam miam.
C'est fun.
Giga.
Héhé.
C'est ici que le journal intime de Nick Butch s'arrête.
D'aucun pensent qu'il est devenu fou par la suite.
D'autres disent qu'il a tout simplement perdu l'usage de ses mains.
non moins trépidante par Nick Butch:
10 juin 1942, 8h42:
Cette journée avait bien mal commencée.
Oh ca oui, croyez-moi, bien mal...Et je m'y connais bien
en journées mal commencées. Ça, croyez-moi. Oh, oui.
Encore une fois, je m'étais fait réveiller en sursaut par
mon telephone antédilluvien, alors que je m'étais endormi
sur la chaise en bois qui pince les fesses de mon bureau de
detective où j'avais élu domicile, faute d'avoir assez d'argent
pour payer le loyer de mon appartement.
Ainsi, la stridente sonnerie de mon vieux bigophone me sorti
de ma douce torpeur et me rappela que dans la vie, il y avait
autre chose à foutre que de dormir, comme par exemple bosser
afin de devenir un detective de renom et d'enfin avoir de beaux
chapeaux, du wisky à volonté sur mon bureau ou encore des
blondes plantureuses venant du froid me mettant sur une
enquete afin de, finalement, coucher avec moi, bref, il fallait un peu de
routine dans ma vie ponctuée de malchances. Mais, comment faisait
Dick Tracy?
Arrivé au combiné de téléphone, voilà t'y pas que la sonnerie cesse.
J'en profitais donc pour me préparer car, le soir même,
un repas de "famille" m'attendait. Avec LA Famille. Oui, toute
la famille du milieu, avec les "freres", les "soeurs", les "cousins",
les "cousines", les "rats", les "salades", les "chous", même
la "belle-maman" serai présente, bref, la totale. Le moment
parfait pour se débarasser de ce ramassis d'aspirants terroristes.
21 juin 1942, 25h98:
Cette soirée au Hilton avec toute la "famille" fut assez
éprouvante, surtout que...mais, il vaut mieux reprendre du début...
La pluie battait donc fort ce soir-là, et comme nous étions
en plein mois de juin, l'humidité se faisait ressentir dans l'air.
Je sais bien que la dite humidité a tendance à faire sortir les
malfrats, j'étais donc sur mes gardes en allant à ce repas.
En arrivant, je vis un buffet extraordinairement rempli,
des amoncellements de viandes cotoyant des crudités de
toutes sortes, le tout deservi par une quantité d'alcools
coulant à profusion et 145 convives attroupés dans les parages.
Je décidais de faire comme la meute et d'aller me chercher
quelques amuses-gueule pour débuter la soirée.
Je commandai un martini, car c'était tout ce que ma bourse me permettait.
-Deux glaçons?
-Je déteste les glaçons, répondis-je au barman imprudent.
J'allai m'assoir le cul entre deux chaises, sachant qu'un meurtre
allait se dérouler ce soir, ici-même. Et oui, j'enquêtais under-cover.
J'écoutais donc les gens au détour des conversations,
j'entendis certaines blagues comme:
Qu'est ce qui est seize?
Un petit chemin, parce qu'il est treize et trois.
Éclats de rires dans l'assemblée.
Rien qui ne pouvait m'aider, aucun suspects, aucun faux pas.
Je décidai donc de profiter de mes liens, de mes "oncles"
et autres "cousins" pour me saouler aux frais de la "princesse",
puisque jusque là, rien n'avait fait avancer mon enquête, alors autant en profiter.
Grossière erreur.
Le lendemain matin, je me réveillai le cul sur ma chaise
qui pince les fesses et, comme la veille, le téléphone sonnait.
Cette fois-ci, j'eu le temps de décrocher avant que mon interlocuteur ne raccroche et il me chuchotat ces mots:
Regarde le journal...
C'est à ce moment là qu'un journal, le New-York Global Post,
glissa sous ma porte. Je vis tout de suite les gros titres:
TOUTE LA "FAMILLE" ASSASSINÉE, UN DÉTECTIVE IMPLIQUÉ!
Le tout suivi d'un portrait-robot de moi-même et d'une mise a prix.
Paniqué, la seule solution me venant en tête était la fuite.
Comment expliquer à mes collègues mon implication dans
un évenement dont je n'avais nuls souvenirs?
En enfilant mon paleto, j'entendis les sirènes de la police dans les environs.
Les bruits de sirènes sont assez fréquents dans le comté,
il faut bien l'admettre, mais je savais que c'était pour moi.
En ouvrant la porte pour fuir, je tombai nez-à-nez avec
un policeman ayant perdu tout sens de l'humour, à voir sa tête.
La mine grise, le teint morbide, une chemise délavée et du poil
au menton, celui-ci n'avait pas dû avoir l'occasion de dormir depuis un bail.
Puis ce qui devait arriver arriva.
Menottes aux quenottes, fermeture de bureau, accusations,
décrédibilté, vengeances de certains, tentatives de meurtres
à mon égard, jugement baclé et probablement trafiquoté
par les survivants du 'milieu".
Je me demande encore parfois comment j'en suis arrivé là.
Aujourd'hui, j'ai trouvé une nouvelle famille avec mes co-détenus
et nous sommes en train de manger de la purée de petits pois
tous ensemble en nous racontant pourquoi et comment
nous sommes arrivés là. J'ai aussi eu l'occasion de récupérer
ce journal pour achever l'écriture de l'aventure qui m'a mené ici.
Mais, mon esprit s'embrouille, j'ai de plus en plus de mal à défaire
le réel de mon imaginaire. J'ai la tête embrumée et je ne pense plus
qu'à ces petits pois de malheurs. Je les imagine rouges, ce sont
des goutes de sang, je mange du sang.
Miam miam.
C'est fun.
Giga.
Héhé.
C'est ici que le journal intime de Nick Butch s'arrête.
D'aucun pensent qu'il est devenu fou par la suite.
D'autres disent qu'il a tout simplement perdu l'usage de ses mains.
Ah oui, au fait
Ça pour une coïncidence...
Il s'avère qu'il y a environ un an, j'ai fait une bd où le héros
(moi) fait une bd et l'encre aevc de la technologie moderne,
une plume et un encrier. Seulement, pas de bol, son encrier
tombe sur ses pages et ça lui fout la haine ("la haine, la haine
Ça nous fout la haine, la haine des moutons.").
Depuis, c'est une grande crainte que je partage avec mon personnage.
Ainsi, lorsque j'ai vécu mon léger accident (de merde),
je n'ai pu m'empecher de sourrire en pensant à ma bd prémonitoire.
Je devrais essayer de la poster d'ici peu, mais je dois d'abord la scanner.
Il s'avère qu'il y a environ un an, j'ai fait une bd où le héros
(moi) fait une bd et l'encre aevc de la technologie moderne,
une plume et un encrier. Seulement, pas de bol, son encrier
tombe sur ses pages et ça lui fout la haine ("la haine, la haine
Ça nous fout la haine, la haine des moutons.").
Depuis, c'est une grande crainte que je partage avec mon personnage.
Ainsi, lorsque j'ai vécu mon léger accident (de merde),
je n'ai pu m'empecher de sourrire en pensant à ma bd prémonitoire.
Je devrais essayer de la poster d'ici peu, mais je dois d'abord la scanner.
lundi, mars 01, 2004
Les koalas, c'est chouette...
Les chouettes, c'est koala.
Pouet pouet, je pourrais écrire plein de trucs biens,
mais je préfère ressasser la grosse merde qui vient
de m' harvey's (jeu de mots "arriver" <--> "harvey's").
Tout commenca le premier mars à minuit. L'heure fatidique.
Alors que je regardais de la documentation dans des livres
pour une série d'illustrations à l'encre d'Inde (sorte d'encre
de chine synthétique) que je fait dans le cadre d'un cour
d'art plastiques, j'ai fait tombé la dite documentation ce qui
a occasionné la chute du pot d'encre
sur ma main gauche et au sol.
Je dois remettre mon travail fini lundi, et je n'ai fait
qu'un quart de celui-ci.
J'ai une partie de la main toute noire ce qui donne l'impresion
que j'ai combattu un poulpe comme ci j'étais un grand chasseur
de poulpe, alors que pas du tout. C'est con, parce que j'étais
bien parti pour finir une bonne partie de ce projet ce soir, mais
"Oh noooon, pas de bol, c'état ta dernière bouteile d'encre, nicoco.
Ce qui veut dire que demain tu devras aller t'en acheter assez tôt
pour éviter de prendre trop de retard dans ton projet."
Et oui, fais chier. En plus, comme je travaillais ce matin, j'étais
encore en jean du Harvey's et, c'est vraiment chien,
j'ai désormais une grosse tache d'encre noire probablement
indélébile sur le bas de la cuisse.
Mon chat ne m'approche plus tellement cette encre chimique pue.
Ah, ce que j'ai hâte d'avoir enfin fini mes cours au CEGEP de merde.
Tout est débile.
Ah, petite lueur dans ce monde de merde : Aujourd'hui, j'ai vu
un type au Harvey's avec une casquette où trônaient les initiales "HFT".
Et puis finalement, "I believe in a thing called love", c'est pas mal.
Mais quelle daube.
Pouet pouet, je pourrais écrire plein de trucs biens,
mais je préfère ressasser la grosse merde qui vient
de m' harvey's (jeu de mots "arriver" <--> "harvey's").
Tout commenca le premier mars à minuit. L'heure fatidique.
Alors que je regardais de la documentation dans des livres
pour une série d'illustrations à l'encre d'Inde (sorte d'encre
de chine synthétique) que je fait dans le cadre d'un cour
d'art plastiques, j'ai fait tombé la dite documentation ce qui
a occasionné la chute du pot d'encre
sur ma main gauche et au sol.
Je dois remettre mon travail fini lundi, et je n'ai fait
qu'un quart de celui-ci.
J'ai une partie de la main toute noire ce qui donne l'impresion
que j'ai combattu un poulpe comme ci j'étais un grand chasseur
de poulpe, alors que pas du tout. C'est con, parce que j'étais
bien parti pour finir une bonne partie de ce projet ce soir, mais
"Oh noooon, pas de bol, c'état ta dernière bouteile d'encre, nicoco.
Ce qui veut dire que demain tu devras aller t'en acheter assez tôt
pour éviter de prendre trop de retard dans ton projet."
Et oui, fais chier. En plus, comme je travaillais ce matin, j'étais
encore en jean du Harvey's et, c'est vraiment chien,
j'ai désormais une grosse tache d'encre noire probablement
indélébile sur le bas de la cuisse.
Mon chat ne m'approche plus tellement cette encre chimique pue.
Ah, ce que j'ai hâte d'avoir enfin fini mes cours au CEGEP de merde.
Tout est débile.
Ah, petite lueur dans ce monde de merde : Aujourd'hui, j'ai vu
un type au Harvey's avec une casquette où trônaient les initiales "HFT".
Et puis finalement, "I believe in a thing called love", c'est pas mal.
Mais quelle daube.
samedi, février 21, 2004
J'avais une super idée pour ce titre
Mais, je l'ai oubliée...
Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit sur ce blog.
Environ plus d'un mois.
Alors, que m'est-il arrivé tout ce temps-là?
Et bien, en gros, j'ai refait la fête, mais sans boire autant, j'ai trouvé un chat mignon, j'ai repris les cours, j'ai failli sortir avec une fille, me faire jeter 46 fois et j'ai décidé que j'allais participer à des concours de bd et de littérature et aussi partir à New York et voir David Bowie en concert (encore une fois).
Mais, pas dans cet ordre là, hein.
Ainsi, j'ai repris les cours le 20 janvier. J'ai des cours tous les matins des 08h15, ce qui me force à me lever à 07h00, mais je n'y arrives pas. Je me lève toujours, au plus tôt, vers 07h20-07h40. Ce qui fait que j'arrive toujours en retard au CEGEP (entre 08h20 et (dernier record en date) 09h40). Ce qui fait que mes profs me détestent.
Tiens, en parlant de profs, j'ai mes cours d'anglais
le vendredi après-midi, et cette journée, je suis toujours crevé.
La semaine dernière, une fille de Colombie Britannique qui fait un echange linguistique faisait un exposé oral composé de cinq (5) parties sur sa province, suivi d'un quizz pour voir si on avait suivi. Elle le commence à 13h02. À 13h12, elle entame la deuxième partie. Je me dis qu'à ce rythme là, elle finira vers 13h52 et ça me mine parce que ce n'est pas très folichon ce qu'elle raconte et que je suis crevé. À 13h22, elle en est toujours à sa partie deux. Je désespère et tombe de sommeil (à cause d'une fête la veille sur laquelle je vais revenir) tout en essayant de rester éveillé parce que "quand même, je suis dans un cours et que je suis un bon élève".
Puis, magie, vers 15h33, elle a fini son exposé et se lance dans son quizz.
Première question, aucune réponse de la part de la classe, je me lance et en propose une.
J'ai bon.
Elle me répond, en anglais dans le texte:
"Pas mal pour un type qui s'est endormi." Puis, deuxième question, rebelotte je retouve la réponse, la redonne. Ainsi que pour la troisième.
Puis, on est arrivé aux parties que j'ai loupé et même là, j'ai su répondre à quelques questions. La prof et la colombienne n'en revenaient pas, et je jubilais dans mon coin, car je savais qu'elles avaient vu mon assoupissement passagé et qu'elles s'attendaient à me voir être incapable de répondre...
Cet assoupissement, il était dû au fait que, vu que nous allons partir à New york avec le groupe d'art, il nous faut des sous pour le voyage.
Alors, on a organisé une fête dans un bar-disco pas gay du tout du coin en faisant payer l'entrée, histoire de se ramasser des sous (pratique estremement courante, ici).
Moi, lors de cette soirée (où on faisait aussi du body-painting sur le corp), j'ai commencé à dessiner des Koalas sur le bras des gens et dès qu'une personne koalée en rencontrait une autre, elle se devait de hurler "KOALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !".
J'ai demandé au DJ s'il en voulait un, mais il m'a envoyé paître et je lui ai répondu que je faisais ça pour mettre un peu d'ambiance.
Je ne pense pas que lui avoir dit ça lui ai bien plus. Plus tard dans la soirée, il a refusé de passer "Sans ma barbe" version "I'm a slave for you" de Dr chewbacca. La preuve que c'était un fieffé blaireau.
J'ai aussi trouvé un chat au harvey's. En fait, c'était dans la cabane au milieu du parking qui contient les containers où on jette nos poubelles.
Il était là, il avait froid et je ne pouvais me résoudre à l'y laisser, alors je l'ai ramené chez moi. Ça fait trois semaines. Il a grandi, mais je ne peux pas le garder, c'est triste. Il est noir et blanc, délirant, propre et mignon comme tout. Il est peut-être vacciné, peut-être pas.
Si vous le voulez, contactez-moi.
Tiens, je n'ai pas parlé du concert de Bowie le 12 à Montréal.
C'était génial. Il est adorable. On se sent vachement proche de lui alors qui'il est sur une scène à 20 mètres de vous. Il n'est pas du tout prétentieux, et même s'il était un peu grippé (comme moi en ce moment), il a quand même fait une prestation d'enfer. Je vais le revoir à Québec le 4 avril, j'adore le fait de voir en vrai le type dont j'écoute les albums à longueur de journée (je vous dit pas le trip, si jamais je peux aller voir Roger Waters).
Voilà, c'est tout pour cette fois.
Je vais peut-être poster ici la saga de Nick Butch qui est un personnage que je met en scène lorsque je fais un travail a l'école (c'est à dire que je raconte l'histoire de Nick Butch, vieux detective des années 40 à la traine, qui enquête sur le sujet de mon travail). C'est un exercice de style très amusant et intéressant et qui permet d'egayer un peu la correction des profs, qui ont l'air d'apprécier.
Bon, je vais aussi poster plusieurs critiques/commentaires de livres que je suis en train de lire ou que j'ai fini (Le pavillion d'Or, La Musique, Si par une nuit d'hiver un voyageur..., Jonathan Livingston - Le Goéland etc...).
Gardons espoir.
Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit sur ce blog.
Environ plus d'un mois.
Alors, que m'est-il arrivé tout ce temps-là?
Et bien, en gros, j'ai refait la fête, mais sans boire autant, j'ai trouvé un chat mignon, j'ai repris les cours, j'ai failli sortir avec une fille, me faire jeter 46 fois et j'ai décidé que j'allais participer à des concours de bd et de littérature et aussi partir à New York et voir David Bowie en concert (encore une fois).
Mais, pas dans cet ordre là, hein.
Ainsi, j'ai repris les cours le 20 janvier. J'ai des cours tous les matins des 08h15, ce qui me force à me lever à 07h00, mais je n'y arrives pas. Je me lève toujours, au plus tôt, vers 07h20-07h40. Ce qui fait que j'arrive toujours en retard au CEGEP (entre 08h20 et (dernier record en date) 09h40). Ce qui fait que mes profs me détestent.
Tiens, en parlant de profs, j'ai mes cours d'anglais
le vendredi après-midi, et cette journée, je suis toujours crevé.
La semaine dernière, une fille de Colombie Britannique qui fait un echange linguistique faisait un exposé oral composé de cinq (5) parties sur sa province, suivi d'un quizz pour voir si on avait suivi. Elle le commence à 13h02. À 13h12, elle entame la deuxième partie. Je me dis qu'à ce rythme là, elle finira vers 13h52 et ça me mine parce que ce n'est pas très folichon ce qu'elle raconte et que je suis crevé. À 13h22, elle en est toujours à sa partie deux. Je désespère et tombe de sommeil (à cause d'une fête la veille sur laquelle je vais revenir) tout en essayant de rester éveillé parce que "quand même, je suis dans un cours et que je suis un bon élève".
Puis, magie, vers 15h33, elle a fini son exposé et se lance dans son quizz.
Première question, aucune réponse de la part de la classe, je me lance et en propose une.
J'ai bon.
Elle me répond, en anglais dans le texte:
"Pas mal pour un type qui s'est endormi." Puis, deuxième question, rebelotte je retouve la réponse, la redonne. Ainsi que pour la troisième.
Puis, on est arrivé aux parties que j'ai loupé et même là, j'ai su répondre à quelques questions. La prof et la colombienne n'en revenaient pas, et je jubilais dans mon coin, car je savais qu'elles avaient vu mon assoupissement passagé et qu'elles s'attendaient à me voir être incapable de répondre...
Cet assoupissement, il était dû au fait que, vu que nous allons partir à New york avec le groupe d'art, il nous faut des sous pour le voyage.
Alors, on a organisé une fête dans un bar-disco pas gay du tout du coin en faisant payer l'entrée, histoire de se ramasser des sous (pratique estremement courante, ici).
Moi, lors de cette soirée (où on faisait aussi du body-painting sur le corp), j'ai commencé à dessiner des Koalas sur le bras des gens et dès qu'une personne koalée en rencontrait une autre, elle se devait de hurler "KOALAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !".
J'ai demandé au DJ s'il en voulait un, mais il m'a envoyé paître et je lui ai répondu que je faisais ça pour mettre un peu d'ambiance.
Je ne pense pas que lui avoir dit ça lui ai bien plus. Plus tard dans la soirée, il a refusé de passer "Sans ma barbe" version "I'm a slave for you" de Dr chewbacca. La preuve que c'était un fieffé blaireau.
J'ai aussi trouvé un chat au harvey's. En fait, c'était dans la cabane au milieu du parking qui contient les containers où on jette nos poubelles.
Il était là, il avait froid et je ne pouvais me résoudre à l'y laisser, alors je l'ai ramené chez moi. Ça fait trois semaines. Il a grandi, mais je ne peux pas le garder, c'est triste. Il est noir et blanc, délirant, propre et mignon comme tout. Il est peut-être vacciné, peut-être pas.
Si vous le voulez, contactez-moi.
Tiens, je n'ai pas parlé du concert de Bowie le 12 à Montréal.
C'était génial. Il est adorable. On se sent vachement proche de lui alors qui'il est sur une scène à 20 mètres de vous. Il n'est pas du tout prétentieux, et même s'il était un peu grippé (comme moi en ce moment), il a quand même fait une prestation d'enfer. Je vais le revoir à Québec le 4 avril, j'adore le fait de voir en vrai le type dont j'écoute les albums à longueur de journée (je vous dit pas le trip, si jamais je peux aller voir Roger Waters).
Voilà, c'est tout pour cette fois.
Je vais peut-être poster ici la saga de Nick Butch qui est un personnage que je met en scène lorsque je fais un travail a l'école (c'est à dire que je raconte l'histoire de Nick Butch, vieux detective des années 40 à la traine, qui enquête sur le sujet de mon travail). C'est un exercice de style très amusant et intéressant et qui permet d'egayer un peu la correction des profs, qui ont l'air d'apprécier.
Bon, je vais aussi poster plusieurs critiques/commentaires de livres que je suis en train de lire ou que j'ai fini (Le pavillion d'Or, La Musique, Si par une nuit d'hiver un voyageur..., Jonathan Livingston - Le Goéland etc...).
Gardons espoir.
mardi, janvier 13, 2004
La Magie de Majax².
Oui, je sais, mais là, c'est au carré.
C'est fou, la partie "commentaires" que je m'étais cassé
le derrière à installer a disparu de ce blog.
Comme ça, "pouf", sans laisser de traces.
Je n'en reviens tout simplement pas.
Peut-être est-ce un signe, ou alors, mon ordi qui chie.
On verra demain.
C'est fou, la partie "commentaires" que je m'étais cassé
le derrière à installer a disparu de ce blog.
Comme ça, "pouf", sans laisser de traces.
Je n'en reviens tout simplement pas.
Peut-être est-ce un signe, ou alors, mon ordi qui chie.
On verra demain.
vendredi, janvier 09, 2004
La Magie de Majax.
Ou "Comment ça marche les commentaires sur ce blog"
Bon j'avoue, j'ai mal placé le système de commentaires sur ce blog,
ce qui fait que les commentaires se situent avant le post commenté.
Alors, on va dire qu'en fait, les commentaires, ils sont en dessous
du post, mais que vous pouvez commenter À L'AVANCE les messages
que je vais laisser sur ce blog. C'est nouveau, c'es magique.
Quelle superbe invention. Moi, je suis fan.
Bon j'avoue, j'ai mal placé le système de commentaires sur ce blog,
ce qui fait que les commentaires se situent avant le post commenté.
Alors, on va dire qu'en fait, les commentaires, ils sont en dessous
du post, mais que vous pouvez commenter À L'AVANCE les messages
que je vais laisser sur ce blog. C'est nouveau, c'es magique.
Quelle superbe invention. Moi, je suis fan.
Aujourd'hui, j'ai vomi.
Encore un post tout en finesse, signé le sosie.
Hier, j'ai passé une folle nuit dans un gay bar
(You ! I wanna take you to the gay bar !) et
je me suis rendu compte de deux choses: les filles
voient VRAIMENT les hétéros males comme des
prédateurs en rut et boire tout plein des cocktails,
c'est pas ce qu'il y a de mieux pour le transit intestinal.
Pour le premier point, je dois dire que je m'en doutais
déjà un peu, au vue de mes expériences avec la gent
féminine. Ce qu'il s'est passé hier n'a fait que me
prouver que j'avais raison. En effet, hier, au gay bar,
une fille tout ce qu'il y a d'hétéro est venue pour jouer
au billard. Il fut certain que lorsqu'elle me vit, elle vit
un male (ou un puceau, rayez la metion inutile) en rut
et, à partir de cette constatation, elle était froide et disante.
Bon, elle va faire la fête ailleurs, se promettant de revenir
en fin de soirée. Quand elle evient, elle me voit en train de
faire des bisous à un monsieur et là, son attitude envers a été
TRÈS différente. Elle est venue, m'a fait la bise et m'a parlé
comme si je n'étais pas un danger sexuel potentiel. C'est très bizzare,
surtout que bon, elle se trompe un peu beaucoup, car je reste
quand même un des prédateurs les plus sauvages de cette contrée.
La pauvre se croit en séurité. Ah, ah.
Bon, de toutes façons, je ne la reverrais peut-être jamais.
Deuxième point, boire, c'est mal. Après, on fait des choses avec
des vieux monsieurs de 45 ans et puis on vomit nos tripes à
09h du mat et le caca de l'après-midi n'est pas des plus agréables
(si tant est qu'un caca puisse être agréable). Je ne m'étendrai pas
sur la consistance du tout, le get27 se vomit très mal, un peu comme
ces dentifrices en gel vert fluo.
Oh, mais du bailey's avec du lait, ça passe bien. C'est à conseiller.
Fortement.
Hier, j'ai passé une folle nuit dans un gay bar
(You ! I wanna take you to the gay bar !) et
je me suis rendu compte de deux choses: les filles
voient VRAIMENT les hétéros males comme des
prédateurs en rut et boire tout plein des cocktails,
c'est pas ce qu'il y a de mieux pour le transit intestinal.
Pour le premier point, je dois dire que je m'en doutais
déjà un peu, au vue de mes expériences avec la gent
féminine. Ce qu'il s'est passé hier n'a fait que me
prouver que j'avais raison. En effet, hier, au gay bar,
une fille tout ce qu'il y a d'hétéro est venue pour jouer
au billard. Il fut certain que lorsqu'elle me vit, elle vit
un male (ou un puceau, rayez la metion inutile) en rut
et, à partir de cette constatation, elle était froide et disante.
Bon, elle va faire la fête ailleurs, se promettant de revenir
en fin de soirée. Quand elle evient, elle me voit en train de
faire des bisous à un monsieur et là, son attitude envers a été
TRÈS différente. Elle est venue, m'a fait la bise et m'a parlé
comme si je n'étais pas un danger sexuel potentiel. C'est très bizzare,
surtout que bon, elle se trompe un peu beaucoup, car je reste
quand même un des prédateurs les plus sauvages de cette contrée.
La pauvre se croit en séurité. Ah, ah.
Bon, de toutes façons, je ne la reverrais peut-être jamais.
Deuxième point, boire, c'est mal. Après, on fait des choses avec
des vieux monsieurs de 45 ans et puis on vomit nos tripes à
09h du mat et le caca de l'après-midi n'est pas des plus agréables
(si tant est qu'un caca puisse être agréable). Je ne m'étendrai pas
sur la consistance du tout, le get27 se vomit très mal, un peu comme
ces dentifrices en gel vert fluo.
Oh, mais du bailey's avec du lait, ça passe bien. C'est à conseiller.
Fortement.
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